Et sinon à part des JDR, tu lis quoi? 984
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De plus en passant, c'est un peu désobligeant de dire que c'est qu'une adaptation alors qu'il y a un auteur d'une campagne qui s'est cassé le cul à créer, à inventer et à écrire (et tester aussi j'imagine). C'est clairement pas le même taf.Mes 2 cents
BeauBarbu
Je ne comprends pas en quoi une adaptation impliquerait moins de travail qu'une oeuvre originale. Je présume que tu l'énonces comme une loi générale (sinon tu n'aurais pas écrit "c'est un peu désobligeant"), mais pourtant il y a bien des adaptations (en film, bd, ou autre) qui ont demandé un travail Kolossal.
- BeauBarbu
Je dis pas le contraire. Là on parlait d'une campagne de JDR adapté d'un système à un autre, et d'une campagne original écrite de 0. Je ne parlais pas de toute forme d'adaptation. Et pour le coup, dans ce cas là, tu ne peux pas dire que l'adaptation d'une campagne à un autre sytème représente moins de taf que la création d'une campagne de 0, non?
- Laurendi
Je comprends. Personnellement, je ne sais pas si c’est une adaptation. Mais si ça en est une, en quoi est-il désobligeant de dire que c’est le cas ?
[message supprimé]
Yes
Je lis en ce moment « Les guerres de religion » de Pierre Miquel.
Une sorte de vieillerie... comme moi.
Je relis pour la 2ème ou 3ème fois (je ne sais plus) Le Code Apocalypse, de Charles Stross, aux Éditions Exoglyphes, 4ème tome de l'univers de La Laverie (Cthulhu contemporain Pulp et avec de l'humour dans un service plus que secret de sa majesté). Et j'ai honte, car j'ai encore 2 piles de "à lire" qui m'attendent.
La preuve vivante qu'une adaptation peut dépasser le maître et être une véritable création.
Laurendi
Donc tu compares ça avec une adaptation d'une campagne de JDR d'un système à un autre, car c'était ça le sujet de l'adaptation de la conversation. Tu as beau essayé de prouver que tu avais raison en changeant le sujet exacte de la discussion (car c'est ce que tu fais là, on ne parlait pas de l'adaptation au sens général mais dans un cas très particulier que j'ai rappelé), outre que cela soit un sophisme peu valeureux, tu continues juste à vouloir démontrer que tu avais raison alors que ce n'est pas le cas, et pas grave en plus à la base, c'est insister qui est peu pertinent, je crois que je vais arrêter là car continuer ne menera clairement à rien.
- Fabien4927
- et
- Utilisateur anonyme
À tort ou à raison, j'avais compris dans la com' que la campagne s'inspire des Masques, donc ça ne m'a pas troublé quand Laurendi a parlé d'adaptation, parce qu'il me semblait évident qu'il voulait dire "à la façon de", et pas "conversion système". Son dernier exemple semble également montrer qu'il prête un sens très large à ce terme, amha.
Note du modérateur
Effectivement, il serait temps d'en finir là. Je précise un petit truc : essayer de convaincre que l'on a raison face à quelqu un ayant un autre avis sur un forum et qu'au bout de quelques posts, les lignes n'ont pas changé... c'est que ça ne changera pas ?
Donc pour éviter d'embêter tout le monde avec un truc qui ne concerne que 2 personnes, vous arrêtez ou passez en mp. Ça évite les hs en plus.
Merci.
Hier soir, j'ai lu l'introduction générale de David Camus à l'Intégrale Lovecraft, et j'ai pris une grosse claque.
Un texte tout simplement indispensable et de surcroît très bien écrit, qui pose clairement les choses avant de se lancer dans la redécouverte de HPL.
J'ajouterai qu'une autre lecture qui me semble indispensable si l'on souhaite approcher Lovecraft en toute connaissance de cause est "Je suis Providence" de ST Joshi, une biographie tout aussi poignante qu'érudite qui lève nombre de contre-vérités et contresens sur le "reclus de Providence", en réalité l'un plus grands voyageurs américains de son temps (on fait mieux comme reclus, non).
Je vais enchaîner directement avec le tome 7 de l'Intégrale, "Autour de Lovecraft" et son premier texte, le journal d'une traduction impossible de David Camus et, en parallèle, ma 3e lecture de la Quête Onirique de Kadath l'Inconnu (Kadath étant le pic et non la cité comme nous l'apprend David Camus dans l'introduction générale).
Avez-vous déjà entendu dire que le langage est violent et que la science est sexiste ? Avez-vous lu que certaines personnes ne devraient pas pratiquer le yoga ou cuisiner des plats chinois ? Et vous a-t-on dit qu´être obèse est tout à fait sain, que le sexe biologique n'existe pas et que seuls les blancs peuvent être racistes ? Ces idées vous troublent-elles ? Vous vous demandez comment elles ont pu si rapidement remettre en question la logique même de la société occidentale ? Dans ce livre approfondi et explosif, Helen Pluckrose et James Lindsay documentent l´évolution du dogme qui sous-tend ces idées, depuis ses origines dans le postmodernisme français jusqu´à son raffinement dans les milieux universitaires militants américains. Aujourd’hui, ce dogme est reconnaissable tant par ses effets ― à l´instar de la fameuse cancel culture-; que par ses principes, trop souvent considérés comme axiomatiques dans les médias grand public : la connaissance est une construction sociale, la science et la raison sont des outils d´oppression, toutes les interactions humaines sont des jeux de pouvoir oppressifs et le langage est dangereux. Comme Pluckrose et Lindsay le soulignent, la prolifération incontrôlée de ces croyances anti-Lumières constitue une menace non seulement pour la démocratie et la liberté de penser mais aussi pour la modernité elle-même. Tout en reconnaissant la nécessité de poursuivre le combat pour une société plus égalitaire, Pluckrose et Lindsay analysent comment cette fuite en avant d´activistes souvent radicaux fait plus de mal que de bien, notamment aux communautés marginalisées qu´elle prétend défendre. Ils détaillent également son éthique douteuse, incohérente et liberticide. Ils concluent que seule une bonne compréhension de l´évolution de ces idées peut permettre à ceux qui valorisent la science, la raison et la liberté de penser de contester cette nouvelle orthodoxie autoritaire et nuisible, à l´université, dans la culture et, plus généralement, dans toute la société.
Interview de l'autrice : https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/helen-pluckrose-non-s-opposer-au-mouvement-woke-ne-fait-pas-de-vous-un-reactionnaire_2146413.html
- Kars
Ce qui gangrène l'université, c'est surtout les étudiants qui crèvent de faim hein. Tant de conneries en un seul paragraphe( Ces Croyances anti Lumières??? Réellement??), ça relève du prodigieux et ça vend du rêve pour le livre. Sortir des phrases que personne n'a jamais dit en en faisant des témoignages ( Personne n'a jamais dit qu'être obèse était sain ou qu'il ne fallait pas manger de plat chinois) et je ne parle même pas de la transphobie juste après ou de l'énormité sur le racisme( On vit dans un monde où les Ouïghours existent, personne n'a jamais dit que seul les blancs pouvaient être racistes.)...
- NooB294044
Les gens aujourd'hui ne voient plus les choses qu'en noir ou blanc. Ou alors deux camps ne voient plus les choses qu'en noir ou blanc et se tapent dessus avec une majorite silencieuse qui s'en fout. Ca revient partout sur tous les sujets, c'est fascinant.
- NooB294044