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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Contes de l'automne 1: Six lances silencieuses 47

Forums > Créativité

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Celle-ci esy pour tout les pirates !

De rives en rivages

On dérive de rives en rivages

On ravage de villes en villages

Nos coups de canons éclatent les cages

Coulent caravelles, déclenchent naufrages

Et la mer écarlate témoin du carnage

Pour se purifier nous balance un orage

Advient que la vigie avise une voile au loin

Qui malavisé ne veut verser l’usage

On aborde le bateaux bondé de butin

On abat le capitaine, on bat l’équipage

Enfin pour l’histoire on laisse un témoin

On prend ce qu’on veut et on plie bagages

Et on claque nos écus en jeux et en catins

On réclame au caviste une cuvée de bel âge

Dès qu’on cale nos culs on cuve le rhum brun

Et c’est face au vent qu’enfin on se soulage

On dérive de rives en rivages

On ravage de villes en villages

Nos coups de canons éclatent les cages

Coulent caravelles, déclenchent naufrages

Et la mer écarlate témoin du carnage

Pour se purifier nous balance un orage

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Ecoutez, n'entendez-vous pas ces chants enchanteurs?

Chants enchantés des oiseaux

Au son du chant du coq chacun se lève aussitôt

Quand les défunts se confient le corbeau croasse leurs mots

La colombe qui roucoule calme rancœurs et querelles

Que de messages d’amour trisse la belle hirondelle

L’aigle glatit glorieux et aiguise son regard

Chouette cachée qui chuinte pourchasse les cauchemars

Si le hiboux hulule et élève l’esprit alerte

Le vautour lui avale la chair pourrie et verte

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Nous conterons ce soir ce qui arrive à ceux assez chanceux pour croiser un lutin

Bulbe féerique

Saviez-vous que parfois, au détour d'un chemin

On trouve une citrouille verte, habitat d’un lutin

Si vous lui apportez du pain et du bon vin

Il fabriquera pour vous un objet de ses mains

Et si vous lui montrez des matériaux précieux

Vous verrez bientôt une lueur dans ses yeux

Car travailler le rare le rend vraiment heureux

Il fabriquera pour vous un objet merveilleux

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Allons faire un tour, si vous le voulez bien, du côté d'un royaume enchanté

La Cour Sylvestre

Au fond de la forêt les arbres abritent une bien belle bande.

Une infinités de nymphes folâtrent dans les fourrés des satires dont l’ivresse rivalise leur soif de sensualité.

Adorables dryades, elfes flamboyants et fantastiques fées chahutent en chantant des choses que l’on chuchote caché. Alors les lutins claquent du luth et du violon une mélodie libre d’elle-même qu’un centaure sans tord suit d’un dissonant accord.

Dans une ronde rigolent farfadets et korrigans, kobolds et korreds et quantité de convoyeurs de quatre cents coups.

Les arbres ébrouent leur branches de bonheur et les bêtes batifolent et s’ébattent quand le bruissement des buissons sonne le début du banquet.

Princesse, Prince et Peuple partagent pitance et perpétuent par là la promesse de pérennité des premières peuplades.

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Oyez mes amis, ce soir la belle histoire d'un laquais plein de ressources

Le laquais loquace et le loquet du loqueteux

Il était un laquais loquace qui avait l’ordre de délivrer la lettre de l’alliance nouvelle à l’importance capitale. Il se dépêcha pour emprunter la poterne du pont du palais des princes et accomplir sa peine.

Il ne s’attendait pas à ce qu’un loqueteux lui claque le loquet par devant lui avec telle violence. « Allonge l’or et je libère le loquet ! » disait-il une lueur de malice dans l’œil.

Le laquais le héla « La lettre que je délivre est telle que nul ne peut me ralentir, là ! Reluque l’insigne de l’urgence et libère ton loquet ! »

Et le loqueteux hilare lui dit : « Je ne lis pas les symboles et je laisse le loquet là où il est à moins que ne luise l’or ».

Las et en colère le laquais réfléchit à la solution pour faire lâcher cet intolérable larron. Il parla alors avec calme: « Vois donc mon escarcelle qui brille de plus belle, pleine de l’or voulu. Allons, le voilà, libère le loquet, l’argent est là ». Mais le loqueteux malin ne se laissa pas leurrer et laissa planer le silence.

« Allons » reprit le laquais « je laisse l’escarcelle là pleine de l’or et je recule, elle est à toi. Libère le loquet et laisse moi délivrer ma lettre, je te livrerais en plus une livre d’argent lors ma mission accomplie ». Il posa alors l’escarcelle et recula lentement.

Le loquet se libéra et le loqueteux se glissa par la porte. Là, le leste laquais le plaqua et le larda d’une multitude de lourdes claques et de quolibets. « Voilà tout l’or que tu auras loqueteux, laisse-moi passer et n’oublie pas la leçon ! ».

Ainsi le laquais loquace délivra sa lettre et l’alliance se conclue dans la liesse. Quand au loqueteux, on le trouva encore à sa poterne qui jamais plus ne fût close.

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Laissez moi vous conter l'histoire d'un jeune élémentaire qui aime la musique

Fifre flûte (l’être fait d’air fédère)


Fifre fils de courant d’air

Sifflote facile, d’un air fier

Gonfle face à la musique

Farfouille flûte fantastique !

Fifre souffle sans s’essouffler

Fa sol fa si, facile de siffler

Foule flaire fête, foule afflue

S’esclaffe de façon farfelue

Son fa fécond frétille

Son si sonne sans soucis

Si son sol s’entortille

Son si frêle ré frémit

Il franchit les trous

Souffle dans l’embout

Fait flotter la flûte

S’incline et salute

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Parlons ce soir, si vous le voulez bien, d'un parangon parmi les lapins

Amael, le lapin légendaire

Lapin élancé à l’allure altière

Lapin effacé, timide lumière

Dans ton terrier assis sur ton canapé vert

En famille tu partages douceurs et thé amer

Entouré de tes proches, tes amis et ta mère

Tu t’extasies de ce théâtre qui te rend si fier

Bel ami lapin qui hèle son prochain

Et vainc timidité pour celle qu’il aime bien

Mélomane mystérieux tu portes au fond de toi

Mille musiques imaginée de ton âme de Roi

Malgré toute la colère que t’inspire les heurs

Dans le bruit de tes bonds abonde le bonheur

A travers les terriers tu coures le multivers

On t’appelle Amael, le lapin légendaire