Faut-il de l'épique dans l'Oeil noir ? 27
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Alors je proposais pas de passer tous ces jeux individuellement à l'aune de l'épique, ce qui n'est pas le sujet, mais plutôt de les prendre en point de comparaison, si c'est nécessaire au propos, de préférence à D&D dont l'image négative auprès de certains forumistes peut compliquer plutôt qu'éclaircir le propos.
J'ai cité ces jeux qui me semblaient utiles pour une comparaison avec l'Oeil Noir par leur proposition de jeu et leur notoriété tout en neutralisant une partie considérable de la charge négative que D&D comporte parfois. Dans ce cadre ta proposition d'utiliser aussi éventuellement une comparaison avec Runequest me paraissait évidente, de même que Pendragon suite à ton commentaire.
C'était surtout une proposition de point réthorique pour que je comprenne mieux les développements sans décrocher en lisant une comparaison avec de D&D 5 que je ne comprend pas, alors que je pratique D&D5. Un peu comme si un fan de D&D 5 comparaît avec l'Oeil Noir au vu de sa première édition VF, voire pire au vu du look LDVELH d'une des boîtes ou du souvenir de certains de ses premiers pratiquants (ah ce jeu en club avec ces magos bourrins avec leur épée de feu bien plus balaise qu'à Donj'!) . C'est juste pas opératoire.
petit apparté rhaa je kiffe aussi dd5 et loin de moi l'idée d'en donner une image très négative. J'y joue 2/3 fois mois et j'adore mes persos même si honnêtement ma malchance aux dés me les brise menue, sur les 20 ou 30 jets de la dernière partie j'ai réussi 1x, j'ai fais un seul 20 c'était sur l'initiative tout le reste était inférieur à 10
Allez y vous autres on attend de nouveaux avis, exprimez vous crevindiou de bordel de cul de canard.!
Je trouve que l'on pourrait aussi comparer à runequest, qui s'est toujours voulu ( dans mes souvenirs version oriflam ) relativement "réaliste" avec des PJ pouvant se faire poutrer en 2/2 et pourtant la guerre des héros vindedious ça claque sa race, et une chauve souris pourpre grillée une.
Ludod
Alors RuneQuest est un peu spécial à ce niveau là parce que en effet il s'est toujours voulu épique ou du moins héroïque dirons nous (la guerre des héros tout ça tout ça) mais le système lui était très vite mortel en combat quel que soit le niveau d'héroïcité (d'expérience?) du personnage et n'a jamais intégré les fameuses "quêtes héroïques" qui transforment les PJs en héros au sens grec ou gloranthien du terme.
D'ailleurs beaucoup attendent avec impatience ces fameuses règles dans un futur livre de la nouvelle édition qui n'est toujours pas sorti...
Mais stop à la digression sur RQ...
Curieux qu'il n'en ait pas été fait mention dans ce fil, mais le système de parade éloigne d'office l'Oeil Noir d'un jeu épique : chaque adversaire compte, aussi mineur soit-il, et à ma connaissance les règles ne se prêtent pas vraiment au combat de masse caractérisant les aventures épiques. Bien sûr, il est toujours possible d'ajuster les règles pour rendre possible cette dimension épique, mais on se rapproche alors de règles maisons... ce qui est en même temps un élément caractéristique du JDR ^^
- Dyvim Star
je ne suis pas bien sûr de voir en quoi le fait d'avoir un système de parade empêche de faire de l'épique... (genre pour faire de l'épique il faut une classe d'armure ou un équivalent??)
en effet, il n'y a pas de système de "mignons" à l'Oeil noir où tu tues les ennemis en un coup, mais ça se bricole assez aisément je dirais. ceci dit il n'y en a pas non plus à D&D de base et personne n'a jamais dit que ça empêchait de faire de l'épique, bien au contraire...
je pense que tu peux faire de l'épique rien qu'en jouant sur les enjeux et les sacrifices sans que ça soit lié au système, mais c'est un avis personnel.
En fait je dirais qu'il faut voir la définition De chacun pour l'épique.
Est-ce que c'est un aventurier capable de pulvériser tout ennemis à portée le plaçant ainsi loin au dessus du commun des mortels
Ou bien un héros du quotidien qui se révèle dans l'adversité et parvient laborieusement à se sortir d'inextricables situation à force de ténacité
Ou peut-être une guerrière doté d'une abnégation sans faille et qui pleinement consciente se sacrifie pour sauver le groupe.
Je ne crois pas qu'il faille s'arrêter aux petits rouages des règles, mais plus à la mise en scène.
On a tous une vision personnelle de l'épique, vous savez ce passage de ce film, ce chapitre de ce livre, ou même ce morceau de musique qui vous hérisser les poils et sentir monter un frisson le long de l'échine.
Pour ma part je qualifierais plus le côté épique sur les dangers affrontés, les enjeux et conséquences d'un scenario plutôt que sur le fait de rouler sur ses adversaires. D'ailleurs ce serait même plutôt l'inverse: plus le combat est difficile et dangereux et pluis la victoire est épique.