Des (nouveaux) risques de l'impression de bouquins en Chine... 131
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Oui, la période après 1985, on a commencé à voir les prix monter. Bon je me rappelle quand même les 119 francs pour le James Bond de Descartes en 88.
J'aime bien les comparateurs de pouvoir d achat quand même, surtout celui de l'Insee... celui sans tabac, je ne fume pas J'ai toujours l impression de gagner moins maintenant que lorsque j ai debuté en 1984. Mais je sais bien que ce n est qu' une impression
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Payer un livre de base 100 euros ne relève pas que d’un changement d’attitude, c’est surtout un resserrement de cible : beaucoup de gens n’ont tout simplement pas les moyens de mettre cette somme dans un livre, d’autant que dans de nombreux cas, il faut plusieurs livres pour jouer sans passer des semaines à créer soi-même.
Jay
Quelle est la somme dépensée par an dans les différentes PP et différents suppléments ? Combien de ces jeux ne sont pas utilisés pour jouer ?
Honnêtement quand on fait le constat on se dit que l'on peut consommer (oui le terme est choisi sciemment) moins de JDR mais n'acheter que ceux auxquels on va jouer. Et là, un JDR au prix réel pour une impression en France serait moins pesant.
A la fameuse époque où le JDR était supposé ne pas être cher (il n'y avait pas la quadrichromie non plus), j'avais pour ma part des revenus extrêmement limités. J'investissais quand même dans du JDR, mais une seule gamme. Je ne jouais qu'à un seul jeu, mais au moins j'y jouais. Et les suppléments ne sortaient pas tous en même temps, donc les achats se faisaient au fur et à mesure si les suppléments étaient bien, ce n'était pas de l'achat compulsif mais raisonné parce que le budget ne pouvait pas se permettre l'hyperconsommation.
Malgré mon niveau de vie actuel, c'est le constat que j'ai fait il y a quelques mois en regardant ma bibliothèque et la pléthore de jeux qui n'ont pas servi et ne serviront pas. Dorénavant je n'achète plus que dans les 4 gammes où je joue, et encore pas tous les suppléments, loin de là. Donc acheter moins, mais mieux et respectueux des rémunérations, moi ça me va. Comme ce que je fais déjà pour le reste de mon panier de courses d'ailleurs.
- Utilisateur anonyme
[message supprimé]
Malgré mon niveau de vie actuel, c'est le constat que j'ai fait il y a quelques mois en regardant ma bibliothèque et la pléthore de jeux qui n'ont pas servi et ne serviront pas. Dorénavant je n'achète plus que dans les 4 gammes où je joue, et encore pas tous les suppléments, loin de là. Donc acheter moins, mais mieux et respectueux des rémunérations, moi ça me va. Comme ce que je fais déjà pour le reste de mon panier de courses d'ailleurs.
Ceci relève du bon sens mais aussi d'une logique plus sociale et responsable sur le plan écologique.
C'est même probablement la logique de la plupart des consommateurs lambda de JdR.
J'ai le net sentiment que la vision des passionnés sur ce forum, et d'autres, est complètement déformée.
Peu de gens vont acheter 1 JdR complet par mois.
Vous me corrigerez, mais j'ai aussi l'impression que c'est plus calme côté PP françaises. Les projets sont encore nombreux à ne pas être achevés, RQG mis à part, ils semblent plus modestes en nombre de livres, les grands anciens prisés localement sont majoritairement ressortis en version actualisée.
De fait, les collectionneurs et les joueurs nostalgiques semblent rassasiés.
Mis à part des extensions du côté des ténors, nous aurons probablement des sorties de "relatives" nouveautés mais sous des formes plus modestes pour des publics plus typés et de fait plus réduits.
Un retour à la routine, en somme.
Julien rapporte le prix au pouvoir d'achat, donc c'est pris en compte. Et je pense que l'explosion du nombre de loisirs disponibles (donc la fragmentation du budget/marché) fait plus de mal au marché du jdr que l'évolution du pouvoir d'achat du client potentiel. Lors de "l'âge d'or" du jdr, les acheteurs étaient surtout des étudiants, pas exactement des gens pein aux as.
Aujourd'hui, l'étudiant a des jeux vidéos en pagaille sur divers supports (du smartphone à la console ou au PC gamer), passe du temps sur les réseaux sociaux (ce qui participe de la fragmentation de sa disponibilité pour un loisir chronophage), Netflix, les jeux de plateau, de cartes, etc.
- Utilisateur anonyme
même en matière de JdR: le JdR le moins cher sera-t-il le plus vendu ?
En fait ça n'est pas ça, le soucis. On est même loin de chercher à faire le JDR le moins cher. On en est à chercher à faire des JDR qui :
- proposent du contenu intéressant et en quantité
- proposent des illustrations en nombre parce que sinon les gens sont pas contents (je caricature mais pas tant que ça)
- proposent assez souvent couleur et papier glacé parce que sinon "c'est pas pro"
- mais ne dépasse pas un prix psychologique qui est bien trop bas pour payer tous les gens de la chaine de création et fabrication à leur juste valeur en France.
