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Et sinon à part des JDR, tu lis quoi? 984

Forums > Gnomes & liches

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Nighthawk-69975

Ne fut-ce pas toujours le cas ? l'index s'est sans doute déplacé (de certains sujets vers d'autres) mais n'est-ce pas une constante, que cette binarité ?

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  • Utilisateur anonyme
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NooB294044
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  • NooB294044
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Utilisateur anonyme

C'est vrai, en effet. Mon jugement (totalement subjectif, clairement) se fonde sur ce que j'ai pu lire sur la violence et la binarité des controverses dans l'histoire. De ce que j'ai pu lire, elles ne semblaient guère plus modérées que les actuelles.

Note qu'il peut y avoir un effet loupe : peut-être est-ce précisément parce qu'elles furent ainsi qu'elles entrèrent dans l'histoire, occultant les autres. De même peut-être est-ce précisément parce qu'elles font plus de bruit que les controverses à positions binaires actuelles sont plus audibles que les discussions plus fines. Ou peut-être pas. J'imagine qu'il existe des études sur ces faits.

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Peut-être aussi que les controverses à positions binaires sont visibles parce que clivantes, là où les débats plus nuancés sont moins visibles parce qu'ils se poursuivent à mesure des échanges et nouveaux éléments. L'opposition binaire permet souvent de mettre à jour des problèmes ou questions importants, que l'on explore ensuite de façon plus nuancée.

Sinon, moi en ce moment, je lis SOVOK, de Cédric Ferrand, entre les deux volumes du Prieuré de l'Oranger, de Samantha Shannon.

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Ce que je cherchais a dire c'est que les auteurs de ce livre ont l'air d'avoir leurs idees tres arretes (en tout cas de ce que je lis de la 4eme de couverture) et pensent qu'ils ont raison. De fait je doute qu'ils ecouteraient des opinions differentes. Et les gens/courant de pensee qu'ils denoncent, pensent qu'eux aussi ont raison et n'ecouteraient pas non plus les arguments apporte par ce livre, hurlant que les auteurs sont reactionnaires ect...

Donc au final oui je les met dans des cases. Peut etre que je me trompe, je l'espere d'ailleurs mais honnetement j'ai vraiment l'impression qu'aujourd'hui les gens ont adopte une facon de pense binaire : soit tu pense comme moi, soit tu penses contre moi et le dialogue n'existe plus.

Par exemple la "cancel culture" evoquer dans le resume, ca peut etre quelque chose de positif comme quelque chose de negatif. Mais ca jamais aucun des deux "camps" ne l'admettrait. C'est forcement une "derive hyper grave pour la societe" ou alors au contraire un "procede indispensable pour denoncer". Evidemment c'est tres simplifie quand je parle de "camps" et comme vous le soulignez c'est plus complexe que ca, on ne peux pas generaliser. Mais il n'empeche que j'ai vraiment l'impression d'un dialogue de sourd avec deux camps qui se creer en permanence sur ces sujets.

Desole pour les fautes et accents manquant j'ecris depuis le travail avec un clavier qwerty joyeux

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Je suis d'avis que le mieux est de faire sa propre opinion à l'aune de la lecture de l'ouvrage, qui est certes engagé, mais qui amène des arguments etayés par des sources et des faits vérifiables.

Edit : j'ajoute que ce que tu dis "soit tu pense comme moi, soit tu penses contre moi et le dialogue n'existe plus" est précisément dénoncé par les auteurs du livre comme un effet de ce qu'ils appellent ce courant postmoderniste.

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Utilisateur anonyme

Pas du tout, je parlais de toi et Jay

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Lecture du moment : "1792 la femme rouge" d'Anne Villemin-Sicherman. J'avais bien aimé les 3 précédents romans de cette auteure parus dans la collection "Grands Détectives" chez 10/18 et j'ai donc acheté celui-là dès sa parution. Après lecture des 250 premières pages, je pense que j'ai eu raison : l'intrigue est intéressante, l'époque historique est bien rendue et particulièrement bien documentée, bref que du bon.... à condition d'aimer les polars historiques, bien entendu.

Le site de l'auteure ---> "1792 la femme rouge"

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Ne fut-ce pas toujours le cas ? l'index s'est sans doute déplacé (de certains sujets vers d'autres) mais n'est-ce pas une constante, que cette binarité ?

Jay

C'est parce que c'est la solution la plus facile : j'aime/je déteste, c'est vrai/c'est faux, c'est bien/c'est mal... Pas besoin de se fatiguer à chercher des nuances, à voir que c'est en fait une question de point de vue ou que le sujet est bien plus complexe qu'il n'y paraît... J'irais même jusqu'à dire que c'est la position infantile de la pensée, comme dans ces films pour gosses où les gentils sont toujours bons et les méchants toujours mauvais.

