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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

CASUS BELLI

Casus #21 dispo et "3 questions à... Eugénie" 08/03/2017

Arrivé chez les abonnés, Casus Belli #21 est désormais disponible partout et sur la boutique en ligne Casus en version papier et en version PDF.

Notez que les abonnements ou réabonnements sont également disponibles pour les numéros 22 à 27 et pour accompagner toutes ces bonnes nouvelles, nous vous proposons de rencontrer Eugénie à travers notre "3 questions à...". Eugénie fait partie de cette nouvelle génération d'auteur-e-s du magazine (comme elle le souligne bien elle-même !) et elle écrit plus particulièrement la rubrique "Le Gymnase des PJ".

Casus Belli : Comment as-tu découvert le JdR ?

Eugénie : Le JdR ça a longtemps été un fantasme, en fait. Le truc que j'aurais aimé essayer mais un peu nébuleux. Je ne savais pas exactement ce que ça voulait dire « jouer au jeu de rôle » mais ça faisait rêver. Personne autour de moi n'était rôliste, et je n'imaginais même pas qu'il pouvait exister des clubs ou des associations. Du coup, l'occasion ne s'est pas présentée tout de suite. Je jouais à des jeux de plateau avec mes amis ou ma famille, je faisais de l'impro théâtrale à haute dose, mais pas de JdR.

Quand je suis arrivée à Paris, je me suis retrouvée plus proche de gens qui eux jouaient et en parlaient. Je n'ai pas osé leur demander de participer, avec l'idée que c'est trop tard pour s'y mettre, je vais être nulle, je sais pas faire. Heureusement quelqu'un m'a balancée, genre « hé, elle voudrait bien jouer avec vous mais elle ose pas » ; et ils sont venus me chercher direct. Dès la première campagne (Les oripeaux du roi, à L'Appel de Cthulhu) j'ai été mordue. J'avais 28 ans et c'était pas trop tôt.

CB : Comment en es-tu arrivée à ouvrir ton blog de réflexion sur les joueurs de JdR ?

Eugénie : Je suis arrivée au JdR avec un bagage d'improvisation théâtrale déjà bien ancré. J'ai abordé mes parties la même approche, c'est-à-dire comme une pratique sportive ou artistique, avec l'idée de progresser, de m'adapter, de jouer de mieux en mieux.

Sauf qu'en "Jidérie", le principal conseil qu'on donne à une joueuse qui veut progresser et s'investir, c'est soit de devenir meneuse, soit d'écrire un jeu. Il n'y a pas des tonnes de ressources ou d'espaces de discussions pour les joueurs qui voudraient échanger sur leur pratique, alors que quand tu es MJ ou game designer, tu as des kilos d'astuces, d'échanges, de théories... Moi j'étais déjà convaincue que la place de joueuse pouvait être un kiff total, je n'allais pas la laisser tomber pour une autre !

Du coup, les rôlistes à qui je cassais les pieds avec mes questions de joueuse m'ont poussée à ouvrir un blog, un peu parce que selon eux j'avais des choses à dire, un peu parce que eux-mêmes avaient autre chose à faire.

CB : ça fait quoi d'avoir ses articles illustrés de main de maître par Didier Guiserix et ses célèbres crapougnats ?

Eugénie : Il faut que j'avoue un truc : je n'ai aucune culture rôliste. J'ai découvert le JdR à 28 ans, je n'avais jamais ouvert un Casus avant qu'on m'invite à y participer. Du coup, quand TB m'a dit « on va proposer à Didier Guiserix de faire des crapous, ça va l'inspirer », j'ai répondu ouioui pour faire semblant de savoir de quoi on parlait, mais en fait je n'en avais aucune idée. Donc bon, la charge émotionnelle n'est pas aussi flamboyante que si j'avais lu Casus depuis mon adolescence, il faut bien le dire. Mais c'est plutôt chouette et rigolo !

Et lui, ça lui fait quoi d'illustrer une célèbre blogueuse en dessinant des moules ? ;)

CB : on va lui demander, mais on peut déjà te dire qu'il adore rebondir sur tes articles ! Merci Eugénie.

