Problème d'attractivité des projets BBE 34
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Par contre, il existe bien une différence entre une traduction et une création de jeu. Mais la création permet de créer certains paliers à fort potentiels ludiques alors que l'éditeur est souvent bloqué avec une traduction. Ecryme a été un très bon exemple pour la création, et Symbaroum pour la traduction (en terme d'agencement de paliers et de communication).
Je pense pour ma part qu'il y a trop de PP en même temps en ce moment, donc, nos portefeuille finissent par souffrir et ne plus suivre. Cela peut foutre les boules.
Aussi, si le nombre de rôlistes n'augmente pas alors qu'il le pourrait, cela peut réduire les sommes accumulées pour certains projets, et le nombre de goodies.
Il y a beaucoup de lieux en France où il faut développer le JDR. En Corse, par exemple, il n'existe à ma connaissance qu'une très récente association de JDR. Les rôlistes y sont rares, et jouent entre eux au lieu de se connaitre et de partager cette passion.
Moins de joueurs = moins d'acheteurs = moins de goodies = suivi de la gamme plus difficile, c'est mathématique.
Enfin, une truc intéressant à faire serait de donner la possibilité au joueurs d'obtenir certains goodies en payant après les PP. En tout cas, de nous rassurer sur l'existence future de ce que nous souhaitons pour agrandir les gammes sur lesquelles nous investissons.
Je pense notamment à l'aventure de B&B que nous n'avons pas pu décrocher, ou à l'Almanach de l'ON.
Je conçois que BBE ne puisse pas forcément savoir à l'avance si cela pourra se faire. Mais peut-être que dans certains cas précis, dès qu'une PP terminée a atteint un certain niveau, une simple phrase du style "ceci ouvre la possibilité à de nouvelles perspectives" pourrait nous laisser espérer.
L'Almanach manquant de l'Oeil Noir sera disponible après la PP, vu qu'à la base, il devait être traduit plus tard, il me semble
Je crois qu'il est dit dans le CB 19 que l'almanach est effectivement prévu dans la foulée avec le bestiaire. C'est juste qu'il n'a pas pu être proposé en option lors de la PP.
Le nombre de rôlistes n'a pas foncièrement (encore) augmenté à ce jour, contrairement aux appels de de fond et précommandes participatives. Le vice est aussi dans l'échelle de temps. On commande des produits dispo dans les 6 mois (quand tout va bien). C'est une vie 6 mois ! Il y a un décalage entre les les besoins et envies entre le moment de la souscription et la capacité réelle à "consommer" au moment où sort ce pour quoi nous avons investi. Il y a l'étrange impression (mais là je sors du contexte purement BBE) que les PP sont plus un outils de com et marketing qu'un réel soutient à la sortie d'un produit. Finalement quand on nous dit qu'il sortira même si le seuil n'est pas atteint, à quoi servons-nous ? Je me fiche des posters, marques-pages ou dés spécifiques. Je suis plus sensible au contenu apportant à la mise en œuvre d'une partie. J'ai en fait pas de souci avec l'attractivité des PP de BBE, c'est comme cela a déjà été dit, leur fréquence ajouté à celle des différents KS et CF, et l'impression de recours systématique de l'ensemble des éditeurs.
- Emmanuel Deloget
Finalement quand on nous dit qu'il sortira même si le seuil n'est pas atteint, à quoi servons-nous ?
La PP permet de faire de la publicité (rendre publique via annonce) et à susciter un intérêt. Ceci permet également d'évaluer cet intérêt permettant de mieux cibler les quantités (avec tout ce que ça a de vertueux).
La PP permet aussi de réduire les coûts financiers, qui sont souvent liés à des emprunts.
Ce ne sont que quelques exemples de choses que je trouve vertueuses, il y en a sans doute d'autres.
- Julien Dutel
Comme je disais ailleurs, en cas de succès, cela permet :
- de sortir des produits qui n'auraient pas forcément été sorties. Pour exemple : les 5 Royaumes étaient au départ 30 pages prévues pour être proposées dans Casus à un moment ou à un autre. Grâce à la PP et à son succès c'est devenu un livre à part entière, de près de 120 pages. Alors que je ne suis pas certain que sans la PP ils auraient pris le risque de sortir le livre (D&D low fantasy et low power, c'est risqué).
