[Spoilers 5 Soleils] Un pavillon en guise de linceul... 6
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...ou de la mortalité à Pavillon Noir.
Salutations à tous les pirates !
Je suis joueur à Pavillon Noir et, en tant que tel, je tiens tout d'abord à saluer Renaud Maroy pour son travail ! J'ai dix parties de ce jeu à mon actif et je prends de plus en plus mon pied au fil des séances. Pour le rôliste que je suis, c'est devenu assez rare pour être souligné car il arrive souvent que je me lasse en tant que joueur. Cela tient en grande partie au fait que j'ai pour habitude d'être maître du jeu, ce qui m'amène parfois à être déçu par les aventures auxquelles je participe. Plus exactement par leur traitement. Je ne peux alors m'empêcher d'imaginer les événements que je mettrais en scène si j'étais le meneur du jeu pratiqué. Par exemple rebondir sur tel ou tel détail du back d'un personnage, approfondir les relations PJs/PNJs, etc. Heureusement, ma bêtise a des limites. Certains jeux me bottent tant et si bien que je n'ai pas le temps de gamberger, trop occupé que je suis à JOUER tout simplement. Pavillon Noir est de ceux-là ! Mon MJ y est également pour beaucoup (faut bien que j'le flatte car il risque de me lire
). Et l'univers de la piraterie m'ayant toujours fait rêver, c'est un véritable bonheur que de pouvoir voguer par monts et par vaux en quête d'aventures. La rigueur historique finit de parfaire l'ensemble. On s'y croirait pour ainsi dire. En un mot : merci !
Les remerciements d'usage mais néanmoins sincères mis de côté, j'en viens à parler de ce qui m'amène sur ce forum. J'aimerais solliciter le concours des joueurs de Pavillon Noir qui traînent dans le coin, histoire de glaner tous les conseils possibles quant à la survie d'un perso !
Je m'explique : Notre MJ nous fait jouer la campagne des Cinq Soleils. On en est à notre huitième séances et, comme diraient les djeuns, ça poutre ! J'interprète le capitaine, d'autres le quartier-maître, le bosco et bientôt le second. Tous les Pjs sont évidemment membres du Conseil et ce dernier est pour le moins agité. Bref, on a déjà vécu pas mal de péripéties et la mort n'est jamais très loin. Rien de plus normal pour des pirates me direz-vous, et je suis bien d'accord ! Seulement, nous ne sommes apparemment qu'au quart de la campagne et je me dis qu'à ce rythme là, bah mon perso ne va pas faire de vieux os. Du coup, par curiosité, j'aimerais connaître les expériences vécues sur d'autres tables. Peut-être pourrais-je en tirer quelques astuces pour faire encore un bout de chemin avec mon capitaine ?
Survivre ! Voilà qui est difficile car je ne peux pas vraiment rester en arrière vu mon rôle à bord. Ça aurait vite fait d'être pris pour de la couardise, et à raison d'ailleurs. Crever sur une île déserte ne me tente guère niveau RP. ^^ Ci-dessous un aperçu de mes expériences passées pour mieux comprendre mon appréhension :
- A Basse Terre sur l'île de la tortue, dans l'auberge du marin des sables, j'ai fait la bêtise de me mêler de ce qui ne me regardait pas. Je me suis battu en duel avec Corner, le bosco de Vane. Après que le gus ait égorgé un capitaine espagnol en me regardant dans le blanc des yeux, on était bon pour la baston. Comble de ma connerie, j'ai accepté de l'affronter au couteau alors que je suis un escrimeur confirmé. Je voulais jouer mon flamboyant. Bah j'ai eu tôt fait de me retrouver sur le pavé à pisser le sang !
Je comptais profiter du fait qu'il soit borgne pour l'attaquer sur son mauvais côté mais ça n'a rien changé. Je l'ai blessé au bras droit mais lui m'a couché en deux coups de cuillère à pot (ou plutôt de couteau) en me mettant "coma" dans la jambe gauche. Bing bang badaboum ! J'ai pourtant eu un bol énorme car mes deux dés en dague ont lâché un 1 à chacun de mes jets, et même un double à un moment donné. Sans ça, j'étais mort de chez mort (pour la petite anecdote, c'est le seul perso qui n'était pas de mon équipage qui m'a sauvé la couenne en transformant ce duel en bagarre générale 
).
