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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Casus 40 122

Forums > Magazine & Site Internet > Parlons du magazine

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Cuchulain

Mon dieu, j'hallucine de lire de tels choses...Je viens lire des sujets sur le JDR et je tombe sur ce genre de délire.

Je suis MJ à imperator, Cthulhu, Joan of arc etc . J'adore les jeux de rôle historiques, je respecte le contexte historique à la lettre pour le pire ou le meilleur.

Je pense que tu serais malheureux, choqué, scandalisé si tu jouais avec nous. Nous detesterions t'avoir à notre table.

Les gens avec qui je joue, sont adultes et arrivent à faire la part du mal et du bien, de la réalité et du jeu, du contexte historique et des moeurs de l'époque concernée.

Quel intérêt de jouer un scénario sur les vikings par exemple, si c'est pour le jouer avec la mentalité de 2022 et surtout de l'écrire en fonction de 2022.

Dans ce cas on peut brûler toute la littérature, peinture, oeuvres artistiques passées.

Pour info, Netflix qui avait ce genre d'approche, licencie en masse suite à des pertes financières records.

Mettre de la politique dans un loisir, c'est la certitude de le flinguer.

Bref ce genre de mentalité, portée par une minorité dans le JDR commence à exaspérer pas mal de monde (je connais un paquet de joueurs).

La censure n'apporte rien sinon l'ignorance.

"La dictature s'epanouit sur le terreau de l'ignorance" G. Orwell.

A bon entendeur.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Kars
  • et
  • Cuchulain
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Steph33

Je pense que tu n'as pas vraiment compris ce que voulait dire Cuchulain, ça n'a aucun rapport avec le contexte historique pour le coup.
Quant à la citation d'Orwell.... C'est une manie de citer Orwell pour tout et n'importe quoi en ce moment.
Netflix ne fait pas réellement de pertes financières records, c'est plus que les résultats ne sont pas à la hauteur de ce qui est attendu, mais rien à voir avec son approche, c'est plus le système d'abonnement qui trouve ses limites, ils ont déjà trop d'abonnements.
Cuchulain n'a jamais parlé d'ajouter de la politique, ce qui est critiqué est qu'il n'y aucun pnj féminin à l'exception d'un seul et qu'il faut lui donner un "orgasme" pour avoir des réponses ce qui est de très mauvais gout.
Bien sur que selon le contexte historique, le traitement des femmes va changer mais c'est pas la question
J'ai surtout l'impression que tu te sers d'une critique pour justifier et servir ton discours, c'est plutôt toi qui apporte de la politique là où il n'y en avait pas forcément.

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Il y a une telle densité de généralisations et de failles logiques dans le message de Steph33 que j'ai du mal à savoir par où commencer. Le pire, dans l'affaire, étant que ledit message n'avait spectaculairement rien à voir avec le problème pointé par Cuchulain. Puisqu'on t'a déjà répondu, je ne vais pas rajouter de sous dans la machine. Je ne répondrai que sur deux points :

Quel intérêt de jouer un scénario sur les vikings par exemple, si c'est pour le jouer avec la mentalité de 2022 et surtout de l'écrire en fonction de 2022.

Beaucoup de films et de jeux vidéo font déjà ça. Ils ne marchent pas trop mal.

De plus, il est assez orgueilleux de prétendre qu'on arrive à respecter un contexte historique donné à la lettre. Même les spécialistes d'une époque passée mettent de longues années à comprendre les mentalités des siècles passées, alors des rôlistes !

Mais le plus important, c'est : si des gens aiment jouer comme ça, pourquoi les critiquer ? Est-ce que quelqu'un t'a critiqué, toi, dans tes pratiques ludiques ? Non. Je ne vois pas l'intérêt de débarquer pour dire de but en blanc à quelqu'un "Nous détesterions t'avoir à notre table", comme tu l'écris plus haut. Il existe un esprit fair play dans le sport avec des notions de respect mutuel, ça devrait être la même chose dans les jeux de rôle : ce sont des phrases qui ne se disent pas.

Jouer et laisser jouer, moi je dis.

Dans ce cas on peut brûler toute la littérature, peinture, oeuvres artistiques passées.

"Tu joues à un jeu de rôle de cette manière, donc tu vas finir par brûler des livres". Heu, j'ai besoin d'expliquer que c'est un saut logique béant ?