Commentaires 15

Ragnar
le 08/03/2017 à 13h14
"Arrivé chez les abonnés" ... ou pas smiley
Damz
le 08/03/2017 à 15h43
Les premiers ont été servis samedi dernier, mais les lois de la poste sont impénétrables... smiley
Sigfrid
le 08/03/2017 à 21h10
Je trouve ces articles très intéressants et manquent (manquaient) effectivement. C'est vrai que pour progresser la réponse du "passe côté MJ" est un peu à côté de la plaque je trouve. Parce que ce n'est pas du tout la même chose, ni le même plaisir que celui de joueuse ou joueur. Personnellement, même si j'adore être MJ, je ne trouve pas que cela m'aide à endosser le rôle de PJ quand je suis du côté dessiné de l'écran. Au mieux, cela m'aide à être tolérant avec le MJ et saisir les perches avec moins de réticences. Mais des articles pour progresser en tant que joueuse et joueur c'est une très très bonne initiative.
Et là on dit : merci Eugénie. smiley
Guchmy
le 09/03/2017 à 10h34
plutôt pas pour moi smiley
Dwilaseth
le 09/03/2017 à 13h49
Sans vouloir heurter Eugénie çà m'embête de voir le terme "joueuse" de plus en plus utilisé, "joueur/joueuse" comme dans ses chroniques ou le parti pris d'utiliser systématiquement le féminin pour écrire un livre. Rien de sexiste là-dedans, au contraire je suis ravis que notre hobby intéresse de plus en plus le genre féminin et il est normal que le jeu de rôle s'adapte en conséquence. La vrai raison, c'est qu'il existe une règle simple dans la langue française. Lorsque dans un texte on s'adresse aux lecteurs sans aucune distinction de sexe on emploi TOUJOURS le masculin. Donc pourquoi employer le terme "joueuse" dans un article qui s'adresse à tous ? C'est peut-être un détail me direz-vous, mais moi çà m'hérisse les cheveux et particulièrement sur les articles d'Eugénie. J'ai l'impression que ces auteurs veulent amener dans le jeu de rôle une sorte de combat politique émanant des lobbys gay/féministe et que l'imaginaire (qui peut-être le dernier royaume de liberté) devrait être politiquement correcte. À quand des termes comme "Maîtresse de jeu" ou "Meneuse de Jeu" ? Dans le ridicule il n'y a pas le limite !
Aegard
le 09/03/2017 à 15h18
Fun cette mini-interview smiley
J'aime beaucoup la rubrique aussi, je trouve que c'est une super idée et j'en parle à mes joueurs souvent, merci ^^
Sinon pour la question du féminin de l'article, personnellement (ce n'est que mon avis don,c j'insiste ^^) je pense que s'il y a bien une communauté qui devrait être ouverte d'esprit et capable d'empathie, c'est bien celle qui se targue de "jouer des rôles", qu'ils soient féminins ou masculin donc ces rôles. C'est aussi une communauté qui doit savoir jouer avec les règles, prendre du fun en les twistant ou quand la personne d'en face les twiste.
Donc non je trouve ça intéressant cet usage du féminin dans l'article, mais à nouveau, c'est un avis personnel et il en faut pour tous les goûts ^^

MRick
le 09/03/2017 à 15h49
Dwilaseth :
Il faut quand même savoir que dans l'histoire de la langue française, cette règle du masculin qui l'emporte n'a pas toujours existé, au Moyen-âge le vieux français était moins sexiste. Et donc c'est à la "Renaissance", que des hommes ont rendu la langue française plus masculine.
Du coup ça ne parait pas déconnant de vouloir rééquilibrer tout ça, je comprends que certaines femmes s'emparent de ce sujet.
Dwilaseth
le 09/03/2017 à 18h19
Je pense pas que ce soit un problème d'ouverture d'esprit. Le jeu de rôle a fait un grand pas en avant depuis les années 80, époque où il était de bon ton de produire des couvertures avec des femmes très légèrement vêtues enchaînées à un trône à coté d'un gros barbare musclé. Aujourd'hui ce serait mal vu et c'est normal. Moi ce qui me dérange c'est le militantisme qu'il y a derrière. C'est dangereux et préjudiciable à court ou moyen terme. Là je vais passer du coq à l'âne mais pour moi çà forme un tout. Je trouve tout aussi dangereux d'amener dans le jeu de rôle la philosophie ou la sociologie dans un média où normalement seul le coté "ludique" devrait être pris en compte. Je pense en autre à Romaric Briand, auteur de Sens hexalogie et podcasteur de "la Cellule d'en face" qui fait depuis plusieurs années un travail de fond philosophique sur le jeu de rôle ou Coralie David, auteur de grand talent, mais qui ne peut s'empêcher d'écrire des articles féministes dans chaque numéro de "JdR Mag". Je trouve çà lourd à la force car j'ai l'impression que certains auteurs en viennent à oublier que ce n'est qu'un jeu. Quand je joue avec mes enfants au Monopoly je passe pas mon temps à me dire que j'incarne le rôle d'un mondialiste ultra capitaliste en train de parcourir le monde à la recherche de terrains pour y bâtir un empire hôtelier et ruiner jusqu'à la faillite mes concurrents.. non ! Je passe un bon moment avec mes enfants même si dans le réel je hais le grand capital. Bref, je digresse.. et je m'en excuse, mais je trouve dangereux d'amener des combats politiques dans un hobby qui au final ne se veut que ludique. Après çà reste qu'une opinion personnelle et cela n'enlève rien à la qualité des articles d'Eugénie.
Sigfrid
le 09/03/2017 à 20h15
@Dwilaseth : Euh... en lisant tes messages, j'ai eu un doute et j'ai remis mes yeux sur les articles d'Eugénie, parce que cela m'a surpris. Nous n'avons clairement pas lu les mêmes textes visiblement. C'est une réaction un poil excessive non ? Si tu n'as pas encore reçu le n°21, relis celui du n°20. Comme cela, à froid, juste pour voir et le remettre en perspective avec ce que tu as écrit.
Dwilaseth
le 10/03/2017 à 00h32
Je n'ai pas encore lu ce numéro 21 (je l'achète en magasin spécialisé). Je précise en passant que mon intervention n'avait rien contre Eugénie. Cette mini-interview n'était qu'un prétexte pour donner mon opinion à propos de cette tendance qu'ont certains auteurs à vouloir utiliser le féminin et Eugénie en fait partie (du moins dans sa série d'articles dans CB).

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