- En y repensant d'ailleurs, un autre épisode décisif a été lui aussi bien tendu : le duel avec de Jarnac. La mutinerie de l'Espadon a fini sur le pont car le second et ses suivants se sont retrouvés acculés dans la salle du Conseil. On aurait finit par les déloger mais les pierriers qui s'y trouvaient allaient coûter la vie à de nombreux matelots supplémentaires. J'ai donc accepté d'affronter de Jarnac. En gros, le vainqueur devenait le capitaine. Et bien avec le recul, en se penchant sur l'aspect technique de PN, j'ordonnerais peut-être l'assaut. La mutinerie n'aurait servi à rien si au final de Jarnac m'avait zigouillé. Ce qu'il aurait fait dès le premier tour en me fichant 7 blessures dans un bras si, heureusement, je n'avais pas eu la veine inouïe de faire un triple 5, suivi d'un 6 pour la loca ! Croisée d'épée dans ta trogne, au revoir ! En y regardant de plus près, j'avais tout de même peu de chance de le vaincre puisqu'il était simplement meilleur escrimeur niveau carac.
Tout ça pour dire que Pavillon Noir est un jeu mortel dans tous les sens du terme !
J'ai d'ailleurs quelques questions concernant les règles qui tournent autour de ce sujet :
> Lors d'un combat au corps à corps, est-il possible de viser l'adversaire à un endroit donné, via un malus qu'on s'impose par exemple, ou cela dépend-t-il uniquement du dé de localisation ? Peut-on par exemple choisir de frapper le bras porteur de son attaquant pour qu'il lâche son arme ou cela est-il réservé à la manœuvre d'escrime de désarmement ?
> Je comprends l'utilité de l'initiative lors d'un affrontement à distance, comme celui de deux larrons armés de pistolet, à savoir qu'elle désigne celui qui tire le premier. Mais qu'en est-il lors d'une mêlée ? L'initiative n'apporte aucun bonus si j'ai bien compris, puisque chacun des protagonistes jettent ses dés et que l'avantage revient à celui qui a le plus de succès...
Enfin, à tous ces déboires s'ajoute bien sûr l'effet des blessures. Suite à mon duel avec Corner, j'ai manqué de perdre ma jambe mais j'ai une fois encore sorti un 1 sur mon dé de séquelle ! Hélas, je n'ai pas pris le temps de me reposer car mon équipage et moi avons dû combattre dare-dare pas moins de trois navires. Le Pélican ainsi que la frégate et le deux-pont espagnols. On y a laissé des plumes mais, après un abordage sanglant et avec le soutien du pirate sans nom, on en est sorti victorieux. Comme j'ai mené l'assaut avec ma rapière dans une main et une béquille dans l'autre, ma blessure s'est aggravée. Qu'il s'agisse du chirurgien de bord ou de celui du gouverneur de St Domingue, ils voulaient donc me couper la jambe. La blessure étant au niveau de la cuisse, j'ai refusé. Comment courir après un trésor avec toute une guibole en moins ?
Au final, j'ai bien compris qu'être chanceux ne suffit pas à Pavillon Noir. Ce n'est pas viable, d'autant que la chance finit toujours par tourner. Vu comment je galère alors que je suis verni, 'va me falloir demander à mon amie de coucher à gauche et à droite pour retarder l'échéance. Mais avant d'en arriver là, je souhaite tout de même profiter de vos conseils et autres remarques. Ça me sera utile pour l'avenir de mon perso s'il venait à survivre malgré tout.
D'avance, merci.
PS : Afin de ne pas être spoiler sur la campagne, je tiens à préciser que nous venons de visiter le repaire de Vane. Un épisode qui va d'ailleurs m'amener à ouvrir un autre sujet sur la cohésion des Pjs ; "comment gérer les conflits entre les membres du Conseil sans pourrir la table ?". En espérant ne pas abuser.
Salutations à tous les pirates !