Mais par contre, venir dire à quelqu'un "je détesterais jouer avec toi", il n'y a aucune haine derrière et ça ne doit inquiéter personne ?

Il va surtout falloir apprendre à se maîtriser soi-même avant de maîtriser des parties, hein...

Mettre de la politique dans un loisir, c'est la certitude de le flinguer.

C'est sûrement pour ça que le Monopoly, copie d'un jeu conçu pour montrer aux foules les excès du capitalisme, a été un tel échec. (Lien vers Wikipédia).

Bon, ça fait trois points, mais j'ai été trop formé aux plans en trois parties.

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Peut-être peut-on revenir à CB40 ... ?

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Tiens, d'ailleurs, pour remettre une pièce : pour ceux qui ont regardé le magazine (en PDF ou en papier si il est déjà arrivé), qu'est-ce que vous avez préféré dans ce numéro ?

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Un peu comme à chaque fois : les news (surtout celles d'ici et d'ailleurs) qui me permettent de découvrir des choses que j'ai raté sur les forums. La rubrique MJ/PJ only de ce mois-ci m'a bien plu également. Les scénarios, comme d'habitude, je ne les lis pas pour les conserver quand je serai MJ ou joueur.

La rubrique qui m'est le moins utile (et dont je regrette la présence systématique) c'est la rubrique Star Wars.

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Alors moi j'ai deux malaises concernant ce casus belli. Je précise avant tout que j'ai vaguement survolé les scénarii à ce stade (les résumés de la première page), donc excusez moi si c'est hors propos.

Tout d'abord, c'est la seconde fois avec le scenrio mutant et mastermind que je retrouve un scenario déjà proposé lors d'un actual play promotionel (il y a eu un scénario the expanse par le passé). Je respecte que casus belli/bbe fasse la promotion de ses gammes et que casus belli y participe, mais j'ai tout de même une sensation de réchauffé, surtout quand l'actual play gratuit précède le scénario payant (a contrario je n'ai pas eu de soucis avec milwaukee ou l'ombre du seigneur démon qui ont été proposé dans CB avant tout).

Deuxièmement, avec le scénario dont on est le héros, il me semble dommage de ne pouvoir le faire que si et seulement si l'on dispose des règles du système d'origine. Jusqu'à présent je n'avais aucun soucis avec ce mode de fonctionnement, puisque il faut bien un système et que n'importe quel MJ débrouillard peut s'affranchir du jargon des règles pour récupérer l'histoire avec son propre système. Par contre ici en tant que joueur n'ayant pas les règles je suis coincé... C'est dommage. Là encore je respecte que casus belli/bbe mette ses licenses en avant, mais quand je regarde ce scenario en particulier je n'ai pas l'impression de pouvoir l'exploiter sans le livre de base, et c'est dommage.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Griffesapin
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Bankace

je comprends ta remarque sur " une sensation de réchauffé, surtout quand l'actual play gratuit précède le scénario payant" MAIS entre regarder/écouter un actual play dont les joueurs ont choisi une certaine voie ET avoir le scénar et ses données techniques brutes, il y a une grande différence et perso, je trouve cela très bien d'avoir CE scénar justement car cela permet d'avoir le matériel brut alors idéalement , oui, il aurait pu être fourni lors de la PP mais bon... et puis je suis fan d'Arbassin donc pas forcément objectif mort de rire

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Hey, j'avais dit ce que vous avez préféré ! clin d'oeil

Deuxièmement, avec le scénario dont on est le héros, il me semble dommage de ne pouvoir le faire que si et seulement si l'on dispose des règles du système d'origine. Jusqu'à présent je n'avais aucun soucis avec ce mode de fonctionnement, puisque il faut bien un système et que n'importe quel MJ débrouillard peut s'affranchir du jargon des règles pour récupérer l'histoire avec son propre système. Par contre ici en tant que joueur n'ayant pas les règles je suis coincé... C'est dommage. Là encore je respecte que casus belli/bbe mette ses licenses en avant, mais quand je regarde ce scenario en particulier je n'ai pas l'impression de pouvoir l'exploiter sans le livre de base, et c'est dommage.

