La pitance dans les jeux de rôle 139
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Tout à fait, ou même n'importe quelle époque ancienne, avec la guerre ou les récoltes sont confisquées et la maladie se rajoute. Sans parler de la Soudure agricole.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soudure_(agriculture)
Une ville confinée suite à une épidémie, genre Marseille, ou la nouriture ne vient plus.
Une ville en état de siége. Il y a matiére à faire une campagne avec ces thémes.
- Rankkor
Pour ce genre de cas je pense qu'il est intéressant de tourner vers les principes de "This war of mine", que ce soit en jeu de plateau ou jeu vidéo, qui illustre très bien ce qu'il se passe dans une ville moderne en état de siège...
- Patrick
Extrait à lire : L'Éveil du Léviathan (The Expanse t. 1)
Le prologue avec Julie Mao est exactement dans le théme, enfermée dans sont caisson 8 jours. Peut-être privée de nouriture plus longtemps pour arriver sur Eros. (La rêgle du jeu semble adéquate à cet extrait)
Elle n'a plus d'eau au 6e jour.
L'auteur note aussi le manque d'activité musculaire qui l'affecte.
Je m'étais dis que je n'interviendrais plus, mais bon... voici un lien d'un article de La Presse, un important journal au Québec, relatant l'histoire d'un homme qui a dû survivre pendants plusieurs semaines dans l'immensité des forêts du Nord québécois. Dans ces forêts, le problème n'est pas de trouver de l'eau (il y en a partout), mais bien de se nourrir.
Lisez l'article et pensez à vos histoires de jeûne pendants des mois en ne buvant pratiquement que de l'eau. Deux choses à signaler :
- l'homme était blessé. Évidemment ça a énormément compliqué sa situation.
- l'homme était un habitué de la vie en forêt et était armé d'armes à feux. Ici aucunes armes telles que des arcs. Ceci simplifie d'une certaine façon sa capacité à chasser.
Malgrer tous cela, la phrase de l'article qu'il faut retenir est :
Je fouillais autour du campement et je mangeais ce que je trouvais, des champignons, du lichen, des écureuils, des perdrix. Mais je ne trouvais pas assez de nourriture pour compenser l'énergie que je dépensais pour la chercher. Ça ne marchait pas. Je me voyais dépérir.
LÀ est toute la question de la survie en milieu sauvage. La capacité à trouver de la nourriture sans en dépenser plus en énergie lors de la recherche. Il a été forcé de manger son chien au bout de 60 jours malgré toute son affection pour son compagnon à quatre pattes. On est loins du 382 jours ! Je serais curieux de savoir ce qu'il aurait à dire dans cette conversation ?
Cet exemple est pour démontrer que votre discussion sur la capacité d'un humain à jeûner est à mon avis beaucoup plus un mode de vie "moderne" que de la capacité réelle à survivre sans nourriture en milieu inhospitalier et sauvage. Milieux auquels la majorité des PJ d'un jeu de rôles seront confrontés bien que je n'élimine pas totalement le fait qu'un PJ pourrait se retrouver à jeûner volontairement pour une raison X liée à son historique de personnage.
Enfin... voilà ma parenthèse.
- Patrick
1/2
Avant de parler de cet article fort interessant, je vousdrais savoir pourquoi vous n'arrivez pas à lire/comprendre ce que j'ai écrit et développé auparavent, au point d'en dire n'importe quoi !! C'est désobligeant, donc je vais le réécrire visiblement cmme ça vous pourrez faire l'effort nécessaire.
- Le jeune devient dangereux dés que vous n'avez plus de réserves de graisse (IMC18).
- Le jeune devient dangereux dés que vous n'avez plus de réserves de graisse (IMC18).
- 382 jours c'est une fois et sous controle médical et naturellement le patient avait beaucoup de réserves de graisse, il est passé de 207kg à 82kg, et donc sa santé s'est fortement améliorée.
- 382 jours c'est une fois et sous controle médical et naturellement le patient avait beaucoup de réserves de graisse, il est passé de 207kg à 82kg, et donc sa santé s'est fortement améliorée.