Je suis joueur à Pavillon Noir et, en tant que tel, je tiens tout d'abord à saluer Renaud Maroy pour son travail ! J'ai dix parties de ce jeu à mon actif et je prends de plus en plus mon pied au fil des séances. Pour le rôliste que je suis, c'est devenu assez rare pour être souligné car il arrive souvent que je me lasse en tant que joueur. Cela tient en grande partie au fait que j'ai pour habitude d'être maître du jeu, ce qui m'amène parfois à être déçu par les aventures auxquelles je participe. Plus exactement par leur traitement. Je ne peux alors m'empêcher d'imaginer les événements que je mettrais en scène si j'étais le meneur du jeu pratiqué. Par exemple rebondir sur tel ou tel détail du back d'un personnage, approfondir les relations PJs/PNJs, etc. Heureusement, ma bêtise a des limites. Certains jeux me bottent tant et si bien que je n'ai pas le temps de gamberger, trop occupé que je suis à JOUER tout simplement. Pavillon Noir est de ceux-là ! Mon MJ y est également pour beaucoup (faut bien que j'le flatte car il risque de me lire
). Et l'univers de la piraterie m'ayant toujours fait rêver, c'est un véritable bonheur que de pouvoir voguer par monts et par vaux en quête d'aventures. La rigueur historique finit de parfaire l'ensemble. On s'y croirait pour ainsi dire. En un mot : merci !Les remerciements d'usage mais néanmoins sincères mis de côté, j'en viens à parler de ce qui m'amène sur ce forum. J'aimerais solliciter le concours des joueurs de Pavillon Noir qui traînent dans le coin, histoire de glaner tous les conseils possibles quant à la survie d'un perso !
Je m'explique : Notre MJ nous fait jouer la campagne des Cinq Soleils. On en est à notre huitième séances et, comme diraient les djeuns, ça poutre ! J'interprète le capitaine, d'autres le quartier-maître, le bosco et bientôt le second. Tous les Pjs sont évidemment membres du Conseil et ce dernier est pour le moins agité. Bref, on a déjà vécu pas mal de péripéties et la mort n'est jamais très loin. Rien de plus normal pour des pirates me direz-vous, et je suis bien d'accord ! Seulement, nous ne sommes apparemment qu'au quart de la campagne et je me dis qu'à ce rythme là, bah mon perso ne va pas faire de vieux os. Du coup, par curiosité, j'aimerais connaître les expériences vécues sur d'autres tables. Peut-être pourrais-je en tirer quelques astuces pour faire encore un bout de chemin avec mon capitaine ?
Survivre ! Voilà qui est difficile car je ne peux pas vraiment rester en arrière vu mon rôle à bord. Ça aurait vite fait d'être pris pour de la couardise, et à raison d'ailleurs. Crever sur une île déserte ne me tente guère niveau RP. ^^ Ci-dessous un aperçu de mes expériences passées pour mieux comprendre mon appréhension :
- A Basse Terre sur l'île de la tortue, dans l'auberge du marin des sables, j'ai fait la bêtise de me mêler de ce qui ne me regardait pas. Je me suis battu en duel avec Corner, le bosco de Vane. Après que le gus ait égorgé un capitaine espagnol en me regardant dans le blanc des yeux, on était bon pour la baston. Comble de ma connerie, j'ai accepté de l'affronter au couteau alors que je suis un escrimeur confirmé. Je voulais jouer mon flamboyant. Bah j'ai eu tôt fait de me retrouver sur le pavé à pisser le sang !
Je comptais profiter du fait qu'il soit borgne pour l'attaquer sur son mauvais côté mais ça n'a rien changé. Je l'ai blessé au bras droit mais lui m'a couché en deux coups de cuillère à pot (ou plutôt de couteau) en me mettant "coma" dans la jambe gauche. Bing bang badaboum ! J'ai pourtant eu un bol énorme car mes deux dés en dague ont lâché un 1 à chacun de mes jets, et même un double à un moment donné. Sans ça, j'étais mort de chez mort (pour la petite anecdote, c'est le seul perso qui n'était pas de mon équipage qui m'a sauvé la couenne en transformant ce duel en bagarre générale ).- En y repensant d'ailleurs, un autre épisode décisif a été lui aussi bien tendu : le duel avec de Jarnac. La mutinerie de l'Espadon a fini sur le pont car le second et ses suivants se sont retrouvés acculés dans la salle du Conseil. On aurait finit par les déloger mais les pierriers qui s'y trouvaient allaient coûter la vie à de nombreux matelots supplémentaires. J'ai donc accepté d'affronter de Jarnac. En gros, le vainqueur devenait le capitaine. Et bien avec le recul, en se penchant sur l'aspect technique de PN, j'ordonnerais peut-être l'assaut. La mutinerie n'aurait servi à rien si au final de Jarnac m'avait zigouillé. Ce qu'il aurait fait dès le premier tour en me fichant 7 blessures dans un bras si, heureusement, je n'avais pas eu la veine inouïe de faire un triple 5, suivi d'un 6 pour la loca ! Croisée d'épée dans ta trogne, au revoir ! En y regardant de plus près, j'avais tout de même peu de chance de le vaincre puisqu'il était simplement meilleur escrimeur niveau carac.