Si tu parles bien du scénario solo pour Shadowrun 6, appréhender les règles du rigging (pilotage de véhicule et de drone) est tout l'objectif de celui-ci. Ce n'est pas un scénario solo pour être joué sur la plage par quiquonque, c'est un outil pédagogique pour aider les meneurs, comme les joueurs de Shadowrun 6 à comprendre comment tout ces règles fonctionnent. C'est plus une aide de jeu qu'un scénario solo (c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'est pas dans la partie scénario et donc en couleur).

(en fait, il reprend le principe de celui pour decker, publié il y a plusieurs années et maintenant dispo, adapté à SR6, sur le site shadowrun-jdr.fr)

Pour le contenu BBE vs "pas BBE", il faut garder en tête qu'entre l'actualité, ce que le réadac a chef a sous la main pour un numéro, ce qui l'a déjà repoussé (et qui doit sortir) et les problèmatiques de droits intellectuels, le contenu du magazine peut varier, mais est souvent dicté par les conditions. Pour la sortie d'Alien en VF, il y avait un scénario et un B&A, ce qui, au final, représentait bcp de places pour un jeu "non-BBE". Personne ne s'en plaint ou n'a remarqué. A l'inverse, quelques années avant, que Casus a fait pareil pour Pavillon Noir, les gens "trop de jeu BBE"... Peut-être un problème de perception plaisantin ?

En outre, BBE est un acteur important du marché et sort beaucoup de produits, dont des gammes très plébiscité. Si CB était entièrement indépendant de l'éditeur, le contenu dédié à ses jeux ne seraient probablement assez importante également.

Personnellement, j'ai soumis pas mal de contenu, notament des scénarios pour Warhammer et Alien, sans jamais recevoir une réponse négative "car, ce n'est pas un jeu BBE". Et, à ce jour, en tant que membre de la rédaction, je n'ai également jamais vu un contenu être repoussé pour mettre la priorité sur un contenu BBE. (généralement, c'est plutôt repoussé pour faute de place ou justement parce que l'actualité impose de mettre un autre contenu).

(Le problème des scénarios d'AP est, je pense, également très subjectif. Certaines personnes sont probablement très contente de retrouver justement ceci dans les pages de Casus, soit parce qu'elles n'ont pas visionnées l'AP, soit parce que reprendre le récit depuis l'AP n'est pas toujours simple. Personnellement, je trouve que c'est bien que l'auteur du scénario, qui a dû y travailler soit rémuné et voit son contenu publié. En outre, l'AP faisant office de playtest, ça donne également un scénario éprouvé).

Pour en revenir à l'équilibre du contenu, une qualité que j'apprécie à ce CB40 est la place relativement réduite donnée à l'indéboutable medfan des familles. Un scénario Laeltih, une aide de jeu Gargoilles et et Donjonzedragon, c'est déjà bcp, mais c'est finalement moins que d'habitude.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Griffesapin
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Steph33

D'autres ont déjà répondu donc je ne vais pas être redondant et reprendre leurs arguments.

Je reprendrais juste sur 'l'histoire" quel que soit l'époque : tu vas plaquer les préjugés de ton époque sur la période que tu étudies ou avec laquelle tu joues. Probable que dans 100 ans les historiens regarderont nos historiens avec condescendance et les excuseront en se rappelant que nous n'avions pas toutes les techniques dont il dispose grâce aux avancées scientifiques, et secouront la tête en voyant les préjugés sexistes et ethniques avec lesquels nous avons analysé l'histoire... Si tu prends le grand Zimbabwé par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Zimbabwe et que tu lis toutes les théories qui ont étés pondus dessus car personne ne voulait admettre que des "noirs" aient pu construire de telles ,choses. Aujourd'hui ça parait hallucinant un tel déni... (et le dernier bouquin niant l'origine Bantou paru dessus date d'il y a 40 ans ce qui n'est pas si ancien...) Donc encore une fois, n'importe quel fait est analysé en fonction de sa grille personelle (un même fait vu par L'humanité et le Figaro n'aura à mon avis pas du tout la même analyse pour schématiser).
Mais ce n'est pas grave, ta réaction épidermique montre bien que le sujet perturbe et divise. Le jdr comme n'importe quel média est influencé par la société qui l'entoure. Et petit à petit la place de la femme dans les jeux de rôles, comme celle des "minorités" également pose question, interroge, bouscule nos habitudes. Je préfère largement me faire attaquer avec véhémence plutôt qu'ignorer.