- de mieux payer les auteurs en cas de succès. Et vu comme le JDR rémunère peu à la base, ce n'est pas un mal non plus.
Bien sûr que les PP, c'est avant tout un outil de communication. Et c'est même, l'intérêt principal, bien qu'il y est aussi d'autres avantages comme précisé par Julien Dutel et Sauriak. D'où l'importance d'une bonne attractivité, cela développe plus encore la propagation de l'information sur les réseaux sociaux.
D'ailleurs, la transmission d'information sur les réseaux reste souvent assez lente et demande de l'investissement des participants (d'où l'importance de les motiver avec des bonus plaisants), mais cela peut faire un splendide effet boule de neige si tout est bien orchestré. J'ai l'impression que la durée optimum est comprise en 30 et 40 jours ; de préférence en encadrant 2 périodes de versement de salaires classiques (fin du mois).
Je pense pour ma part qu'il y a trop de PP en même temps en ce moment, donc, nos portefeuille finissent par souffrir et ne plus suivre. Cela peut foutre les boules.
Aussi, si le nombre de rôlistes n'augmente pas alors qu'il le pourrait, cela peut réduire les sommes accumulées pour certains projets, et le nombre de goodies.
Il y a beaucoup de lieux en France où il faut développer le JDR. En Corse, par exemple, il n'existe à ma connaissance qu'une très récente association de JDR. Les rôlistes y sont rares, et jouent entre eux au lieu de se connaitre et de partager cette passion.
Moins de joueurs = moins d'acheteurs = moins de goodies = suivi de la gamme plus difficile, c'est mathématique.
Enfin, une truc intéressant à faire serait de donner la possibilité au joueurs d'obtenir certains goodies en payant après les PP. En tout cas, de nous rassurer sur l'existence future de ce que nous souhaitons pour agrandir les gammes sur lesquelles nous investissons.
Je pense notamment à l'aventure de B&B que nous n'avons pas pu décrocher, ou à l'Almanach de l'ON.
Je conçois que BBE ne puisse pas forcément savoir à l'avance si cela pourra se faire. Mais peut-être que dans certains cas précis, dès qu'une PP terminée a atteint un certain niveau, une simple phrase du style "ceci ouvre la possibilité à de nouvelles perspectives" pourrait nous laisser espérer.
DjPoke
En Corse et surtout sur Ajaccio puisque j y réside le problème vient du manque de structure d accueil
Nous avons créé une association il y as plus de 18 ans maintenant elle as cesse ses activités par manque de locaux et de participants.
Nous en avons relancé une en englobant le wargame,le jeu de plateau et de figurines afin d attirer plus d adhérents mais elle est SDF et donc ittinerante au bon vouloir des membres donc elle stagne. Le soucis c est que chez nous le JDR est toujours mal perçu et il y as beaucoup de concurrence entre la plage,la montagne, la chasse, la pêche et le sport donc les gens se dispersent beaucoup. Du coup on joue toujours en petit comité avec les même tables à l apogée de l association et avec l appui du magasin le cheval de Troie que je dirigeait on étais monté à plus de 50 membres mais ça c étais avant
Il n'y a pas forcément pas trop de PP, il y a du choix entre différente offre (et c'est très une bonne nouvelle). Et il faut donc faire des choix (parfois difficile) aussi pour le consommateur ! Mais tout cela est plutôt un bon signe pour le développement du JDR !
Le manque de locaux pour les associations est un réel souci...
Je pense pour ma part qu'il y a trop de PP en même temps en ce moment, donc, nos portefeuille finissent par souffrir et ne plus suivre. Cela peut foutre les boules.
Aussi, si le nombre de rôlistes n'augmente pas alors qu'il le pourrait, cela peut réduire les sommes accumulées pour certains projets, et le nombre de goodies.
Il y a beaucoup de lieux en France où il faut développer le JDR. En Corse, par exemple, il n'existe à ma connaissance qu'une très récente association de JDR. Les rôlistes y sont rares, et jouent entre eux au lieu de se connaitre et de partager cette passion.
Moins de joueurs = moins d'acheteurs = moins de goodies = suivi de la gamme plus difficile, c'est mathématique.