Voici un des articles relatant cette histoire au Guiness book des records de 1971.
Comment a-t-il pu survivre 382 jours sans manger? L'incroyable histoire d'Angus Barbieri
Donc merci de ne pas m'attribuer des propos qui sont les votres.
Je m'étais dis que je n'interviendrais plus, mais bon... voici un lien d'un article de La Presse, un important journal au Québec, relatant l'histoire d'un homme qui a dû survivre pendants plusieurs semaines dans l'immensité des forêts du Nord québécois. Dans ces forêts, le problème n'est pas de trouver de l'eau (il y en a partout), mais bien de se nourrir.
Lisez l'article et pensez à vos histoires de jeûne pendants des mois en ne buvant pratiquement que de l'eau. Deux choses à signaler :
- l'homme était blessé. Évidemment ça a énormément compliqué sa situation.
- l'homme était un habitué de la vie en forêt et était armé d'armes à feux. Ici aucunes armes telles que des arcs. Ceci simplifie d'une certaine façon sa capacité à chasser.
Malgrer tous cela, la phrase de l'article qu'il faut retenir est :
Je fouillais autour du campement et je mangeais ce que je trouvais, des champignons, du lichen, des écureuils, des perdrix. Mais je ne trouvais pas assez de nourriture pour compenser l'énergie que je dépensais pour la chercher. Ça ne marchait pas. Je me voyais dépérir.
LÀ est toute la question de la survie en milieu sauvage. La capacité à trouver de la nourriture sans en dépenser plus en énergie lors de la recherche. Il a été forcé de manger son chien au bout de 60 jours malgré toute son affection pour son compagnon à quatre pattes. On est loins du 382 jours ! Je serais curieux de savoir ce qu'il aurait à dire dans cette conversation ?
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Merci pour cet article d'un interet réel, parce qu'il sait par expérience de quoi il parle.
Je retiendrait évidement plus l'aspect blessure, Il s'est d'abord foulé la cheville, et c'est là à mon sens qu'il a fait la plus grosse erreur, une blessure augmente les chances d'en subir une nouvelle, trop confiant en lui il s'est mis en danger en continuant, et s'est brisé le coccyx.
Il ne pouvait alors plus chasser. Comme il était sans doute en bonne forme physique, sans surpoids, sa réserve de graisse était limitée, une fois épuisée, le corps s'est alors attaquée aux muscles.
Supposons qu'il ait mesuré 1m85 et doté d'un IMC athlétique 23, le jeûne est dangereux à partir d'un IMC de 18. Si je m'en tient à la table d'IMC officielle, de 23 à 18 ça fait 16kg de stock.
Selon les hypothéses, disons qu'avec une une activité sportive intense comme la sienne sans manger, ils serait à 3kg de moins par semaine donc 5 semaines avant de mettre sa santé en danger. Avec une cheville foulée, ou pire avec un coccyx brisé, sa réserve dure plus longtemps faute d'activité physique, mais pour la même raison sa musculature fond plus tôt, il va en plus consommer de l'énergie pour résister au froid.
Dans cette situation, comme les Inuites, il aurait besoin d'une alimentation trés riche en gras, en plus de consommer des morceaux comme le foie, riches en micro-nutriments.
Notons en outre que si l'on est dans un vaisseau spacial ou sur une planette deserte (the expanse, Eclipse Phase, etc.), la chasse est simplement impossible.
Notons en outre que si l'on est dans un vaisseau spacial ou sur une planette deserte (the expanse, Eclipse Phase, etc.), la chasse est simplement impossible.
Pour ça qu'il faut penser à laisser proliférer les rats... 😁
- Patrick
Le problème est certainement ici d'une discussion autour d'exemples qui sont exeptionnelles et dans des circonstances particulières (mais les circonstances ne sont t'elles pas toujours particulières), dans un monde de med fan, la masse graisseuse d'un aventureir ne doit pas être terrible, si en plus il se déplace (souvent avec un gros sac bien plein), qu'il combat... faut avouer qu'il y a peu de chance qu'il ne ressente rapidement aucune fatigue. Tout est dans l'interprétation du "rapidement". La dessus je partage l'avis que les règles sont souvent trop vite punitive, mais ça dépend de tellement de circonstances : efforts fournis, état de santé, morphologie, stress, température... j'avoue que je fais ça à la louche selon la situation.