Tout ça pour dire que Pavillon Noir est un jeu mortel dans tous les sens du terme !
J'ai d'ailleurs quelques questions concernant les règles qui tournent autour de ce sujet :> Lors d'un combat au corps à corps, est-il possible de viser l'adversaire à un endroit donné, via un malus qu'on s'impose par exemple, ou cela dépend-t-il uniquement du dé de localisation ? Peut-on par exemple choisir de frapper le bras porteur de son attaquant pour qu'il lâche son arme ou cela est-il réservé à la manœuvre d'escrime de désarmement ?
> Je comprends l'utilité de l'initiative lors d'un affrontement à distance, comme celui de deux larrons armés de pistolet, à savoir qu'elle désigne celui qui tire le premier. Mais qu'en est-il lors d'une mêlée ? L'initiative n'apporte aucun bonus si j'ai bien compris, puisque chacun des protagonistes jettent ses dés et que l'avantage revient à celui qui a le plus de succès...
Enfin, à tous ces déboires s'ajoute bien sûr l'effet des blessures. Suite à mon duel avec Corner, j'ai manqué de perdre ma jambe mais j'ai une fois encore sorti un 1 sur mon dé de séquelle ! Hélas, je n'ai pas pris le temps de me reposer car mon équipage et moi avons dû combattre dare-dare pas moins de trois navires. Le Pélican ainsi que la frégate et le deux-pont espagnols. On y a laissé des plumes mais, après un abordage sanglant et avec le soutien du pirate sans nom, on en est sorti victorieux. Comme j'ai mené l'assaut avec ma rapière dans une main et une béquille dans l'autre, ma blessure s'est aggravée. Qu'il s'agisse du chirurgien de bord ou de celui du gouverneur de St Domingue, ils voulaient donc me couper la jambe. La blessure étant au niveau de la cuisse, j'ai refusé. Comment courir après un trésor avec toute une guibole en moins ?
Au final, j'ai bien compris qu'être chanceux ne suffit pas à Pavillon Noir. Ce n'est pas viable, d'autant que la chance finit toujours par tourner. Vu comment je galère alors que je suis verni, 'va me falloir demander à mon amie de coucher à gauche et à droite pour retarder l'échéance.
Mais avant d'en arriver là, je souhaite tout de même profiter de vos conseils et autres remarques. Ça me sera utile pour l'avenir de mon perso s'il venait à survivre malgré tout.D'avance, merci.
PS : Afin de ne pas être spoiler sur la campagne, je tiens à préciser que nous venons de visiter le repaire de Vane. Un épisode qui va d'ailleurs m'amener à ouvrir un autre sujet sur la cohésion des Pjs ; "comment gérer les conflits entre les membres du Conseil sans pourrir la table ?". En espérant ne pas abuser.
Pour se qui est de la viabilité de ton capitaine..... Rien ne t'empêche de te battre, mais ton rôle premier sur ton navire est de superviser et quand sa défouraille sec, tu est les yeux et la l'esprit de ton équipage et il y a fort à parier que le combat va tourner court si tu devais y rester. Aucune couardise là-dedans, l'ile déserte est réservé à ceux qui n'ose pas lancer leur équipage au combat (nuance ).