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Vous connaîtriez des bouquins dans le genre des Gardiens de la Galaxie, mais en romans ?

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Je viens juste de finir : Bruce Dickinson "À quoi sert ce bouton ?"
Pour ceux qui n'écoutent pas de métal, Bruce Dickinson est le chanteur du légendaire groupe Iron Maiden, mais il est beaucoup plus que ça :
- escrimeur de niveau international (il a terminé plusieurs fois dans le Top 10 des championnats de Grande-Bretagne) il a fondé une entreprise d'importation de matériel d'escrime pour inciter les jeunes Anglais à s'intéresser à ce sport.
- après avoir découvert le pilotage, il s'y est intéressé au point de passer tous les diplômes possibles et imaginables, ce qui lui permet aujourd'hui de piloter le Boeing 747 du groupe avec le grade officiel de commandant de bord. En parallèle, il a fondé la compagnie Cardiff Aviation Ltd qui est basée au Pays de Galles et qui s'occupe de la maintenance des avions de ligne commerciaux de type Airbus ou Boeing. Cette compagnie recrute en priorité des gens en situation difficile et leur assure une formation, puis un emploi stable.
- passionné de bière (il est métalleux et anglais, donc difficile d'y échapper) il a créé la bière Trooper au sein de la brasserie familiale Robinsons Brewery en se basant sur les standards de la bière anglaise traditionnelle. Contrairement à d'autres groupes qui se contentent de mettre leur logo sur une bière sans intérêt, Bruce Dickinson s'est beaucoup investi dans cette création et sa bière connait aujourd'hui un succès bien mérité.
Qui dit mieux ?
Dans son autobiographie, le sympathique chanteur raconte sa longue et passionnante vie (il est né en 1958) avec une pointe d'humour décalé typiquement britannique, même dans les moments les plus difficiles. On pourra regretter qu'il ne s'étale pas plus sur le processus créatif de ses textes, mais en revanche il développe de façon étonnante une philosophie de vie à travers sa découverte de l'escrime et du pilotage. Ayant appris en 2014 qu'il était atteint d'un cancer de la langue, situation ô combien pénible quand on est chanteur, il raconte aussi la façon dont il a vécu ce calvaire et les réflexions qu'il en a tirées après être, fort heureusement, sorti vainqueur de cette terrible épreuve.
Conclusion : même si vous n'aimez pas le métal, cette autobiographie pourrait vous plaire content

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Livres récemment lus par votre serviteur :

Michèle Barrière - Le sang de l'hermine
Dans ce roman qui est le premier d'une nouvelle série, nous suivons les aventures de Quentin du Mesnil, un jeune hobereau normand qui est l'ami d'enfance et le maître d'hôtel de François 1er. Celui-ci charge notre héros d'aller en Italie pour y recruter Léonard de Vinci et le ramener à Amboise. Si il remplit correctement sa mission, il se verra confier les rênes du chantier de Chambord où le roi rêve d'élever un château digne de lui. Au départ, ça parait simple, mais on s'aperçoit vite que beaucoup de gens en veulent à Léonard de Vinci et sont prêts à tout pour se venger de lui. Autant dire que notre héros n'aura pas la partie facile pour rentrer en France avec son génial mais capricieux compagnon de voyage....
Historienne de la gastronomie, l'auteure prend un malin plaisir à parsemer son récit de plats tirés des livres de cuisine du Moyen-Age et nous offre même, en fin de volume, quelques recettes à essayer chez vous si le cœur vous en dit clin d'oeil

René Fallet - Les vieux de la vieille
Le titre dira forcément quelque chose aux fans de cinéma français en général et de Jean Gabin en particulier : c'est en effet de ce roman, paru en 1958, qu'est tiré le film réalisé par Gilles Grangier et sorti 2 ans plus tard. On y suit les aventures d'un trio de vieux garnements qui décide, pour diverses raisons, de se rendre à Gouyette pour y terminer leurs vieux jours dans l'hospice de vieillards. En chemin, des rencontres aussi cocasses qu'inattendues leur font changer d'avis et on comprend rapidement que les trois chenapans sont loin d'avoir vidé leur dernière chopine.... on notera que le langage est nettement moins "surveillé" dans le roman que dans le film, ce qui n'empêche pas de sourire à maintes reprises et de s'attendrir parfois devant l'évocation des souvenirs des trois amis content

Le premier livre cité pourra facilement servir d'inspi pour un scénario, par exemple pour envoyer un groupe d'aventuriers chercher le génial Léonard à la place du héros du roman, ou au contraire pour lui mettre des batons dans les roues. Le deuxième livre, par contre, j'ai un doute clin d'oeil

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Terminé hier soir : Ann Granger "Un intérêt particulier pour les morts"

Premier roman d'une série que j'ai achetée en poche chez 10/18 avec les chèques-cadeaux du boulot, ce polar historique nous permet de faire la connaissance de Lizzie Martin, une jeune provinciale qui accepte un emploi de dame de compagnie auprès d'une riche veuve. On apprend rapidement que la précédente dame de compagnie s'est enfuie avec un inconnu, mais quand son corps est retrouvé dans le chantier de la future gare de St Pancras, Lizzie décide de mener sa propre enquête. Elle pourra compter sur l'aide de Benjamin Ross, un ami d'enfance devenu inspecteur à Scotland Yard, pour découvrir la vérité sur la mort de cette jeune femme.