J'ai eu deux fois vraiment faim sur une durée importante pour moi (c'est à dire plus de 24h sans rien d'autre que de l'eau) dans ma vie, dont une fois en randonnée itinérante... privée de nourriture après trois jours de rando avec pas mal de dénivellé, on a partagé le reste sur les deux jours suivants pour finir par une dernière journée sans rien (sauf de l'eau !)... On était limite limite... Ayant déjà puisé dans nos corps les premiers jours, on est passé par des moments duraille. Je suis fin, 68 kg pour 1,80 m et je n'ai pas de reserve, je me suis retrouvé deux trois fois à la limite de la syncope... et c'était le cas pour les trois autres aussi. Notre moyenne de marche par jours a franchement ralenti le dernier jour, et pourtant nous étions pressés d'arriver !
C'est difficile de comparer un jeun choisi d'un jeun où déjà les jours précédents les pj sont limites, ils n'ont pas forcément de masses graisseuses et ont une activité physique asez intence. Mais c'est vrai que le jeun est moins handicapant que ce que l'on croit souvent.
Merci pour ce retour Ours. Comme le disent plein de messages ci-dessus, nous sommes en effet tous certains que le simple fait que le jeûne soit volontaire change aussi la donne. Ton exemple le montre clairement.
Patrick parle toutefois d'un facteur essentiel : la masse graisseuse. Et tu es particulièrement fin. Qu'en est-il de tes compagnons de mésaventure, si ce n'est pas indiscret (il semble que de bonnes règles devraient tenir compte de ce facteur et certains jeux sont très précis dans la description des PJ : avec parfois même des avantages ou désavantages tels que maigre, en surpoids, gros, etc.) ?
- Ours
J'ai eu deux fois vraiment faim sur une durée importante pour moi (c'est à dire plus de 24h sans rien d'autre que de l'eau) dans ma vie, dont une fois en randonnée itinérante... privée de nourriture après trois jours de rando avec pas mal de dénivellé, on a partagé le reste sur les deux jours suivants pour finir par une dernière journée sans rien (sauf de l'eau !)... On était limite limite... Ayant déjà puisé dans nos corps les premiers jours, on est passé par des moments duraille. Je suis fin, 68 kg pour 1,80 m et je n'ai pas de reserve, je me suis retrouvé deux trois fois à la limite de la syncope... et c'était le cas pour les trois autres aussi. Notre moyenne de marche par jours a franchement ralenti le dernier jour, et pourtant nous étions pressés d'arriver !
J'ai testé une semaine de rando camping avec un filte à eau de survie (et une goude d'eau dans mon pack pour parrer à tout risque de manque). J'avais déjà jeûné à plusieurs reprises, donc mon cortex me fiche la paix avec ses réflexes de "faim" à 8h, 12h, et 20h. Jet de volonté automatiquement réussits ...
Aucune difficulté, forme parfaite, effort intense, j'ai perdu 4kg de poids ... de flote ... vites récupérés, ce qui est un classique en une semaine de sport, et ce malgrés l'absence de manque d'eau. L'eau est trés importante dans le metabolisme et l'élimination des déchét toxiques, ainsi qu'un peu de sel et de micro-nutriments, j'ai toujours un multivitamine dans ces cas, portant surtout sur les vitamines hydrosolubles, peu ou pas stockées dans l'organisme (sauf B12 dans le foie).
C'est une explication plus vraissemblable de votre baisse de performance le 4e jour, que la demi ration de nouriture. En fait, une simple analyse rénale, permet de soupçonner que même avec une vie de bureau beaucoup de gens se sous hydratent sans parler des séniors qui souvent en meurent en quelques années (surtout si l'on prends des médocs). Notez qu'en cas de jeûne on n'a plus l'eau incorporée aux fruits ou à la viande, il faut donc boire plus.
