News énervée du boss des Ludopathes ? 54
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Rares sont ceux qui vivent du JdR et peuvent donc être considéré comme professionnel. Damien C.En revanche, l'édition fait vivre du monde et compte quand même pas mal de "professionnels".
Pas d'accord sur tout. Un imprimeur qui met 3 semaines dans la vue c'est pas spécialement prévisible et on peut difficilement en tenir compte "dès le départ" dans le calcul des délais. Grand StrategerLorsque tu prends un train, tu ne prévoies pas qu'il sera en retard. Mais quand tu as une correspondance, tu te gardes quand même une bonne marge (du moins depuis une paire de décennies).
A moins de se lancer dans son premier projet, on doit savoir que les imprimeurs classe leur priorités en fonction du montant des commandes (et des commandes potentielles à venir). Mon expérience dans ce domaine m'a montré que le délais d'un imprimeur est emplafonné une fois sur deux.
Cela dit, je ne voudrais pas passer pour une père fouétard. Je suis tout à fait conscient que ces gars en chient des ronds de chapeau pour sortir leur bébé et gagnent sûrement des cloninettes. Je salue leur courage et leur dévouement. Respect.
Mais ils commencent à être rôdés dans les pratiques de ce milieu (retard de relisent d'illustration, bévue d'imprimeur, etc.) et devraient donc pouvoir mieux estimer leurs délais. Contrairement à beaucoup de domaines, je ne pense pas que les délais annoncés aient une influence sur l'adhésion des souscripteurs à un projet. Donc, inutile de se mettre soi-même la pression en annonçant des délais trop juste.
A mon avis, il vaut mieux ajouter deux mois dans les prévisions et terminer avec un mois d'avance que de prévoir un délais serré et faire languir pendant un mois de plus. Au niveau du ressenti des utilisateurs, ça ne doit pas faire le même effet.
En revanche, l'édition fait vivre du monde Menhir
(Bof. Et encore plus bof si tu ne gardes QUE l'activité JdR. Après tout, c'est bien ça dont on parle.)
et compte quand même pas mal de "professionnels".
Ca dépend de ce que appelle "professionnels". Si tu parles de gens "compétents", tu as raison. Si tu parle de gens payés à la hauteur de leurs compétences et de leurs heures de boulot, le compte va être fait très vite tant il est très proche de zéro... Encore une fois, je parle bien de l'activité JdR.
Mais ils commencent à être rôdés dans les pratiques de ce milieu (retard de relisent d'illustration, bévue d'imprimeur, etc.) et devraient donc pouvoir mieux estimer leurs délais.
En théorie, je suis d'accord. Maintenant, la plupart des éditeurs travaillent avec une structure floue, en faisant appel à des prestataires qui bossent comme/quand ils peuvent, et surtout - j'insiste - en fonction de leur bonne volonté. Estimer un délai dans ces conditions... Un certain magazine de ma connaissance en a récemment fait les frais.
Au premier entubage, une majorité ne renouvellera pas l’expérience, de la a se demander si le crowdfunding a un avenir sur le longtemps, attention, je ne parle pas du tout de la version BBe du crowdunding hein mais de ce qui se passe au USA !
Der§en
Il est probable que cela dure un poil plus longtemps qu'on le pense. En tout cas, je l'espère, parce que cette nouvelle économie est une opportunité pour énormément de porteurs de projets (pas seulement en JdR). Evidemment, il y a/aura des entubages, mais on ne peut qu'espérer que les choses se stabilisent.
En ce qui concerne le monde de l'édition de JDR, je dirai plutôt semi-pro au mieux et ce n'est pas une critique, loin de la...
Der§en
Là encore, tout dépend comment on raisonne et quels critères on retient. Le critère économique, la compétence ? Parce que des JdR bancals écrits par des amateurs (non, je ne donnerai pas d'exemples) ou des JdR "corrects" écrits par des "semi-pros", on peut en trouver plein. Mais pas la peine de chercher longtemps pour trouver également un très grand nombre d'excellents JdR, écrits par des gens qu'on ne peut que considérer comme des "pros", malgré le fait que ce ne soit pas leur vrai métier ou qu'ils n'aient gagné que des clopinettes.
On aura bien du mal à définir ce qu'est un "amateur", un "semi-pro" ou un "pro", en JdR. Au final, ce qui compte c'est bien la qualité du travail fourni (et la prise en compte des conditions de production de ce travail).