Nous sommes à Londres en 1864 et le poids des conventions sociales pèse lourd sur les différents pesonnages de cette histoire : entre la crainte du "qu'en dira-t-on" et le souci de se faire une place enviable dans une société aux règles aussi obscures qu'inégalitaires, les différents personnages ne sont pas forcément aussi bons ou mauvais qu'ils y paraissent. Une lecture bien agréable pour l'amateur de polars historiques que je suis content

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Robert Howard "L'homme noir"

Une des premières nouvelles de l'auteur de Conan, publiée à l'origine dans Weird Tales en décembre 1931. On y suit le périlleux voyage du féroce guerrier Turlogh Dubh O'Brien vers le pays de Vikings pour délivrer une jeune fille enlevée par ces derniers. Arrivé à destination, notre héros s'aperçoit qu'un étrange groupe d'hommes semble vouloir affronter les mêmes ennemis que lui, mais pas forcément dans le même but....

Voilà qui pourrait servir d'inspiration pour un scénario Ynn Pryddein par exemple épée

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Georges Simenon "Maigret et l'affaire Nahour"
Trouvé dans une boite à livres, ce roman voit le commissaire Maigret, habitué à évoluer dans un monde populaire, confronté à des personnes de la haute bourgeoisie avec des raisonnements et des secrets qu'il a du mal à comprendre. Ce monde étranger au sien ne va pas sans lui poser des difficultés d'analyse, sans compter le fait que tous les suspects sont d'origine étrangère, avec la barrière de la langue ou de la culture.
Un bon Simenon, à l'atmosphère assez étouffante malgré le froid et la neige qui se sont abattus sur Paris à l'époque de l'enquète.

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Trilogie "Le siècle" de Ken Follet. Très à mon goût.

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Ezekiel Boone "Destruction "

Les araignées envahissent le monde...L'humanité est au bord du précipice.

Une très bonne inspi pour le jdr Vermine!

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Pour le moment je suis parti à Krondor, comprenez par là les 30 bouquins écrits par Raymond E. Feist (https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Chroniques_de_Krondor). Je termine le 4ième de "La Guerre de la Faille". J'avais un peu peur quand j'ai vu qu'il y avait une bonne trentaine de bouquins dans cet univers, mais finalement ca va, on les trouve assez facilement dans les magasins d'occasion (une quinzaine de volumes trouvés pour l'instant). Bref c'est sympa, bien écrit, on se laisse embarquer. Mais quand je lis au dos de couverture "La critique anglo-saxonne n'a pas hésité à comparer son œuvre à l'incontournable Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien" ... faut pas exagérer non plus hein ... Enfin je vous dis ca dans 26 bouquins, quand j'aurai terminé ...

J'ai lu "Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu" de Karim Berrouka. C'est sympa. Sans prétention mais ca se laisse lire et c'est marrant. J'ai commencé "Fées, weed et guillotines" du même auteur et j'ai "Le Club des punks contre l'apocalypse zombie" qui m'attend.

Je me suis aussi lancé dans Le Secret de Ji (et Les Enfants de Ji).

J'ai commencé la Saga des Hommes-Dieux de Philip José Farmer.

Et j'ai mis le doigt dans la collection D&D aux éditions Hachette dont la publication vient de commencer en Belgique (j'ai mis le doigt et vu le nombre de volumes prévus tout le bras va partir avec ...)

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Merci Juju2 pour toutes ces suggestions. Ça faisait longtemps que je n'étais pas passé par là.

J'en profite donc pour émettre quelques avis également.

J'ai fini la lecture de la série Horreur cosmique des 500nuancesdegeek.

Un bon recueil de nouvelles d'Abraham Meritt, mais surtout la presque intégralité des textes de Montague Rhodes James : un vrai bonheur. Le surnaturel surgit sans prévenir dans un cadre banal ou familier pour le héros. On est en plein dnas le genre fantastique tel que défini par Todorov. Les héros se lancent dans des investigations intellectuelles et savantes à propos de trésors/tombes/lieux maudits (rayer la mention inutile) anciens. Souvent pour leur plus grand désagrément. Et par bonheur, MR James traite avec un certain sens d ela dérision ces universitaires vieux garçons, amateurs du thé de 17h, obsédés par les vielles pierres et les manuscrits moisis et effrayés par la modernité. On a bien l'impression qu'il parle un peu de lui, avec beaucoup d'humour... À lire sans tarder.