- Ours
Patrick parle toutefois d'un facteur essentiel : la masse graisseuse. Et tu es particulièrement fin. Qu'en est-il de tes compagnons de mésaventure, si ce n'est pas indiscret (il semble que de bonnes règles devraient tenir compte de ce facteur et certains jeux sont très précis dans la description des PJ : avec parfois même des avantages ou désavantages tels que maigre, en surpoids, gros, etc.) ?
Aprés ces discussions, je pense qu'une bonne approche par defaut consiste à se baser sur des PJ athlétiques moyens avec une activité supérieure à la normale (sauf choix de rôle play spécifique) comme fait ici.
2 semaines avec des jets de volonté pour ne pas être obsédé par la nouriture, 2 semaines avec des jets de volonté et de constitution pour ne pas subir de la fatigue, baisses de carac progressives au delà. Des compétences en survie doivent pouvoir permettre de trouver la nouriture necessaire, ou augmenter ces delais parce que le PJ apprends à économiser ses forces.
L'eau est incontournable, pénaliser trés vite les PJ qui n'y font pas explicitement attention.
Non, non excuse moi, mais je ne crois pas que le problème était l'eau, que nous avions en abondance. Juste que c'était de la marche physique pour nous, randonné sac à dos à la Réunion (dénivellé de malade, et chemin très accidenté), je connaissais très bien et c'était prévu pour qu'on se mette un peu minable... Je n'en ai pas un mauvais souvenir mais je te promets que j'étais limite en syncope, et ce n'est pas psychologique, je sais ce que c'est que ne pas manger 24 heures. En relisant mon post précédent, je vois qu'il n'est pas très clair, nous devions marcher 4 jours, mais nous avons du faire un détour (chemin bouché) et marcher 2 jours de plus, ce qui fait que nous avons manger le quatrième et le cinquième jour ce que nous devions manger le 4ème jour, et le sixième jour ben... on a mangé le soir.
C'est le sixième jour que nous en avons vraiment souffert. J'ai déjà eu faim vraiment dans d'autres circonstances que je n'ai pas envi de narrer ici, et je sais ce que c'est lorsque le corps manque de sucre et que tu tombes dans les pommes. Je connais la différence entre l'envi de manger que l'on appel courament faim, et la faim qui te serre le bide...
Bref... ne répond pas à ma place, sur ce que je vivais c'est très désagréable, ça te surprend peut être, mais c'est comme ça. ça me surprend aussi ce que tu dis sur de la rando en ayant jeuné, tu as une expèrience qui est différente avec des circonstances différentes, c'est tout à fait respectable et intéressant. J'ai un ami qui jeun assez régulièrement et qui maintient la même activité que d'habitude mais je n'ai jamais parlé avec lui de rando ou d'activité physique sur la longueur, je lui en causerai à l'occasion.
Aprés ces discussions, je pense qu'une bonne approche par defaut consiste à se baser sur des PJ athlétiques moyens avec une activité supérieure à la normale (sauf choix de rôle play spécifique) comme fait ici.
Patrick
Il y a des PJ non athlétiques (j'espère... enfin moi j'aime bien les PJ non athlétiques). Pourquoi ne pas considérer la CON pour mesurer cette qualification ?
L'un d'eux était plus épais que moi, mais pas non plus beaucoup (pas eu l'impression qu'il était plus en forme que nous... ), le troisième était encore plus fin, mais d'ossature aussi... Mais tous nous avions l'habitude de marcher, nous étions plutôt affuté, et au début nous n'avons pas pris le manque de nourriture comme un gros soucis. Le problème principal était que nous avions prévenu du monde que nous serions là deux jours plus tôt et que nous avions peur de faire flipper tout le monde ! ce qui a été le cas !
juste le dernier jour nous avons eu peur, par deux fois j'ai été limite... .
Merci beaucoup de cette réponse. Voilà qui complète l'expérience de Patrick, par sa différence, et les deux sont donc très intéressants.