Je ne sais pas si ça a déjà été cité sur ce forum, mais un peu d'eau pour le moulin sur le GEAR, à propos des auteurs (et encore, leurs chiffres sont parfois optimistes*).
* EDIT : de plus, en lisant trop rapidement, on pourrait vite en conclure que les """éditeurs""" travaillent tous selon les mêmes modalités, ce qui est on ne peut plus faux (il y a un monde entre une SARL et un éditeur associatif où les gens sont bénévoles...).
On aura bien du mal à définir ce qu'est un "amateur", un "semi-pro" ou un "pro", en JdR. Au final, ce qui compte c'est bien la qualité du travail fourni (et la prise en compte des conditions de production de ce travail).
Ralph B.
Un professionnel c'est quelqu'un qui est payé pour ça et en vit.
A l'opposée un amateur est bénévole.
Cela n'empêche pas que des pros fassent du travail de gougnaffier et des amateurs de vrais chefs d'oeuvre.
Un professionnel c'est quelqu'un qui est payé pour ça et en vit.
A l'opposée un amateur est bénévole. Rasend
Ah, si c'était aussi simple qu'une définition de dictionnaire...
Cela n'empêche pas que des pros fassent du travail de gougnaffier et des amateurs de vrais chefs d'oeuvre.
Conclusion : arrêtons de ne prendre en compte que le critère économique, c'est une grille de lecture qui ne tient pas la route. Un auteur indé ou un éditeur associatif qui se bougent le luc pour produire un truc honnête, j'ai aucun mal à appeler ça des "pros". C'est une question de considération. Techniquement, les p'tits gars de la Voix de Rokugan, qui ont sorti le supplément "Sunda Mizu Mura" pour L5A sont des """amateurs""", car tous bénévoles... Néanmoins, bon courage pour en rester à cette définition technique sans passer pour un guignol qui se fout de leur gueule*.
Au passage, quand n'importe quel créatif bosse sur son protfolio (sans être rémunéré, sans en vivre et sans même peut-être avoir l'illusion d'en vivre un jour), on vient pas lui dire qu'il n'est qu'un amateur. On regarde la compétence et basta. Il existe tout un tas de "professionnels" qui n'arrivent pas à vivre de leur métier, pour tout un tas de raisons, et on vient pas non plus les mettre dans des petites cases.
Dans le milieu du JdR comme dans beaucoup de métiers créatifs, être "amateur" ou être "pro", c'est à mon avis un état d'esprit avant tout, qui est lié aux objectifs qu'on se fixe par rapport à son public. Un amateur bosse pour lui-même (et n'a de compte à rendre à personne), un pro bosse pour un public, en espérant être reconnu pour son travail, et peut-être même gagner un peu d'argent si possible**. Dans ce cas-là, il est obligé de prendre en compte les retours, les avis, les critiques, et d'assumer ses choix.
* EDIT : non, sérieux, soyons honnêtes juste deux minutes...
** En considérant que ce soit effectivement possible, ce qui n'est actuellement pas le cas en JdR.
Un certain magazine de ma connaissance en a récemment fait les frais. Ralph B.Pourquoi "récemment" ? Il en fait les frais depuis ses débuts (je ne parle pas de 2013 mais de 1980 ).
A force, ça aurait du finir par intégrer ce type de perturbations, non ?
Il est probable que cela dure un poil plus longtemps qu'on le pense. En tout cas, je l'espère, parce que cette nouvelle économie est une opportunité pour énormément de porteurs de projets (pas seulement en JdR). Evidemment, il y a/aura des entubages, mais on ne peut qu'espérer que les choses se stabilisent.C'est aussi ce qu'on entendait à la fin des années 90 sur l'économie d'Internet. A l'époque où nous avons été quelques uns à gagner des sommes irréalistes en faisant n'importe quoi. Juste avant que la bulle explose et que l'illusion soit dissipée.
Certes, ça a finit par repartir mais il a fallu une bonne dizaine d'année sur le sable pour regagner une certaines confiance.
Conclusion : arrêtons de ne prendre en compte que le critère économique, c'est une grille de lecture qui ne tient pas la route. Ralph B.Bin... si, un peu quand même. Quand on demande de l'argent à quelqu'un pour un service, il est légitime que ce quelqu'un soit un chouia plus exigent que si tu proposes de lui rendre ce service gratuitement.
