Anathazerïn 178
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et vous remercie pour l'inspiration comme je remercie Julien pour toute l'inspiration en tant que MJ.
JeanKevin Woody
Je pense que c'est le point le plus important pour évaluer la qualité d'un campagne. Plus que l'écriture, le style, le côté linaire, pas linaire, héoïque, réaliste et... C'est la capacité à inspirer les MJ à créer leur histoire pour leur table. Et la capacité du MJ - à travers ladite campagne - à inspirer ses joueurs à vivre des aventures.
Mais il faut accepter qu'une campagne ne sera jamais clé en main pour toutes les tables de France et de Navarre. Nous avons chacuns nos attentes et objectifs ...
C'est marrant car je venais sur le forum ce soir après avoir lu tout le fil de la discussion aujourd'hui et en me disant merde j'ai besoin d'écrire un message sans vraiment arriver à le formuler.
Alors juste pour dire que je partage totalement ce qu'à écrit JeanKevin Woody qui l'exprime bien mieux que ce que je pourrais le faire.
Merci à Laurent pour son travail et sa disponibilité et du coup merci JeanKevin dont le message réflète mon état d'esprit.
(Pour info concernant Anathazerin, samedi soir on sera en pleine bataille de Fleck et j'ai déjà hâte d'y être)
le seul problème que je vois c'est si un ou des PJs femmes peuvent se retrouver au main du "monstre" en question et risqueraient de subir ses assauts...
là même un avertissement à l'avance risque d'être insuffisant.
Dyvim
Ah oui, ça je suis tout à fait d'accord, mais ça je peux l'éviter facilement. Et c'est bien ce qui est prévu.
Ces échanges sont captivants ?. Dans le cas du groupe qui a poursuivi la quête en traversant le Mitan durant 2 ans, il n'y a pas eu d'analyse précieuse, ni de joueurs délicats à la sensibilité exacerbée.
Ce fut un grand moment de plaisir, d'échanges et de partage. Comme quoi nous avons tous des perceptions différentes. Je précise que la gente féminine était largement représentée et de loin la plus généreuse dans les combats. Encore un grand merci à toute l'équipe et Laurent pour cette Masterpiece.
Moi je trouve que l'histoire du naufrage du Batavia est une super histoire, que ça serait dommage de s'en priver comme inspiration pour du JdR.
Perso je placerais les PJ dans le groupe de Hayes : le groupe qui a la chance de ne pas être attaqué par le "grand méchant" dés le début, mais qui est témoin de ses exactions, puis qui doit se défendre en attendant les secours, puis enfin, réussi à intercepter les secours avant le grand méchant puis les convaincre.
J'aime quand les PJs doivent faire face à des dilemmes moraux.
- Laurent Kegron Bernasconi
Yep C'est tout à fait ça. Sauf que ce seront les PJ à la tête du groupe de Hayes.
Laurent Kegron Bernasconi
Vraiment ‒ vraiment (vraiment !!) hâte de lire ça
Tout mon soutien à Kegron. Je n'ai jamais accroché à Anathazerin (lu, puis revendu), la campagne a sûrement pleins de défauts cependant je trouve certains propos bien trop extrêmes. Comme l'a très gentiment rappelé l'auteur ici-même, il est très très facile de détruire la réputation de quelqu'un dans la durée. Or, un produit faiblard ne signifiera jamais un mauvais auteur (d'ailleurs j'ai la première boîte CO Cthulhu à la maison ainsi qu'Invincible, tous 2 de Kegron ^^)
- Laurendi
- ,
- JeanKevin Woody
- et
- Plateo
Et si l'on donnait l'opportunité à l'auteur d'écrire comme bon lui semble, sans contraintes et en totale liberté ? Quelle est la prochaine étape ? Interdire le jeu Mörk Borg parce qu'il a une ligne éditoriale et une identité graphique "Black Metal" et que cela peut heurter la sensibilité d'une certaine communauté rôlistique.
- Galadorn
- et
- Kars
Et bien en ce moment, je me fais des noeuds dans le cerveau pour tout vous dire. Je ne sais plus trop quoi faire avec les "méchants". Genre des méchants, genre des gentils ? Types d'apétences sexuelles ? Demoiselle en détrese ? Trop cliché ? Je suis un peu perdu là.
D'autant que comme Spite, je suis parti sur des thèmes un peu plus adultes et oui, la vraie vie, c'est pas toujours joli joli.