Sinon pour la mortalité de mes joueurs, j'ai tendance à aider quand les choses tournent au vinaigre mais attention, si ils défient tout les gars qui portent une épée, ou si ils se lance à l'attaque d'un fort anglais comme des barbares en se disant qu'ils verront bien une fois sur place..... y'a plus qu'a assumer leur choix
).Sinon pour la mortalité de mes joueurs, j'ai tendance à aider quand les choses tournent au vinaigre mais attention, si ils défient tout les gars qui portent une épée, ou si ils se lance à l'attaque d'un fort anglais comme des barbares en se disant qu'ils verront bien une fois sur place..... y'a plus qu'a assumer leur choix
N'oublie pas d'utiliser tes niveaux de Gloire ou d'Infamie, ainsi que d'éventuels traits de réputation qui vont bien.
Tu peux modifier la loca en choisissant l'action Viser. Tu peux décaler la loca de 1 par tour que tu passes à viser (max 3). ça marche en corps à corps ou à distance. Les opportunités d'escrime sont un meilleur choix (j'ai pas encore l'Art de l'Escrime, donc je parle des règles de base).
Ensuite utilise la ruse voire l'amoralité du pirate...On peut imaginer droguer un adversaire avant un duel, se mettre en position surélévée pour avoir un bonus, se mettre dos au soleil, lui balancer du sable ou son tricorne au visage...
Ta remarque sur l'init est ma foi tout à fait justifiée. Mais peut être que l'on peut comprendre les règles ainsi : j'ai l'init, je n'attaque pas mais je vise. Mon adversaire attaque, je réagis par une attaque (j'ai le droit puisque l'action est différente) et j'ai le bonus à la loca si je gagne l'opposition.
Maintenant il est vrai que PN peut être assez mortel. Soit le Meneur décide d'être plutôt gentil et clément soit il faut s'habituer à remplacer son perso par un autre membre de l'équipage.
Tu peux modifier la loca en choisissant l'action Viser. Tu peux décaler la loca de 1 par tour que tu passes à viser (max 3). ça marche en corps à corps ou à distance. Les opportunités d'escrime sont un meilleur choix (j'ai pas encore l'Art de l'Escrime, donc je parle des règles de base).
Ensuite utilise la ruse voire l'amoralité du pirate...On peut imaginer droguer un adversaire avant un duel, se mettre en position surélévée pour avoir un bonus, se mettre dos au soleil, lui balancer du sable ou son tricorne au visage...
Ta remarque sur l'init est ma foi tout à fait justifiée. Mais peut être que l'on peut comprendre les règles ainsi : j'ai l'init, je n'attaque pas mais je vise. Mon adversaire attaque, je réagis par une attaque (j'ai le droit puisque l'action est différente) et j'ai le bonus à la loca si je gagne l'opposition.
Maintenant il est vrai que PN peut être assez mortel. Soit le Meneur décide d'être plutôt gentil et clément soit il faut s'habituer à remplacer son perso par un autre membre de l'équipage.
Pour se qui est de la viabilité de ton capitaine..... Rien ne t'empêche de te battre, mais ton rôle premier sur ton navire est de superviser et quand sa défouraille sec, tu est les yeux et la l'esprit de ton équipage et il y a fort à parier que le combat va tourner court si tu devais y rester. Aucune couardise là-dedans, l'ile déserte est réservé à ceux qui n'ose pas lancer leur équipage au combat (nuance
Sinon pour la mortalité de mes joueurs, j'ai tendance à aider quand les choses tournent au vinaigre mais attention, si ils défient tout les gars qui portent une épée, ou si ils se lance à l'attaque d'un fort anglais comme des barbares en se disant qu'ils verront bien une fois sur place..... y'a plus qu'a assumer leur choix
goldes
Effectivement, la nuance est importante. En tant que blessé, mon perso aurait donc pu se permettre de rester en arrière sans que son équipage lui en tienne rigueur. Si j'ai bien compris, c'est plutôt au second qu'il appartient en premier lieu de prendre part à un abordage afin de diriger les hommes ?
Pour ce qui est de défier tous les gus rencontrés, l'est clair que l'espérance de vie en pâti. D'autant plus s'il s'agit de duels à mort car même le "vainqueur" peut se retrouver salement amoché, s'il passe pas la rapière à gauche lui aussi. Mon capitaine n'est pas du genre à provoquer tout le monde en duel pour un simple mot de trop, exception faite d'une insulte à sa maman ou d'un outrage dans le genre par exemple ^^. Principalement pour défendre son poste si besoin. Et puis on a déjà à bord un fier Gascon qui est prêt à tirer l'épée pour réparer le moindre affront. Qu'on remette en cause ses compétences et il prend de suite la mouche. Ce n'est pas vraiment compatible avec la franche camaraderie qui lie les marins entre eux.