C'est donc l'inverse. On ne veut pas faire plus cher (déjà que c'est parfois difficile de faire avaler la présence d'un livre de règles à 59 euros...)
Personnellement je trouve dommage d'avoir des livres de base de plus en plus gros. A une époque, la "norme" c'était aux alentours de 250 pages, et c'est un chiffre qui a grimpé considérablement ces dernières années... en termes de dépense, un livre de base de 200-250 pages à 40€ me dérange moins qu'un livre de 400-500 pages à 60€...
SmirnovV5312il y a 16 heures Edwin
"Et pour les mal nés comment ils font pour les sortir les 60 boules...c'est une riche idée que pour démocratiser un loisir de pousser les prix vers le haut...."
Comment ? Qu'est ce que j'apprends ? Les "sans dents" ont encore la force d'avoir des loisirs après s'être esbaudit 10 heures à la mine ? Elle est bien bonne celle-là ! Que l'on double les coups de fouet, ça les calmera et ils iront se coucher dans leurs masures fourbus mais heureux d'avoir bien servis leurs maîtres ! (émoticon qui indique une pathétique tentative d'humour de la part de l'auteur de ses lignes)
"On aurait alors deux catégories de clients (je généralise), ceux qui souhaitent acheter peu mais de l'utile et du responsable, et ceux qui souhaitent suivre leurs envies comme avant. Les deux pourront cohabiter, voire parfois se mélanger" : Donc il y aurait le "bon" client (celui qui achète "utile et responsable") et le "pas si bon/mauvais ?" client (celui qui souhaitent suivre ses envies comme avant), si j'ai bien compris ?
(Curieusement ça me rappelle ce sketch des Inconnus sur les bons et les mauvais chasseurs .......)
Et sinon ,c'est quoi la suite puisque apparemment on est dans les catégories et les classements : les bons et les mauvais humains ? Ceux qui mangent bio et végans contre ces barbares qui continuent de manger de la viande ou alors je ne sais pas moi, ceux qui prient le "bon" Dieu contre les autres hérétiques .... ?
C'est bien les catégories, c'est pratiques pour ranger les choses (et les humains aussi apparemment), mais ça peut vite devenir problématique et tendancieux si on n'y fait pas attention .....surtout quand il n'y en que 2 : les bons et les méchants !
- Utilisateur anonyme
- et
- SmirnovV5312
Ouai mais Fifa c'est pas un marché de niche....il a plus besoin de ce démocratiser le monde du JV, en plus avec la dématerialisation le prix des jeux ont baissé dans son enssemble ou avec les plates formes d'abonnement à 10 boules par mois....
On parle pas de démocratiser, là. On parle du budget d'une personne qui est déjà passionné. bref.
Ce ci étant dit tu as tout à fait le droit de deffendre ton bout de gras et c'est bien normal....
C'est pas que je défends mon bout de gras. C'est juste qu'à moins que tout le monde bosse gratis, on peut pas aller en dessous niveau prix. C'est tout.
Ouai je mélange tout je sais.
SmirnovV5312
Oui. Vraiment tout. L'idée de consommer local n'est pas une aberration, ni du patriotisme.
- SmirnovV5312
Je ne suis pas du tout convaincu avec l'analogie du bio. En alimentation, chacun peut choisir d'acheter des poivrons bio ou non, des carottes bio ou non.
Si certains JdR étaient imprimés en france, je me retrouverais avec le choix d'acheter, pour continuer l'analogie, des tomates bio ou des carottes non-bio. Résultat : j'achèterai le légume qui me plait. En me réjouissant si ça tombe sur le bio (car j'ai les moyens) ou en me lamentant de ne pas pouvoir acheter celui que j'aime (si je ne les avais pas).
je sais pas je suis un passioné mais à 100 boules le bouquin je change de passion, je sais pas je me met à la natation synchronisée tien en plus ça sera bénéfique pour ma santé physique et c'est Bio, beau...pardon.
SmirnovV5312
Mais on s'en bat les noisettes. Le propos c'est pas de dire qu'il est nécessaire que les bouquins soient à 100 boules.
Le propos c'est de dire que si on voulait que tout soit éthique, imprimé en France avec des gens payés comme ils le devraient pour s'assurer de pouvoir en faire un boulot à plein temps, il faudrait que ces livres soient à 100 boules. Et que personne n'est prêt à payer 100 boules.
- SmirnovV5312
Mettez les bouquins de JDR à 100 boules et la seule prospérité qui en découlera ce sera celle des fabricants de scanners, d'imprimantes ou de photocopieuses, comme lorsque dans les 80ies 1 ou 2 types par club de JDR achetaient les bouquins AD&D et que tout autres les leur "empruntaient juste pour les lire, c'est promis je te jure !" mais ne se privaient pas de les photocopier ....
- Julien Dutel
- et
- SmirnovV5312
Note du modérateur
C'est bon, ça suffit là...