Seul regret : il manque une nouvelle, consacrée à une maison de poupées, que j'ai lue dans une édition (partielle) datant d'il y a quelques années. Nouvelle d'autant plus importante qu'elle avait inspiré Michel Gaudo pour l'un des premiers scénarios de Maléfices.

J'ai enchaîné avec Le dernier anneau, en deux tomes, toujours chez le même éditeur : un pastiche du Seigneur des anneaux écrit par un paléontologue russe. J'y ai pris du plaisir, notamment dans le traitement des Terres du Milieu par la dérision, pusique l'auteur adopte le point de vue des adversaires des héros tolkienniens : les orques. Nous suivons donc les pérégrinations d'une petite équiipe composite, tentant de défaire ce qui a été bâti par Aragorn, Gandalf et les autres, au cours d'une épopée qui s'offre en écho à celle de la communaté de l'anneau. C'est drôle, voire sarcastique, et les personnages sont réussis, on prend fait et cause pour ce nouveau combat. Il faut être un lecteur de Tolkien pour apprécier la réinterprétation des personnages et des événements qui bouleversent l'organisation géopolitique des Terres du milieu.

Mes réserves : une certaine condescendance manifestée par l'auteur, qui admire la construction du monde élaboré par Tolkien, mais qui reproche à ce dernier un mauvais traitement de l'action et des personnages. Pour lui, c'est un universitaire incapable d'écrire correctement. Il se targue, de ce fait, de mettre en place une action plus rythmée, dans une écriture plus musclée, plus moderne. Or, j'ai bien peur qu'il révèle ainsi ses limites. Le roman se partage en quatre grandes parties, installées dans quatre endroite et à quatre moments différents. On est dans l'action pure, au premier degré, avec des personnages qui ont une certaine épaisseur, mais il manque à mes yeux le liant qui fait le charme de Tolkien : l'arrière-plan. Si le roman de tolkien est si long, c'est ^précisément par ce qu'il na pas peur de développer le cadre, dans de somptueuses descriptions, et de faire des pauses, sous de multiples formes ; je pense notamment aux rencontres avec les elfes, aux chansons emperintes de mélancolie qui surabondent et marquent l'un des sujets essentiels du roman : la nostalgie de personnages fatalistes qui savent que leur action, qu'elle réussisse ou non, aboutira à la fin d'un monde, condamné à disparaître. J'ai l'impression que cet auteur ignore totalement cet aspect. De ce fait, il a tendance à banaliser les Terres du milieu. Il multiplie les conspirations pour aboutir à un roman d'espionnage si complexe qu'il en devient un peu artificiel. L'auteur se regarde écrire avec un brin d'esbroufe (regardez, amis lecteurs, comme je vous ai bien manipulés), et on se dit "Tout ça pour ça". Car dans ces moments-là (je songe en particulier à la troisième partie), il sacrifie le cadre des Terres du milieu, son récit pouvant se dérouler dans n'importe quel cadre urbain.

Bref, pas inintéressant, mais forcément un peu léger par rapport à l'ambition tolkiennienne.

Enfin, j'ai arrêté mon abonnement D&D aux éditions Hachette, après avoir pris de nombreux avis sur ce même forum auprès de connaisseurs : j'ai choisi de me contenter des deux premières trilogies de Drizzt (j'ai lu chez les forumistes que la suite était nettement plus faible et un peu répétitive) et de la première trilogie de Dragonlance (j'achèterai sans doute les Chroniques perdues par la suite pour compléter.

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Pierre Pevel - Les Lames du Cardinal
Premier tome de la trilogie du même nom bien connue des rôlistes, ce roman historico-fantastique nous transporte dans la France de 1633 sous le règne de Louis XIII et de son premier ministre Richelieu. Celui-ci a fort à faire sous la double menace d'une guerre avec l'Espagne et surtout d'une présence toujours plus grande des Dragons car oui, les Dragons existent et ils essaient d'augmenter leur emprise par tous les moyens. Une société plus ou moins secrète, la Griffe Noire, l'assiste dans ses noirs desseins et Richelieu, avec l'aide de son second Rochefort, décide d'employer les grands moyens pour contrer cette menace. Aussi discrètement que possible, il tente de reconstituer une légendaire équipe de bretteurs d'exception qui avait été dissoute après le désastre du siège de La Rochelle : les fameuses Lames du Cardinal. Intrigues de cour et d'arrière-cour, trahisons diverses et variées, bataille homériques et révélations fracassantes font de ce roman un récit haletant qu'on dévore de bout en bout sans s'en rendre compte.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Senrad