A forciori s'il a payé d'avance juste sur une profession de foi sans vraiment savoir ce qu'il allait récupérer.
Bin... si, un peu quand même. Quand on demande de l'argent à quelqu'un pour un service, il est légitime que ce quelqu'un soit un chouia plus exigent que si tu proposes de lui rendre ce service gratuitement.
A forciori s'il a payé d'avance juste sur une profession de foi sans vraiment savoir ce qu'il allait récupérer.
Menhir
Ca tombe bien, vu le niveau de rémunération dans le JdR, la grande majorité des producteurs ne sont pas payés à la hauteur du travail effectué (et là, je suis gentil), et une bonne partie d'entre eux sont effectivement totalement bénévoles.
(Sinon, tu as coupé 95% du message originel, qui appelait justement à une analyse un peu plus mesurée. )
Ca tombe bien, vu le niveau de rémunération dans le JdR, la grande majorité des producteurs ne sont pas payés à la hauteur du travail effectué (et là, je suis gentil), et une bonne partie d'entre eux sont effectivement totalement bénévoles. Ralph B.Des personnes qui estiment être payées à hauteur de leur labeur et de leur qualité, je n'en connais pas des masse.
Cela dit, le "client", lui, ne sait rien de tout ça (d'autant plus qu'on ne l'en informe pas). La seule certitude qu'il a, c'est qu'il a donné de l'argent, ce qui le place indéniablement dans une position lui permettant de réclamer légitimement un niveau d'exigence supérieur à ce qu'il pourrait être pour un service gratuit.
Pour prendre un exemple, je n'ai encore jamais lu personne reprocher les retards de sortie à un zine de JdR gratuit comme on peut le lire chroniquement sur ce forum à l'encontre de CB.
(Sinon, tu as coupé 95% du message originel, qui appelait justement à une analyse un peu plus mesurée. )Rassure-toi, j'ai tout lu mais je n'ai cité que la conclusion pour ne pas surcharger.
Les citation, ce n'est pas pour répéter un message précédent mais juste pour indiquer à quelle partie on répond.
Cela dit, le "client", lui, ne sait rien de tout ça (d'autant plus qu'on ne l'en informe pas). La seule certitude qu'il a, c'est qu'il a donné de l'argent, ce qui le place indéniablement dans une position lui permettant de réclamer légitimement un niveau d'exigence supérieur à ce qu'il pourrait être pour un service gratuit.
Menhir
Le client n'est justement pas un client dans le crowdfunding (sauf ceux de BBE), et il a généralement bien du mal à se mettre ça en tête.
C'est un don, si le produit sort tant mieux, sinon il a misé sur le mauvais cheval et ne peut s'en prendre qu'à lui.
J'ai beau être client (chez BBE) voir mécène ou soutien (2-3 fois ailleurs) à chaque fois que je vois crowfunding, ça me hérisse le poil. Vous ne pouvez pas utiliser les termes de financement participatif, souscription, mécénat ou autre selon ce qui est le plus approprié ?
C'était une petite remarque qui me taquinait depuis longtemps. Et puis ça fait toujours tâche du franglais comme dans le menu de connexion.
On est parti sur crowdfunding, mais honnêtement, on se pose la question. Financement participatif, c'est bien, mais c'est long. Vous en pensez quoi vous ?
Par contre pour désigner les solutions de crowdfunding en général (par exemple dans cette discussion), je pense qu'il vaut mieux utiliser le terme crowdfunding car tout le monde voit bien de quoi il s'agit. Si on se mettait à utiliser mécénat, on perdrait 10 posts à expliquer à tout le monde que l'on parle de la même chose...
B. 1. Engagement de particuliers ou d'associés de fournir une somme convenue pour financer une entreprise, une œuvre commune. ATILF
Utiliser systématiquement le terme mécénat pour Ulule ou Kickstarter permettrait aussi de remettre les choses à leur place.
Même si certains éditeurs utilisent ces supports comme des plateformes de souscription - entendu qu'ils ont bien l'intention de livrer leur produit en première intention - en cas de crash ou de malhonnêteté les mécènes n'ont rien à attendre de droit en retour. Ils peuvent l'espérer, là réside la nuance qui est souvent totalement oblitérée par le terme de crowfunding.
Et un terme ne perce que si il est utilisé. Donc ne pas utiliser mécénat parce que tu comprends personne ne va comprendre confine à l'immobilisme et à rester sur un terme inadapté.
