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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

[spoiler BI + OeD] Poème épique 3

Forums > Jeux de rôle > Pathfinder

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Salut la commu, un groupe a récemment terminé la BI + "Otira en difficulté" (OeD), dans l’épilogue duquel une poétesse vient rencontrer le groupe pour écrire ses exploits sous forme de poème. J’ai donc commencé à écrire ce poème. Oui, commencé, parce quand j’ai vu le temps que ça m’avait pris et tout ce qu’il restait à écrire (4 à 5 fois ça !!), j’en suis resté là, mais je me suis dit que ça ferait quand même un partage sympa.

Le post suivant ne couvre que la BI. Celui d’après couvre le début d’OeD.

Je me suis posé les contraintes suivantes :

  • alexandrins
  • métrique classique stricte (pas d’élisions)
  • vers en 3+3+3+3 ou 4+4+4
  • un maximum de rimes riches, un minimum de rimes pauvres
  • rimes alternées
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Otira, côte sud de l’île de Kortos,
Au passé alternant temps de paix ou de peur,
À présent port tranquille aux affaires en hausse,
Dans un proche avenir vivra dans la terreur.

Les jours passent légers, caressés par le vent
Qui charrie les embruns et fait danser les mouettes.
Et la population, qui a souffert souvent,
Est insouciante encor du danger qui la guette.

Soudain la rumeur naît, parcourt chaque ruelle,
S’immisce à la taverne, entre dans les foyers :
On raconte qu’un monstre, une bête cruelle,
Vivrait dans les sous-sols, quelques part sous nos pieds.

On ne sait ce qu’il est, mais on sait qu’il est là.
Quel projet est le sien ? Que nous réserve-t-il ?
Veut-il nous dévorer ? Régner sur Otira ?
Ou – on n’ose y penser – asservir toute l’île ?

Tout aussi ignoré est que notre salut
Est déjà en chemin, mandé par Tamily,
Et il porte le nom de quatre individus :
Kaïto, Séoni, Vatgangorg et Vilie.

Quatre cœurs valeureux à l’appel du devoir
Ne savent être sourds. Peu leur chaut la richesse,
Ils n’ont que faire aussi des promesses de gloire.
Au devant du danger aussitôt ils se pressent.

En moins d’une journée, les voilà de retour,
La tête d’un dragon immense à bout de bras.
De toute la cité, on afflue, on accourt.
On veut voir les sauveurs, les héros d’Otira.

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(produit de ma 2e session d’écriture, dont je suis un peu moins satisfait)

Leur aventure ici ne fait que commencer.
Ce soir-là, tout est joie, boissons et jeux d’adresse,
Et déjà Tamily, pour les remercier,
Leur lègue possession de son vieux camp de pêche.

Les jours suivants, leur renommée ne fait que croître.
Leurs noms et leurs exploits sont dans toutes les bouches.
Partout, on se demande qui pourrait les battre
Et le soir c’est avec espoir que l’on se couche.

Après un peu de marche, leur nouveau foyer
Apparaît à leurs yeux, mais bien loin d’être vide,
Il abrite à leur insu de nouveaux alliés :
Olli la chatoyante et Finley le livide.

La première, ailécaille espiègle et accueillante
A élu domicile en ces lieux récemment.
Elle dort dans son bol, discrète, et se contente
De pêcher dans la crique et goûter le moment.

Le second, un lugubre fantôme tout bleu,
Se montre peu disert et reste dans son coin.
Nos héros, le voyant morose, malheureux,
Tâchent de l’égayer, mais n’y parviennent point.

(Et là je me dis oufti, je vais en rester là. Trop de boulot pour finir. Mais j’avais quand même déjà écrit les 3 vers suivants, pour le chapitre 2 d’OeD :)

Chiens d’enfer, gobelours, incendies destructeurs,
Par les plans scélérats de quatre nains fielleux
Ravageaient la région et semaient la terreur.