Petit à petit la communauté rôliste se met à penser que quand on joue avec quelqu'un : c'est mieux quand il passe un bon moment et qu'il ne se sent pas mal à l'aise, et qu'arrêter de dénigrer des cultures non occidentales à grand coups de poncifs datés c'est mieux, idem pour les gens dont la sexualité ou la façon de vivre diffèrent de la moyenne des gens (en version courte : "bienveillance" et "inclusivité"). Ca rage pas mal, ça s'outre et ça se drape dans sa diginité, c'est sûr. Mais les trolls aboient et la caravane avance. Allez un petit article qui donne le sourire pour finir :
https://gusandco.net/2022/05/22/donjons-dragons-jeu-role-diversite/

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Mais ce n'est pas grave, ta réaction épidermique montre bien que le sujet perturbe et divise. Le jdr comme n'importe quel média est influencé par la société qui l'entoure. Et petit à petit la place de la femme dans les jeux de rôles, comme celle des "minorités" également pose question, interroge, bouscule nos habitudes. Je préfère largement me faire attaquer avec véhémence plutôt qu'ignorer.

Moi, je trouve ça grave - ou du moins, je n'ai aucune intention de m'habituer à ce type de climat dans une discussion.

Comprenons nous bien : je n'irai pas jeter la pierre à Steph33, qui n'est ni le premier ni hélas le dernier à répondre impulsivement sous le coup d'une émotion négative et à tenir des propos excessifs dans une discussion en ligne. Ça arrive à peu près à tout le monde, moi compris.

Mais pour que l'existence d'un espace de discussion public quelconque garde un sens, il faut que chacun apprenne à écouter et à se maîtriser, sans diaboliser les autres. Je suis bien sûr que personne ici ne pense être le méchant de l'histoire qui va pourrir la discussion, pas plus ici qu'ailleurs. Seulement, dès lors que, sous le coup de l'indignation, de la colère, d'un sentiment d'injustice, etc. on se croit autorisé à tomber dans la violence verbale et/ou à perdre le sens des proportions, on pourrit la discussion.

Alors, d'accord, plusieurs facteurs nous poussent à ça :

  • Le principe d'une discussion par écrit, même avec des émojis, occasionne davantage de malentendus qu'une discussion de vive voix et peut, par ailleurs, conférer un sentiment d'impunité (de plus en plus trompeur à mesure que les technologies et le cadre juridique du Web s'affinent).
  • On s'adresse souvent à des inconnus qu'on n'a jamais croisés IRL. Or la société actuelle, bizarrement, a tendance à nous pousser à accorder moins d'attention à une personne inconnue qu'à quelqu'un qu'on connaît, alors même que cette personne inconnue est peut-être le type qui a conçu le métro dans lequel on s'est déplacé le matin, ou vérifié que le siège sur lequel on est assis respecte les normes nécessaires pour ne pas céder sous notre précieux fessier, ou charrié les yaourts qu'on a trouvés au supermarché la veille. On a tous une dette les uns envers les autres.
  • Souvent, on répond à la va-vite, parce qu'on case la consultation des forums et des réseaux dans des interstices de temps libre où on cherche à se détendre. Or une discussion avec des inconnus en désaccord avec nous sur des sujets importants et que souvent personne ne maîtrise à fond est une activité qui n'a rien de simple. Du coup, on a vite tendance à jouer la surenchère parce qu'on cherche simplement à se défouler et à se faire du bien à l'amour-propre, au lieu d'écouter. Or chacun arrive ici avec son expérience de la vie, ses études, sa formation pro, sa vision du monde, etc. et ça peut donner plein d'échanges intéressants autres qu'une bagarre de taverne. Une citation de Joubert que j'aime beaucoup : "Le but de la conversation ne devrait pas être la victoire, mais l'amélioration." C'est un peu pompeux mais ça dit tout.
  • Et cette approche à la va-vite qui tend au clash est encore encouragée par les interfaces actuelles, entre la rapidité intrinsèque à la technologie (c'est beaucoup plus rapide de poster une phrase stupide que d'élaborer un message nuancé, alors tournons sept fois les doigts au-dessus du clavier...) et les systèmes qui favorisent des réactions binaires et émotionnelles, "j'aime/j'aime pas", pouce haut/pouce bas... au lieu de nous encourager à nous exprimer de manière nuancée, parce qu'en vrai c'est rarissime qu'on soit 100% pour ou 100% contre un message... et que c'est très fréquent qu'un message nous inspire non pas un "j'aime/j'aime pas" mais plutôt une réaction d'approbation dans sa première phrase, de l'indignation dans la seconde, un truc qu'on comprend pas du tout dans la troisième et un machin sur lequel on est prêt à négocier un avis dans le dernier paragraphe.