Enfin, une truc intéressant à faire serait de donner la possibilité au joueurs d'obtenir certains goodies en payant après les PP. En tout cas, de nous rassurer sur l'existence future de ce que nous souhaitons pour agrandir les gammes sur lesquelles nous investissons.
Je pense notamment à l'aventure de B&B que nous n'avons pas pu décrocher, ou à l'Almanach de l'ON.
Je conçois que BBE ne puisse pas forcément savoir à l'avance si cela pourra se faire. Mais peut-être que dans certains cas précis, dès qu'une PP terminée a atteint un certain niveau, une simple phrase du style "ceci ouvre la possibilité à de nouvelles perspectives" pourrait nous laisser espérer.
DjPokeEn Corse et surtout sur Ajaccio puisque j y réside le problème vient du manque de structure d accueil
Nous avons créé une association il y as plus de 18 ans maintenant elle as cesse ses activités par manque de locaux et de participants.
Nous en avons relancé une en englobant le wargame,le jeu de plateau et de figurines afin d attirer plus d adhérents mais elle est SDF et donc ittinerante au bon vouloir des membres donc elle stagne. Le soucis c est que chez nous le JDR est toujours mal perçu et il y as beaucoup de concurrence entre la plage,la montagne, la chasse, la pêche et le sport donc les gens se dispersent beaucoup. Du coup on joue toujours en petit comité avec les même tables à l apogée de l association et avec l appui du magasin le cheval de Troie que je dirigeait on étais monté à plus de 50 membres mais ça c étais avant
Thanos17
A Corté, c'est pire. Pourtant, il y a la FAC... Je ne comprend pas pourquoi les jeunes rôlistes qui doivent forcément s'y trouver n'organisent pas une structure d'accueil.
Sinon, je pense que pour promouvoir le JDR en Corse, il faudrait organiser des parties de JDR visibles par un large public.
Je rebondis juste sur la phrase "c'est une vie 6 mois !"
Personnellement, je ne suis pas gêné par le fait que les préco auxquelles je participe soient livrés 6 mois (ou plus) après. Je prends comme exemple les KS auxquels je participe, et notamment les jeux vidéos - rares sont ceux qui sont livrés dans les 12 mois, alors que le temps de jeu dépasse rarement les 30 heures. J'ai pris un pledge sur le prochain Bard Tales, qui sortira en 2018 si tout va bien (même s'ils annoncent 2017 ; je lis leurs compte rendu d'avancement, et franchement, je ne vois pas le jeu être gold avant 2018). Et ça ne me gène pas, parce que ce n'est pas si grave.
6 mois, ce n'est pas une vie. Au pire, c'est une parenthèse. Dans mon idée, si les goûts changent en 6 mois, c'est que la motivation de ces goûts n'est pas très fortement ancrée. Quand on aime quelque chose, on a la patience de l'attendre (moi, par exemple, quand j'habitait Paris, j'amais travailler. Et bien j'avais la patience de supporter mes 2h30 de bouchon quotidien pour pouvoir y aller ; ok, ça n'a rien à voir...). Au delà des goûts, la vie peut certes changer - mais qu'on soient clair : ce changement, si profond qu'il soit, modifie peut-être de manière temporaire notre manière de consommer sans pour autant nous changer radicalement. Du coup, un jeu auquel je joue pas ou peu actuellement (l'AdC, par exemple), je le garde quand même, parce que je l'aime et que j'y rejouerait certainement (j'ai des idées de campagnes basée sur le Malleus Malificarum, un soupçon de 9ème Porte, et un peu de brûlure de cigarette...). Idem pour le JdR du Disque Monde (peut-on mélanger production à grande échelle de boules de cristal unidirectionnelles avec le désir d'une dizaine de jeunes gens triés sur le volet d'entrer à l'universtité de l'invisible ? et si la magie elle-même n'était pas contente ?). Le fait que le jeu soit livré à un moment de la vie qui ne permet pas d'en faire un usage immédiat (comme si cette condition était importante) n'est pas important pour moi. Au contraire, cela permet de prendre le temps nécessaire à sa digestion afin de vraiment pondre une intrigue profonde et surprenante qui soit vraiment raccord avec l'ambiance, l'histoire, les lieux...
