Question Dérangeante 230
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Comment un terme, Jamaisdhiver ici en l'occurrence, qui n'a jamais été utilisé par une entreprise, pas même comme traduction, pourrait appartenir à l'entreprise en question ?
Le nom c'est une chose. Mais si tu utilises ça pour plagier les RO en mettant jamaisdhiver, la porte de baldar, eauxtrèsprofondes, dans les royaumes dont on ne se souvient pas; etc... Tu es clairement attaquable. Il n'y a pas que le nom, en fait. Il y a aussi le fond. Le plagiat c'est pas juste reprendre la forme.
La trademark et l'uniformisation à l'internationnal n'est pas non plus juste une histoire de droits mais de synergies entre les divers produits D&D (qui ne se résume pas au JDR, WotC et Habro en font une marque, donc avec tous les dérivés qu'on peut imaginer).
Le premier, louable, était de savoir pourquoi il reste autant d'erreurs après plusieurs éditions/impressions.
Edition : nouvelle version du jeu. D&D en est à sa 5e édition.
Impression : nouveau batch d'impressions de la même édition
Julien DutelLe problème, c'est que j'ai rétrouvé les deux termes différents dans les quatre ouvrages de D&D que je possède.
Dans le Player's Handbook, il est écrit sixième impression. Dans le Guide Complet de Xanathar, c'est deuxième impression. Concernant le Dungeon Master's Guide, quatrième édition. Et, dans le Monster Manual, on y trouve quatrième édition.
Et, ils sont tous issus de la cinquième édition de D&D.
Saega
C'est clairement une erreur. Ce sont les quatrièmes impressions (et même en anglais on parlera de print et de reprint)
Ils sont lus ?
Saega
Ils l'étaient quand la trad était gérée par BBE. Ils ne le seront plus, je pense, pas ici. A voir si Asmodée met en place un système similaire de remontées.
Peut être que le problème c'est la langue Française qui est, à mon avis, souvent beaucoup trop compliquée pour pas grand chose. Ce qui rend le travail des correcteurs difficiles si il n'y a pas énormément de temps et d'argent sur la table...
DamienX
C'est pas tant la difficulté que le temps en effet. Et que même quand tu as 10 correcteurs, tu as encore des trucs qui passent à la trappe. Parfois même des trucs qui paraissent tellement évidents qu'on se dit que ce n'est pas possible.
Comment un terme, Jamaisdhiver ici en l'occurrence, qui n'a jamais été utilisé par une entreprise, pas même comme traduction, pourrait appartenir à l'entreprise en question ?Le nom c'est une chose. Mais si tu utilises ça pour plagier les RO en mettant jamaisdhiver, la porte de baldar, eauxtrèsprofondes, dans les royaumes dont on ne se souvient pas; etc... Tu es clairement attaquable. Il n'y a pas que le nom, en fait. Il y a aussi le fond. Le plagiat c'est pas juste reprendre la forme.
Julien Dutel
Oui, ma question ne valait que pour le nom. S'il s'agit de plagier, alors oui, c'est en effet complètement attaquable.
- Julien Dutel
la ligne est fine. Quand tu mets un nom ce n'est pas innocent et si ton nom parle effectivement de neverwinter, c'est donc que tu parles de la propriété intellectuelle de WotC. Et en l'état, hors article informatif, ce n'est pas permis. Je ne peux pas, par exemple, évoquer neverwinter, même avec un nom dérivé, dans mes créas de JDR (saud DM's Guild). Par contre si je crée une cité de jamaisdhiver qui est au nord de mon continent et qu'elle ne ressemble pas à Pasdhiver et n'a de commun que la référence clin d'oeil, ça sera au mieux une petite ref, mais pas la cité originale... et encore... La ligne est fine en fait, et la franchir est vite fait.
Peut être que le problème c'est la langue Française qui est, à mon avis, souvent beaucoup trop compliquée pour pas grand chose. Ce qui rend le travail des correcteurs difficiles si il n'y a pas énormément de temps et d'argents sur la table...
DamienX
Malheureusement, la complexité de la langue française n'explique pas tout. Par exemple, les problèmes de ponctuation, de répétition ou d'absence de mots.
Oui, tu as raison.
Je comprends complètement les questions de droit, tout ça, mais je trouve encore une fois paradoxal de n'avoir pas le droit d'utiliser le mot "neverwinter" dans une création partagée (je ne parle même pas de vendre), dans la mesure où le jeu de rôle est précisément basé sur le partage, un univers de jeu est aussi un réservoir à outils à utiliser pour construire des histoires, pour développer des choses, sauf que c'est interdit de le partager. Dans l'absolu, je n'ai même pas le droit d'inventer un PNJ vivant à Neverwinter et diffuser le descriptif et la fiche sur le net (même si beaucoup de personnes le font, de fait), c'est bien ça ?
- Christophe12004
Malheureusement, la complexité de la langue française n'explique pas tout. Par exemple, les problèmes de ponctuation, de répétition ou d'absence de mots.