Et c'est dommage, parce qu'on arrive tous et toutes ici avec l'envie de parler d'un loisir qu'on aime, et aussi tout bêtement parce qu'on a tous envie de parler à des gens (surtout après trois confinements, deux quarantaines et une journée de boulot).

Pour en revenir enfin au sujet, je pense que nous devons vraiment tous nous méfier de ce type de réaction épidermique et ne jamais l'accepter, de la part des autres et de notre part à nous-même. C'est sans doute parce que je suis amené à réfléchir un peu sur ce type de sujet par mon travail, mais je pense que l'attitude qui consiste à dire : "Je fais gueuler les autres, c'est pas grave, je m'affirme" est peut-être un bon moyen de se préserver à court terme dans le feu de l'action face à un interlocuteur agressif, mais n'est pas une bonne idée à moyen et long terme. Il ne faut pas laisser la discussion se polariser de manière binaire et se crisper. Ça bousille le lien social et chacun repart avec des préjugés renforcés au lieu d'avoir l'occasion de les dépasser. Evidemment, on ne peut pas non plus s'acharner "quand ça veut pas" ; je veux juste insister sur le fait qu'il ne faut pas s'habituer à ce type d'échec de communication.

Je pense que Steph33 a réagi excessivement au message de Cuchulain parce qu'il est arrivé sur cette discussion avec des craintes apparemment partagées par ses connaissances IRL, et qu'il les a plaquées sur le message en croyant y reconnaître l'objet de ces craintes. Autrement dit : il a cru que Cuchulain voulait faire une entorse au contexte historique à cause d'une motivation politique et tentait d'imposer de jouer un PNJ féminin de manière anachronique pour respecter une morale du XXIe siècle. On est quelques-uns à avoir répondu sur l'aspect historique parce que c'est intéressant aussi, mais, en réalité, la remarque de Cuchulain n'avait rien à voir avec le contexte historique du scénario Chroniques oubliées Contemporain de Casus 40*.

En effet, Cuchulain était simplement mis mal à l'aise par la façon caricaturale dont était représenté un personnage de prostituée, et par la mnière dont le scénario obligeait les PJ à avoir un rapport sexuel avec elle pour obtenir une info importante pour la suite de l'histoire, sans prévoir d'autre moyen d'y parvenir.

Dans un jeu à l'ambiance réaliste, à mes yeux, c'est clairement un détail qui me choquerait aussi, parce qu'un minimum d'infos sur les prostituées suffit pour dépasser ce type d'image caricaturale.

Or "Join Nirvana" est un scénario qui se revendique d'une ambiance pulp, donc qui émule un type de fiction où les personnages sont des archétypes souvent outrés et parfois un peu surannés. Et le chapeau au début du scénario précise qu'il doit y avoir "une ambiance psychédélique". Alors ?

Alors, en lisant le scénario (parce qu'entre temps je me suis abonné et j'ai le PDF de Casus 40**), j'ai l'impression que le texte me souffle le chaud et le froid. D'un côté, je vois ces recommandations sur l'ambiance, et de l'autre on est dans un contexte contemporain (ONU) qui débouche assez vite sur un retour dans les années 1960, avec la guerre du Vietnam... bon. Personnellement, ce n'est pas le type de moment historique où j'aurais envie de jouer en mode pulp, mais il y a pléthore de films d'action à deux sous qui s'y déroulent, donc il y a moyen d'y jouer avec en tête des références d'un degré de réalisme documentaire très restreint ^_^

Du coup, bon, un PNJ de prostituée nymphomane, mettons. Pas le genre d'ambiance pulp ou d'humour à mon goût, mais rien de bien méchant. Disons que je trouve ça d'un goût douteux, mais que c'est réussi au sens où ça émule bien l'ambiance de films où on peut trouver ce type de clichés d'un goût douteux dans la mise en scène des prostituées.