Gollum
Tu m'épates !... Perso j'ai jeté l'éponge...
Ce soir, tu m'auras fait sourire...
- Gollum
Sur le site de Scriptarium, tu trouveras les versions numériques des livres parus.
Ben pourquoi ?
Le sujet m'intéresse vraiment et je n'ai aucune expérience en la matière (mis à part un jeûne thérapeutique, mais c'était à grands renforts de compléments alimentaires ; ça n'a donc rien à voir avec ce que sont censés vivres nos personnages lorsqu'ils n'ont plus de nourriture).
Les avis de ceux qui ont fait l'expérience de jeûner véritablement tout en maintenant une activité me sont donc plus qu'utiles !
Ces expériences sont contraditoires ? Ce n'est pas un problème.
D'abord, parce que les conditions ne sont pas les mêmes, et qu'on a justement évoqué ce facteur comme étant important :
- Patrick jeune volontairement, dans le but d'améliorer sa santé. C'est programmé, il l'a fait plusieurs fois et sait d'avance que tout va bien se passer (et que si ça se passe mal, le frigo reste à portée de main).
- Ours a jeûné involontairement : route bloquée, chemin plus long que prévu, pas assez de nourriture, pas de possibilité de prévenir les siens ni, sans doute, d'appeler les secours en cas de besoin (et pas de frigo à portée de la main si ça se passe vraiment mal).
On voit ici que les deux situations sont extrêmement différentes du point de vue psychologique. Et pour l'endurance, l'aspect psychologique a une énorme influence.
Quand j'ai demandé à un ami plongeur combien de temps durait une bouteille d'oxygène (histoire de rendre mes réponses à mes joueurs plus réalistes sur la question), il m'a répondu : ça dépend. De quoi ? De l'activité. Et, contrairement à ce qu'on pense : surtout de l'activité mentale. Le plus gros consommateur d'oxygène, c'est le cerveau. C'est pour ça que les plongeurs professionnels qui vont faire des réparations complexes sous l'eau s'entraînent d'abord hors de l'eau grâce à des simulations. Il faut que leurs gestes soient les plus automatiques possibles pour qu'ils réfléchissent le moins possible une fois qu'ils sont sous l'eau...
L'activité psychique est donc ce qui consomme le plus d'oxygène. Et peut-être aussi (ça, je ne le sais pas vraiment, mais ça ne 'étonnerait pas) le plus de nutriments essentiels... Ce qui voudrait dire que quand on est calme et serein, le jeûne aurait bien moins d'impact que quand on est en train de stresser pour savoir si on va tenir le coup, si notre famille ne va pas paniquer et ce qui va se passer si on s'écroule bêtement, là, comme ça, perdu au beau milieu de nullepart...
Mais c'est pas tout. Il y a un deuxièmement...
M'intéressant à la biologie, je sais par expérience que ce qui concerne le vivant est loin d'être mathématique. Ce n'est même pas proche des sciences physiques (avec le droit à seulement 1 % d'erreur pour qu'une loi soit valable). Les êtres vivants, ils ont beau se ressembler, et il y a beau avoir des règles qui sont généralement vraies, il y a toujours des individus très surprenants. Et pas qu'un peu.
Certains résistent très bien à la douleur, par exemple. D'autre non. Et certains, comme moi, résistent très bien à certaines douleurs (on peut me faire une couronne sans anesthésie, c'est à peine si je sens quelque chose), ou me flanquer un grand coup dans les côtes (je me suis rendu compte que j'en avais une de fêlée une semaine après) et pas à d'autres douleurs (quand je fais des pompes, la tétanie de mes muscles m'empêche d'aller très loin alors que mes camarades karatékas sont capables de continuer à tel point qu'ils pourront à peine bouger les bras le lendemain... mais eux supportent mal la roulette du dentiste).
Bref, d'un individu à l'autre, ça varie énormément !
Donc, je ne serai pas étonné que Patrick soit un individu particulièrement résistant au manque de nourriture alors que d'autres le seraient beaucoup moins.
- Otto le poilu