Je précise qu'il n'y a nulle véhémence à voir dans mes propos, juste l'énoncé d'un simple avis.
Ou envoyez un courriel au SAV...
Le client n'est justement pas un client dans le crowdfunding (sauf ceux de BBE), et il a généralement bien du mal à se mettre ça en tête. David.BBED'autant plus que, la plupart du temps, il l'ignore. Je ne suis pas sûr que la plupart de ceux qui participent ont conscience que leur participation n'engage absolument pas l'éditeur à produire ce qu'il espère.
Je pense qu'il se voit plus comme un client payant un produit à l'avance. Impression qui est renforcée par l'échelle de prix qui lui offre plus ou moins de "produit" en fonction de son niveau de participation.
Pourriez pas causer français ? Ca éviterait les méprises.Fianncement participatif est sans doute le seul qui conviennent mais, comme il a été dit, il est un peu long (et trop court pour se contenter d'un acronyme FP).
Vous ne pouvez pas utiliser les termes de financement participatif, souscription, mécénat ou autre selon ce qui est le plus approprié ? XO de Vorcen
Souscription ne correspond pas puisqu'elle correspond à un simple engagement à verser une somme si le produit est fourni.
Mécénat non plus puisque, au contraire, il suppose de n'attendre rien de concret en retour, si ce n'est une certaine réputation et renommée (contrairement au sponsor qui lui attend une publicité, ce qui n'est pas tout à fait pareil).
Cela dit, le français n'est pas une langue "babylonienne" (contrairemnet à la belle langue bretonne :-) ) mais une langue construite sur l'aglomération de divers autre langues.
De plus, c'est une langue vivante qui, comme tout organisme vivant, évolue.
Il serait donc mal venu non seulement d'essayer de préserver une illusoire "pureté" qui n'a jamais existé que d'essayer de la figer dans ce qu'elle est à un instant donné.
Et, tant que j'y suis, je prone activement la suppression officielle et définitive de l'accent circonflexe.
Utiliser systématiquement le terme mécénat pour Ulule ou Kickstarter permettrait aussi de remettre les choses à leur place.
Même si certains éditeurs utilisent ces supports comme des plateformes de souscription - entendu qu'ils ont bien l'intention de livrer leur produit en première intention - en cas de crash ou de malhonnêteté les mécènes n'ont rien à attendre de droit en retour. Ils peuvent l'espérer, là réside la nuance qui est souvent totalement oblitérée par le terme de crowfunding. XO de Vorcen
C'est un don, si le produit sort tant mieux, sinon il a misé sur le mauvais cheval et ne peut s'en prendre qu'à lui. David.BBECe que vous dites-là concerne le droit aux USA, pays dans lequel, effectivement, le parlement a légiféré pour que le crowfunding soit légalisé.
En droit français, en revanche, à mon avis, le "chateau de cartes" baigne dans un total flou juridique.
Si un éditeur décide de ne pas mener à bien son projet après avoir été financé à plus de 100%, et que les souscripteurs décident de deposer une plainte, je ne suis absolument pas sûr que l'éditeur pourra sans sortir sans laisser des plumes.
Tant que ça se passe bien, personne ne veut se poser la question. Comme le mec qui venait de sauter de l'Empire State Building et qu'on entendait à chaque étage dire "Jusque là, ça va".
Cela dit, le "client", lui, ne sait rien de tout ça (d'autant plus qu'on ne l'en informe pas). Menhir
Il y a effectivement des gens qui pensent que les producteurs (auteurs/éditeurs) de JdR se font des couilles en or, et donc qu'ils arnaquent forcément leurs lecteurs en vendant des jeux à 50 euros. On ne peut malheureusement rien faire pour eux.
Et puis il y a ceux qui sont un peu capables de sortir la tête de leur luc, de se rendre compte que les ventes de JdR c'est pas non plus celles de GTA 5, et/ou de comprendre les chiffres qui sont *disponibles* un peu partout sur le Net (notamment auprès des producteurs eux-mêmes, qui sont mille fois plus accessibles qu'avant).
Et promis, vous n'aurez pas besoin de cherchez longtemps : vous postez un seul message sur Casus NO (le plus gros forum de JdR français) avec vos questions, et vous aurez TOUTES vos réponses en une demi-journée à peine.
Alors hein, le coup du pauvre consommateur au courant de rien et qui s'offusque du "coup de gueule" du boss des Ludopathes...