Là où c'est plus embêtant, c'est que ce soit le seul PNJ féminin nommé dans le scénario. Là, ça fait beaucoup, c'est maladroit. Très clairement, c'est le genre de scénar que je ne pourrais pas envisager de faire jouer ou même de faire lire à ma compagne ou à mes joueuses (il y en a une proportion importante dans mes groupes de jeu habituels) sans ajouter d'autres PNJ féminins un peu mieux valorisés.

Là où on a de la chance, c'est qu'on est en présence d'un scénario de jeu de rôle, donc c'est le genre de maladresse qui est archi facile à corriger selon les besoins de chaque groupe de jeu, et donc on peut quand même se servir du scénar. Là où dans un jeu vidéo, on ne pourrait rien faire (enfin si : un mod). Donc ce n'est pas du tout un défaut rédhibitoire, mais ça ajoute du boulot au MJ.

* Vous voyez, je suis dans le sujet, si, si !

** Quand je disais que j'étais dans le sujet... On me croyait pas... et là, bim ! rebondissement !

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Cuchulain
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belaran

Pour te répondre et revenir au sujet :

Les Nouvelles d'ailleurs (pour l’info internationale mais ça, c'est à chaque numéro)

Le scénario Le Réveil D’hypnos d’Arbassin (parce que j’aime ce que fait ce bonhomme)

L’Aide de jeu - Une gargouille, une baguette (parce qu’à la simple lecture ça donne plein d’idées)

L’Aide de jeu - Chroniques Oubliées Évolution (parce que c’est top du début à la fin et que COC est un bijou)

L’Entretien - Jean Balczesak (parce que c’est l’un des noms qui ont bercé mes jeunes années de jdr)

[édit :si vous pouviez éviter de faire et de nourrir du Hors sujet, merci on a compris vos propos et votre pensée

et pour Cuchulain: citer un article qui se base sur un article du New york Times ^^ c'est quand meme un média hyper progressiste engagé dont la rédaction par exemple a annoncé mettre une majuscule à «Black» pour la refuser à «white» comme traitement neutre on a vu mieux... ]

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[édit :si vous pouviez éviter de faire et de nourrir du Hors sujet, merci on a compris vos propos et votre pensée

et pour Cuchulain: citer un article qui se base sur un article du New york Times ^^ c'est quand meme un média hyper progressiste engagé dont la rédaction par exemple a annoncé mettre une majuscule à «Black» pour la refuser à «white» comme traitement neutre on a vu mieux... ]

Griffesapin

C'est gentil de dire aux gens de revenir au sujet puis de repartir toi-même sur un hors sujet en déclarant des énormités au sujet d'un journal reconnu comme l'un des plus prestigieux titres de presse des Etats-Unis. En plus en lui reprochant de ne "pas être neutre", ce qui est un non-sens en termes de journalisme professionnel.

Pour rappel, aucun journal n'est censé être "neutre" : les journalistes pro doivent rapporter les faits avec exactitude, mais ils ont toute liberté de s'engager politiquement dans les analyses qu'ils en donnent ensuite. Si tu veux plus de détails sur l'éthique professionnelle journalistique, tu peux jeter un oeil au Code of Ethics de la Société des journalistes professionnels des Etats-Unis, ou, pour la France, à la Charte d'éthique professionnelle des journalistes (dont la première version remonte à 1938).

La notion de "neutralité" s'est répandue sur le Web probablement à la suite de la création de Wikipédia, sauf que, et c'est un Wikipédien de longue date qui te le dit, même sur Wikipédia ce mot n'est employé que dans un sens bien précis, dans le principe de "neutralité de point de vue", souvent mal compris, qu'on ferait bien d'aller lire au lieu d'employer le mot "neutralité" à tout berzingue. Egalement pour rappel, Wikipédia est une encyclopédie qui s'adosse au savoir bâti par la communauté scientifique. Il n'y a aucune "neutralité" en l'air, ça n'existe pas.

C'est un autre exemple de sujet qui donne lieu à beaucoup d'approximations dans les discussions en ligne, et c'est important de se renseigner pour ne pas hurler à la partialité sans raison.