Je vous fais un petit spoiler pour que vous vous rendiez compte du merdiez dans lequel je suis, l'aventure 2 est basée sur des faits réels...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Batavia_(bateau)
Il y 30 ans, ce genre de scénario passait crème. Mais je me pose vraiment la question ? Est-ce encore possible ? Est-ce que je ne vais pas m'attirer un déferlement d'incompréhension dans le meilleur des cas, de bêtise voir de méchanceté dans le pire. Alors que mon intention est clairement juste de montrer que l'humnaité ce n'est pas joli joli et que oui les vrais méchants, ça existe. Même si c'est bien dommage et que les PJ sont là pour les combattre (et que ce n'est pas gagné d'avance, il faudra peut-être faire des compromis).
Laurent Kegron Bernasconi
Juste pour remettre dans le contexte, l auteur lui-même demande conseils ou idées, à tout le moins exprime ses doutes ou blocages. Il n y a pas eu d injonction envers l auteur. Et quand cela vient d un autre auteur, qui a pu avoir ce genre de reflexion en étant du même côté de la création, ma foi ce n est pas hors de propos.
- Laurendi
Grande révélation : oui quand tu écris une histoire, tu dois forcément réfléchir à la manière dont les gens vont interpréter ton histoire pour ne pas qu'ils se fourvoient sur tes intentions.
C'est la même chose depuis la nuit des temps. Mickael Ryers donne un conseil sur l'intégration d'un pnj et tu viens parler de censure? Ça n'a juste aucun rapport et personne n'a parlé d'interdire quoi que ce soit, vous êtes épuisant à voir uniquement ce que vous voulez voir ?
Vous êtes épuisant à voir uniquement ce que vous voulez voir ?
Tarlyn
Je pourrais te renvoyer la remarque. Mes posts sont peut-être concis mais ils ne souffrent pas d'ambiguité, à moins que tu fasses les questions et les réponses
J'ai été joueur sur Anathazerïn. Super campagne
Je ne vois pas où est-ce qu'il pourrait y avoir un quelconque problème avec cette campagne. C'est du médiéval-fantastique plutôt grand public.
Pour moi le jdr est un divertissement et cette campagne remplit parfaitement sa mission à mon goût. Mais visiblement des choses ont changé... Bon courage aux auteurs !
- JeanKevin Woody
- et
- Renfield
Un simple conseil pour Kegron (que tu seras libre de suivre ou non) : dans la campagne que tu évoques, si finalement tu souhaites la publier intègre-s-y un PnJ allié femme/trans/métis/... Ce PnJ devra être bien mis en valeur dans l'histoire (intelligent, loyal, juste, moralement fort, etc...) et échapper aux exactions des vils PnJ. Cela aidera énormément certains lecteurs à comprendre que "non, l'auteur ne souhaite pas brimer telle ou telle minorité ni légitimer certaines violences", et malheureusement ça me semble une étape nécessaire vu les circonstances...
Cette posture me gêne parce que cela veut dire introduire des personnages pour satisfaire des demandes. Exactement comme lorsqu'on mettait un acteur noir dans une série pour respecter un concept de quota pour se premunir de tout problème avec le public. Je trouve ça artificiel.
Même si d'un autre côté... cela a permis d'aboutir à une situation plus équilibrée aujourd'hui (je n'irai pas jusqu'à équitable sauf pour certains films ou séries, on pourrait d'ailleurs citer les premiers Matrix, en avance).
Peut être que tu forçais le trait Mickael (je me suis même demandé quelle part de sarcasme il y avait dans le dernier paragraphe) ou que je me méprends sur ton explication.
Je préfère pour ma part quand on place un personnage comme ça, juste parce qu'il est représentatif de la diversité (par exemple le gamin en fauteuil roulant dans Zombie Teenz, sans s'appesantir dessus - hello Mickaël Scott- pour lequel mes pré ados ne se posent pas de question, voilà c'est un personnage et c'est tout) et qu'il n'y a pas besoin d'écrire avec des intentions particulières. Si j'introduis un personnage noir, je ne vais pas en faire un parangon de la lutte contre le racisme ou une victime de l'esclavage (à moins que ce soit le thème du scénario) mais un personnage comme les autres avec une histoire originale à inventer.
Je trouve ça artificiel.
JeanKevin Woody
Ca l'est parfois. Mais en réalité c'est nécessaire, parce que si on ne se force pas au départ, si on ne le fait pas consciemment, si on ne sort pas de nos propres clichés (et donc de notre zone de confort), on n'évolue pas.
Se forcer, en tant qu'auteur, c'est aussi un moyen de sortir de nos propres habitudes.
C'est un peu se faire violence au départ, pour ensuite s'habituer et ne plus se poser de questions. Et justement, finir par placer ces personnages juste parce qu'ils sont là, et pas parce qu'ils ont une utilité narrative spécifique à leur genre.
- JeanKevin Woody