N'oublie pas d'utiliser tes niveaux de Gloire ou d'Infamie, ainsi que d'éventuels traits de réputation qui vont bien.
Tu peux modifier la loca en choisissant l'action Viser. Tu peux décaler la loca de 1 par tour que tu passes à viser (max 3). ça marche en corps à corps ou à distance. Les opportunités d'escrime sont un meilleur choix (j'ai pas encore l'Art de l'Escrime, donc je parle des règles de base).
Ensuite utilise la ruse voire l'amoralité du pirate...On peut imaginer droguer un adversaire avant un duel, se mettre en position surélévée pour avoir un bonus, se mettre dos au soleil, lui balancer du sable ou son tricorne au visage...
Ta remarque sur l'init est ma foi tout à fait justifiée. Mais peut être que l'on peut comprendre les règles ainsi : j'ai l'init, je n'attaque pas mais je vise. Mon adversaire attaque, je réagis par une attaque (j'ai le droit puisque l'action est différente) et j'ai le bonus à la loca si je gagne l'opposition. Virgile
Vi, je me suis rendu compte que j'ai complètement négligé les traits de réputation. Je savais seulement qu'il en fallait trois pour être un capitaine digne de ce nom. Du coup, j'ai jamais compulsé la liste de tous ces bonus, me contentant seulement d'en mettre de côté pour mon poste... A ma dernière partie, en regardant les traits de réputation de plus près, j'ai bien remarqué qu'il pouvait faire la différence à de nombreuses occasions. Avec 115 en Gloire et 112 en Infamie, je suis dorénavant "capitaine" et j'ai "la chance du héros", le tout à titre posthume éventuellement.
Sinon, utilisant les règles de l'Art de l'Escrime à not'table, viser au corps à corps comme tu le décris est effectivement bien moins intéressant que les manœuvres. Passer un tour à viser en mêlée est clairement du suicide. Pour ce qui est de la ruse pirate au combat, je te suis à 100%. C'est un plaisir que d'imaginer comment être le plus fourbe possible, encore faut-il que cela porte ses fruits.
Maintenant il est vrai que PN peut être assez mortel. Soit le Meneur décide d'être plutôt gentil et clément soit il faut s'habituer à remplacer son perso par un autre membre de l'équipage.
Ah, il faut carrément s'habituer à changer de perso ? *gloups*
Merci pour vos réponses.
Pour se qui est de la viabilité de ton capitaine..... Rien ne t'empêche de te battre, mais ton rôle premier sur ton navire est de superviser et quand sa défouraille sec, tu est les yeux et la l'esprit de ton équipage et il y a fort à parier que le combat va tourner court si tu devais y rester. Aucune couardise là-dedans, l'ile déserte est réservé à ceux qui n'ose pas lancer leur équipage au combat (nuance
Sinon pour la mortalité de mes joueurs, j'ai tendance à aider quand les choses tournent au vinaigre mais attention, si ils défient tout les gars qui portent une épée, ou si ils se lance à l'attaque d'un fort anglais comme des barbares en se disant qu'ils verront bien une fois sur place..... y'a plus qu'a assumer leur choix
goldes
Effectivement, la nuance est importante. En tant que blessé, mon perso aurait donc pu se permettre de rester en arrière sans que son équipage lui en tienne rigueur. Si j'ai bien compris, c'est plutôt au second qu'il appartient en premier lieu de prendre part à un abordage afin de diriger les hommes ?
La Caresse
Il faut bien comprendre que tout ceci est soumis à interprétation!! Un capitaine digne de ce nom peut être un fin tacticien qui commande de la dunette et mène son équipage à la victoire par son sens de la stratégie, ou alors être un guerrier qui motivera ses troupes par sa rage et son sabre implacable...... gloire ou infamie à toi de choisir (les deux en même temps te feront entrer dans la légende mais c'est tendu
).Le poltron est celui qui n'attaquera pas une belle prise parce que un de ses hommes aurais pue être blessé.....
J'espère être clair