Et je remarque que, pour la énième fois, c'est toi qui rebalances une remarque sur le thème de la couleur de peau, le tout hors sujet. Je t'avoue que ça me met mal à l'aise. Ça tourne à l'obsession, là troublé

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Griffesapin
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Tybalt

"C'est gentil de dire aux gens de revenir au sujet puis de repartir toi-même sur un hors sujet" : tu as raison, c'est vil.

Ce qui est une énormité c'est d'imaginer que parce qu'un journal est prestigieux (comme le Monde chez nous) il faut prendre comme argent comptant ce qui y est écrit.

et l'exemple que je cite n'est qu'un exemple visible du traitement factuel de certaines questions politiques dans ce journal: inutile de te voiler la face et donc tout article doit être lu avec à l'esprit qu'il y a un parti pris éditorial idem quand tu lis un article de Libé ou de Valeurs actuelles en France.

la question est de savoir pourquoi toi, tu aurais préféré que je parle de l'anti-trumpisme du NYT à l'époque par exemple plutot que de ce choix Black / white ? en quoi cela te dérange ? il ne faut pas parler de ce choix éditorial ? pourquoi ?

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[MODO]
Je crois qu'on a pas été assez clair visiblement ...

Désormais les prochains messages qui le traitent pas strictement du sujet Casus Belli 40 seront supprimés.

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Pour te répondre et revenir au sujet :

Les Nouvelles d'ailleurs (pour l’info internationale mais ça, c'est à chaque numéro)

Le scénario Le Réveil D’hypnos d’Arbassin (parce que j’aime ce que fait ce bonhomme)

L’Aide de jeu - Une gargouille, une baguette (parce qu’à la simple lecture ça donne plein d’idées)

L’Aide de jeu - Chroniques Oubliées Évolution (parce que c’est top du début à la fin et que COC est un bijou)

L’Entretien - Jean Balczesak (parce que c’est l’un des noms qui ont bercé mes jeunes années de jdr)

[édit :si vous pouviez éviter de faire et de nourrir du Hors sujet, merci on a compris vos propos et votre pensée

et pour Cuchulain: citer un article qui se base sur un article du New york Times ^^ c'est quand meme un média hyper progressiste engagé dont la rédaction par exemple a annoncé mettre une majuscule à «Black» pour la refuser à «white» comme traitement neutre on a vu mieux... ]

Griffesapin

Merci ! C'est intéressant ta réponse, car elle confirme (avec la limite de la statistique à une personne) que ce sont les scénario et les aides de jeux qui sont très appréciés (après les news). Je suis également très content de l'initiative de Mehdi sur COC. Je pense, d'une manière général, qu'il faut libérer le jeu des profils et des voies, afin de le rendre plus générique et l'éloigner encore plus du "plus célèbre jeu de figurine tactique qu'on prend trop souvent pour un jeu de rôle*". Il faut conserver cette approche pour le coté initiation, mais offrir des alternatives compatibles (comme l'a fait Mehdi) pour nous les "grands" content

* Parfois, pour arrêter un troll, il faut en lancer en un autre...

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Tybalt

Pour continuer sur l'histoire de la prostituée (oui je persiste et je signe) je ne suis pas d'accord avec l'histoire des "archétypes pulps". Quel que soit le jeu ou le style de jeu, on choisit (délibérément ou pas) les personnages que vont rencontrer les héros de son histoire. Et la femme (prostituée ou pas) qui couche avec le héros qui grâce à ses talents au lit lui soutire des renseignements c'est dans James Bond et ses imitations plus ou moins conscientes. Si je prends les films qui ont relancé le Pulp au cinéma : Indiana Jones. Dans le 1er : Marion est loin d'être une p*** et est un personnage relativement indépendant et "fort".
Epoque oblige : elle a quand même besoin du héros mâle pour se sauver mais c'est loin de l'héroïne évaporée ou de la fille avec qui le héros couche pour avoir un info cruciale. Dans le 2e le personnage féminin est amusante mais guère valorisante pour la gente féminine : c'est une cruche qui se fourre dans les ennuis et qui passe son temps à hurler de peur. Toutefois elle ne se jette pas non plus dans les bras du héros à la première occasion ? Dans le 3/ : le dr Elsa est assez ambigüe et si elle couche avec le héros pour arriver à ses fins, son rôle ne se limite pas non plus à ça.. Le 4e... N'a pas existé (c'est un faux plaisantin). Si je prends une trilogie plus récente : la Momie par exemple. (même le 3 oui) : l'héroïne est maladroite et fond pour le héros mais elle est intelligente et courageuse. Rocketeer ? Pareil !
Je suis fan de Tarzan par exemple : dans les premiers romans écrits au début du 20e siècle, Jane est certes plusieurs fois sauvé par Tarzan mais plusieurs fois elle fait preuve de courage et de détermination et dans certains romans se débrouille dans la jungle grâce aux enseignements de Tarzan... Il y a des femmes fatales qui craquent pour le héros (oui c'est un archétype pulp ça entièrement d'accord) du genre La (c'est son nom), grande prêtresse d'Opar par exemple. Mais même dans un bouquin paru en 1913 (!) elle a un rôle plus développé que la p*** dans ce scénario...