Bref : attendre donne du temps, et permet au cerveau de fabriquer des choses intéressantes
- Spark5262
C'est une question de tempérament tout simplement, et je comprend le tient puisque c'est celui qui m'habite lorsque je valide ma participation à un KS. Mais ma nature me rattrape, mes multiples centres d'intérêts s'interposent et 6 mois plus tard je suis impliqué dans tout autre chose au final. J'ai un profil de rôliste qui semble atypique : J'ai deux étagères dédiées dans ma bibliothèque au JdR et 6 colonnes pour mes jeux de plateaux. Lorsque je n'ai plus de place je fais le vide. Je donne, je vends. Je me refuse au cumule et je ne collectionne pas. Mes livres ne sont pas couverts, mon premier manuel Pathfinder est tombé en lambeaux au bout de 2 ans. Je suis un grand fan des PDF, qui eux ne finissent pas cornés ou tachés.... . En septembre ou décembre j'engage mes deux groupes de joueurs principaux dans une campagne au long cours. C'est pas calculé mais ça fonctionne comme ça, cycliquement. Il reste des séances au coup par coup avec d'autres sur quelques séances (jamais de one-shot) et je suis joueur.... Et dans tout ça je ne parle que du JdR... 6 mois de décalage deviennent vite 1.2.3 ans de report. Ce n'est donc pas une question de goût qui change.
La vérité derrière le décalage temporel que nous évoquons est que les rôlistes, les MJ en particulier, ont les yeux plus grand que le ventre , et l'imaginaire glouton. Ils fantasment sur des parties qui n'auront jamais lieu, des histoires sans joueur. Mes propos ne sont pas péjoratifs, ça fait parti du plaisir, sans doute. Les ouvrages de JdR deviennent avec le cumule des objets, le manque de temps, l'investissement décalé des CF, des livres d'histoires à inventer pour soi.
[HS] Je viens d'acheter Palimpseste à ma fille qui a besoin d'un contexte pour écrire des histoires collaboratives sur un forum. Je dis souvent que les éditeurs de JdR devraient se présenter aux salons du livre, peut-être sous cette étiquette (ça c'est du second degré). Ces ouvrages y méritent leur place, pour l'objet et le contenu, au même titre que tout autre œuvre littéraire (ça c'est du 1er degré). [/HS]
De mon côté j'ai commencé à le gérer différemment, ce qui explique mon expression. Mes étagères sont pleines et mon planning aussi. Je me recentre sur les systèmes rapides et multifonction (merci SaWo). En fait je n'ai plus besoin de rien, je peux jouer ad vitam avec mon stock. Mes prochains investissement seront liés à de la curiosité intellectuelle, ou ce sera pour mes enfants (encore une bonne excuse ). Et là je te rejoins, on ne sera plus à 6 moins près !
Aussi, si le nombre de rôlistes n'augmente pas alors qu'il le pourrait, cela peut réduire les sommes accumulées pour certains projets, et le nombre de goodies.Il y a beaucoup de lieux en France où il faut développer le JDR. En Corse, par exemple, il n'existe à ma connaissance qu'une très récente association de JDR. Les rôlistes y sont rares, et jouent entre eux au lieu de se connaitre et de partager cette passion.
...
Tout dépend des endroits.
Autour de chez moi (à Nantes et aux alentours), j'ai l'impression que c'est l'inverse. Je retrouve des vieux rôlistes qui avaient arrêté, et qui reprenne depuis 1 2 ou 3 ans, et puis nous avons toujours des nouveaux rôlistes qui débarquent.
Je fais pas mal d'initiations aux JdR depuis environ 10 ans, et je trouve qu'il y a un réel engouement depuis 1 ou 2 ans, plus de petits jeunes qui débarquent (dans mon asso, tous les ans les étudiants de quelques années vont recruter chez les premières années), pas mal d'anciens rôlistes qui reprennent, des ados aussi qui veulent découvrir ce que c'est, et même parfois des gens plus âgés qui n'ont pas connu par le passé mais qui veulent savoir ce que c'est...
Après, tout le monde n'est pas forcément un client potentiel, je connais des rôlistes qui n'ont jamais acheté un livre de leur vie, d'autre qui ne jurent que par le "fait maison", mais il en faut pour tous les goûts...