Lovecraft Country 109
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oui ce passage sur les sundown town était d'ailleurs un passage très réussi. On voit bien ici que les auteurs ont voulus poser la question : mais en fait les vrais monstres ne sont pas ceux que l'ont croit : Ce shérif est bien plus effrayant et monstrueux que les monstres !
Interview (in english) de l'auteur du bouquin, Matt Ruff, par l'excellentissime podcast Lovecraft eZine:
Il y a une fort belle chanson d'Otis Taylor sur le sujet... : Run so Hard the Sun went Down.
Le quatrième épisode, il y a un côté Donjons & Dragons assez marqué !
- Helicon38
Bon en fait c'est vraiment une série très pulp et plutôt sympa une fois qu'on s'attend plus à y trouver du Lovecraft. J'ai apprécié ce 4ème épisode "exploratoire" après le troisième "exorciste"... chaque épisode semble avoir sa "couleur de pulp" et c'est assez jouissif. De l'inspiration pour SWADE, CO contemporain ou tout autre système privilégiant l'Aventure 
- genesteal
Je suis d'accord.
Ce quatrième épisode est très marqué "exploration". Il m'a beaucoup fait penser au vieux film "Les goonies" 
- Dohnar
Je suis d'accord.
Ce quatrième épisode est très marqué "exploration". Il m'a beaucoup fait penser au vieux film "Les goonies"
Helicon38
Carrément j'ai eu cette même impression : la planche qui menace de s'écrouler, la progression dans l'eau, les énigmes à résoudre, le "trésor" qui se trouve dans un galion, le squelette qui s'anime quand on lui prend le parchemin... c'est vrai que ça avait le parfum de ce "vieux" film ! (ouais Dohnar, moi j'ai accepté le fait que le temps avait passé )
Pour information, je suis plus "vieux" que ce film que j'ai vu au cinéma.
Disons que j'ai beaucoup d'expérience
J'ai regardé l'épisode 5. Je le trouve le moins bien réussi de tous jusqu'à maintenant.
Le rythme s'est ralenti mais l'intrigue ne s'est pas vraiment épaissie. Une petite déception de mon point de vue.
Strange Case, je l'ai trouvé bien costaud. On passe encore à une autre poncif du fantastique avec la métomorphose avec une reflexion sur ce que l'on "montre" à l'extérieur et ce que l'on "est" à l'intérieur...
Meet Me in Daegu et I Am montrent bien la diversité de fantastique abordé dans la série.
Chaque épisode est différent. Le sixième n'est pas du tout dans la même ambiance que le cinquième.
Sur "le manque"... effectivement la série ne semble pas construite sur un enjeu super fort... La recherche du Livre des Noms et comprendre ce qui se passe n'est pas martelé, il n'y a pas de rappel scénaristique pour nous dire "vous allez voir ce que vous allez voir" ou "le monde va-t-il être sauvé ?".
Du coup, oui, on peut un peu perdre de vue l'arc narratif principal, surtout avec l'effet un épisode presque'une histoire compléte. Mais il se passe tout de même pas mal de chose en toile de fond.
Pour celles et ceux qui ont regardé la série [b]Lovecraft Country[/b] avec le rythme d'un épisode par semaine voici venu le dixième épisode Full Circle qui marque la fin de la première saison. Attention il y a des spoilers dans les article paru sur le site Fondu Au Noir.
La série me parait importante, elle marque une prise de conscience dans l’univers du fantastique. On pourra penser à des œuvres comme La main gauche de la nuit d’Ursula Le Guin, qui a apporté un nouvel éclairage sur les rapports et les rôles homme / femme. De nouvelles thématiques, de nouvelles histoires arrivent.
La série me parait importante, elle marque une prise de conscience dans l’univers du fantastique. On pourra penser à des œuvres comme La main gauche de la nuit d’Ursula Le Guin, qui a apporté un nouvel éclairage sur les rapports et les rôles homme / femme. De nouvelles thématiques, de nouvelles histoires arrivent.
Emeric
Euh... certains épisodes ne sont pas dénués d'intérêt ponctuel, mais j'ai été frappé par la médiocrité (pour rester poli) de tous les autres, tant au niveau du scénario, de la mise en image (il y a des effets spéciaux qui ont du être faits par des collégiens, ainsi les flammes dans le couloir sont anthologiques), de la réalisation (nous avons franchement explosé de rire à la vue de certains plans d'un kitch digne des pires nanars des années 70), que de la crédibilité des situations, qui n'a certes pas échappé à certains acteurs (l'excellent Michael K. Williams laisse quelques fois échapper une lueur de tétanisation dans le regard qui semble vouloir dire "mais qu'est-ce que je suis venu faire dans cette *** ?").
La seule question qui me vient est : "mais pourquoi donc ai-je regardé jusqu'au bout ?"
La série me parait importante, elle marque une prise de conscience dans l’univers du fantastique. Emeric
Quant à ce point-là, il est factuellement tout à fait faux, la question raciale a émergé dans les thèmes du fantastique et dans ceux de l'horreur depuis des décennies, il suffit de remonter au célébrissime rôle de Duane Jones, ou de relire Beloved pour s'en souvenir.
- Emeric
- et
- Ismaren
La réalisation est parfois outrancière dans les images, c'est une débauche d'effets spéciaux (on est prévenu dès le prologue de l'épisode 1), oui et parfois fais de manière non-réaliste (un peu à la façon pulp en quelque sorte...). Je pense que c'est clairement un parti pris artistique.
Sur l'importance de la série qui marque une prise de conscience. Il me semble pourtant que ces thématiques, traité de cette manière (du point de vue d'Afro-américains dans la série), sont plutôt rares dans le fantastique. Je n'ai pas lu Beloved, je le note pour une prochaine lecture (merci). Si vous avez d'autres titres sur le sujet je suis preneur. Ce n'est pas un sujet qui revient souvent dans le genre, tout au moins avec une diffusion et une distribution de cet ordre.