Aussi, et c'est mon opinion et je la partage : quel que soit le style que l'on prend : fantasy, pulp, historique, sf, fantastique, horreur, super-héros, etc. il y a toujours moyen qu'un personnage féminin ne soit pas réduit à un attrait sexuel pour le(s) protagonistes. Je ne dis pas qu'il faut des femmes absolument ou des personnages non-européens*. Je dis que : lorsqu'un personnage féminin est présent, j'estime qu'il est important de nos jours qu'il ne soit pas réduit à un objet sexuel. Autant dans une oeuvre datant d'il y a 10-15-20 ans et plus ça ne me choquerait pas des masses (O tempora o mores), autant de nos jours, et dans un journal aussi "grand public" que Casbé ? "Transmettre la flamme" je ne pensais pas que ça suggérait ça ? moqueur

Et je remarque que personne n'a réagi à ma suggestion : résumez la scène qui est choquante à mes yeux à un membre du sexe féminin de votre entourage et voyez si) ça la perturbe ? Je doute qu'en lui disant : "bon alors tu vois c'est du pulp alors en fait ça passe hein ?" clin d'oeil

*cf le gloubi-boulag culturel que nous sortent les séries fantasy actuels où dans un truc se déroulant dans l'équivalent du nord de l'Europe médiévale on trouve des personnages non caucasiens sans que personne ne remarque la différence et ce sans explications cohérentes. Un huis-clos dans un monastère cistercien avec des femmes ça n'aurait aucun sens ou sur un navire de Christophe Colomb... De même que dans une production se passant... Pff mettons en afrique sub-saharienne au VIIe siècle ça me ferait bondir de voir un acteur caucasien sans aucune explication cohérente.

ps : je dois être un lapin de 6 semaines, mais le reproche "c'est un journal hyper-progressiste" je... Euh ? Pfff non rien laissez tomber je vais pas relancer le débat. Mais les bras m'en tombent sincèrement...

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Casus belli fait partie de mes souvenirs de roliste commencés en 1984. Je lisais également dragon radieux.

C'est grâce à lui que j'ai connu certains jeux, que j'ai découvert l'existence de ce lieu "magique" appelé l'oeuf cube (1985), que j'ai pu trouver un club de JDR lorsque j'ai demanagé en 1986, et me faire de supers copains.

Et enfin , le plus important, grâce à ce magazine, garder une fenêtre sur le rêve, sur ma jeunesse , sur le JDR (alors que je ne pouvais plus jouer), lorsque j'ai rempli mon contrat de 10 ans d'armée, sur divers théâtres d'opérations lointains, où j'ai contemplé des choses bien plus choquantes qu'un scénario.

Donc longue vie à casus belli, à la liberté de création, et de pensée.

Cordialement.

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Concernant le n°40 (mais je fais la réflexion que c'est un peu la même chose à chaque fois du coup), je passe pas mal de temps sur les news du monde de l'édition (du fait je suis déçu quand il y a des impasses volontaires de l'équipe éditoriale), sur les aides de jeux, les aides de jeux (surtout) et l'étagère du rôliste.

Dans le n°40, l'article sur Notre Dame est vraiment bien : avec un peu d'adaptation il peut servir dans plein d'autres cadres ; un cran en poil en dessous mais clairement au -dessus du lot : "adopter une campagne du commerce" (je dis un poil en dessous car une bonne partie m'est connue, mais c'est toujours utile de redire et de faire découvrir des principes généraux)

Il y a des trucs moins bien, mais sans me censurer, vu surtout que beaucoup de choses ont été dites, je ne vais pas remettre une pièce content