Saega
C'est justement parce que tu dois mettre beaucoup de temps et d'efforts a corriger les trucs compliqués que tu rates ensuite le nez au milieu de la figure.
Le deuxième lien est plus parlant je pense.
Deux liens vers des miniconf TEDx, seriously ?!?
Bon, bref... en l’occurrence, l’imbécillité est un dilemme étymologique.
(Ou pas, depuis 1990)
- Fytzounet
Oui, tu as raison.
Je comprends complètement les questions de droit, tout ça, mais je trouve encore une fois paradoxal de n'avoir pas le droit d'utiliser le mot "neverwinter" dans une création partagée (je ne parle même pas de vendre), dans la mesure où le jeu de rôle est précisément basé sur le partage, un univers de jeu est aussi un réservoir à outils à utiliser pour construire des histoires, pour développer des choses, sauf que c'est interdit de le partager. Dans l'absolu, je n'ai même pas le droit d'inventer un PNJ vivant à Neverwinter et diffuser le descriptif et la fiche sur le net (même si beaucoup de personnes le font, de fait), c'est bien ça ?
Jay
En fait tu as absolument le droit de créer ce que tu veux tant que tu ne le diffuses pas. Après, il y a des tolérance pour tout ce qui n'est pas commercialisé, qui sont dues au média. Mais le média tel qu'il est conçu n'est pas conçu pour que tu crées et diffuses tes propres créations sur la base d'autres (ça, c'est la pratique). Il est fait pour que tu l'utilise dans le cercle privé pour jouer.
Le souci avec ce genre de sujet (et j'en sais quelque-chose), c'est que les gens qui travaillent dans le milieu du jdr font front commun et sont vent debout contre la moindre initiative qu'ils perçoivent comme une attaque ou une menace pour leur situation, par ailleurs souvent décrite comme précaire.
Non.
Et pour la question qui était dirigée vers ma personne par Monsieur DUTEL, on a déjà longtemps débattu de cela maintes et maintes fois, j'ai bien fait comprendre que j'étais bénévole (comme je le suis déjà dans un bon nombre de relectures hors jdr), que cela ne changera pas alors merci d'arrêter de dire qu'il faudrait que je me fasse payer, j'ai un petit boulot au smic (car je m'en fiche d'être payé plus) à côté pour gagner ma vie donc ca va.
Je te dis d'accepter les conditions qui te sont proposées, en fait. Si tu ne les acceptes pas, je pense que tu peux aussi éviter de revenir sur le sujet des ad nauseam.
[citation supprimée]
Non. Il faut donc accepter les conditions de l'éditeur quand tu le contactes. En plus là il ne s'agit même pas d'accepter une paie de misère puisque même sans paie tu le ferais. Il s'agit d'accepter l'idée l'éditeur est une SARL qui a le devoir de rémunérer toute personne qu'il missionne expressément pour une tâche. Le bénévolat est très strictement encadré dans une entreprise, et utiliser un bénévole pour une SARL, c'est un risque. D'abord un risque d'être accusé de travail dissimulé. Pourquoi ? Quoique tu en dises, il existera un lien de subordination (vis à vis de la personne qui coordonne le projet et qui donne les choses à relire). l'éditeur court aussi le risque que, si exposé - par le salarié ou quelqu'un - il se prenne un joli redressement et l'exigence d'une requalification de l'employé dissimulé, c'est à dire toi (et donc que ça coute des sous, encore).
Tu n'arrêtes pas d'expliquer combien c'est la résilence du milieu qui est en cause, mais c'est juste que ce que tu proposes n'est pas gérable légalement.
D'où la mise en place des google sheets pour les remontées volontaires de fautes mais pas la mise en place de pools de relecteurs faisant un travail de relecteur non-rémunéré. (d'un côté c'est un signalement sur l'unique base du volontariat correspondant à du SAV, de l'autre c'est un travail).
Et beaucoup d'éditeurs sont très à cheval sur l'idée qu'ils ne vont pas mettre en péril leur entreprise parce qu'un gars veut faire ça bénévolement. Quand bien même ça serait super avantageux.
- Utilisateur anonyme
Mouaif, il y a pas spécialement besoin de conférences TedX pour voir que la grammaire et l'orthographe françaises sont loin d'être évidentes à apprendre.
Le problème, ce sont les nombreuses exceptions qui ne sont pas forcément logiques et qu'il faut donc apprendre pour reconnaître et ça peut être de gros freins aux apprentissages et qu'on peut rencontrer régulièrement dans des copies d'élèves (il y a parfois beaucoup d'erreurs mais en général, c'est juste des répétitions d'une même erreur).
En tout cas en REP, c'est un gros problème qui se voit beaucoup moins dans des milieux plus aisés.
Le français n'est pas la seule langue avec des exceptions mais j'ai l'impression que les exceptions dans les autres langues viennent du parler commun alors que ça vient d'une volonté normative pour le français.
Enfin bref, j'arrête de me mêler de vos ognons .