Nouvelle directive de WotC concernant les noms propres 184
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La question est peut-on y faire quelque chose ?
Si il y a les mêmes réactions en Allemagne et que les joueurs allemands et français font du barouf chez wiz pour leur dire que c'est du bullshit (ça on le gardera en anglais pour qu'ils comprennent), peut-être qu'ils abandonneront l'idée.
Et puis, j'ai toujours trouvé que Midnight avait plus de gueule que Minuit ...
alanthyr
Comme mon confrère LeoDanto, les noms anglais me font penser à des titres. Par exemple Midnight me fait tout de suite penser à ça.
Laissons l'anglais dans les titres à la limite. Mais ne pas les traduire dans le texte, c'est faire la moitié du travail.
C'était une référence aux romans de Royaumes Oubliés en fait ... plus qu'au JDR.
Une série de bouquin qui a fasciné bon nombre de rôlistes de ma génération.
Le JDR dont tu parles n'est pour moi qu'anecdotique.
Minuit, qui devint déesse de la magie dans la sequence des avatars. Pour les Titres de romans ou livres, l'anglais ne me dérange pas. par contre traduction dans la langue du pays a l'interieur c'est plus parlant
Bon ben l'avantage des termes en anglais pour les anglophobes, c'est que ça fait de l'exotisme à pas cher. Waterdeep ça vend plus du rêve quand tu sais pas du tout ce que ça veut dire ou ce que ça sous-entend, ne serait-ce que phonétiquement.
Et pour ceux qui connaissent, ben il n'y a pas de problème, de toute façon il feront comme ils ont toujours fait (et feront toujours) : comme ils veulent.
Mais là on ne fait que comparer des goûts persos en matière d'usage et d'habitude. La décision d'Hasbro (ou WotC) aurait été tout à fait défendable s'ils s'étaient réveillés plus tôt, ou au moins avant le début des sorties traduites. Là ça fait un peu idée sortie du sac sans fond... d'ici à ce qu'ils exigent que les sorts et les races restent en anglais aussi... :P
A titre perso et égoïste, ça change rien, je n'achète que les bouquins en VO, et je mixe les termes anglais et français en fonction de l'humeur (ou du goût). Mais c'est quand même pas cool dans l'absolu cette façon de faire.
Pire décision possible.
Imaginez d'un coup il n'est plus possible de parler d'une ville sans utiliser sa version originale : London, Antverp, Frankfurt, etc.
Je continuerai d'utiliser les traductions publiées pendant des années par les précédents traducteurs (y compris dans les romans) et apporterait mes propres traductions le cas échéant.
Je l'ai par exemple fait pour les PNJ de Triverrat dans la 5ème campagne, mes joueurs ont appréciés l'effort.
- Zagig Yragerne
Personnellement, je préfère autant les noms en anglais. Lisant les livres en VO ou en VF selon leurs disponibilités et besoins, cela donne au moins un référentiel commun entre les deux versions.
Maintenant, je reconnais que c'est uniquement par pur pragmatisme et valable pour la version anglaise. Pour reprendre l'exemple de Symbaroum, LeoDanto je ne suis pas sûr que des noms en suédois maintiennent dans l'univers quand on butte sur chaque mot avec des symboles dont tu ne sais même pas comment ils se prononcent.
Pour l'univers de D&D, les noms anglais sont quand même souvent connus. A tel point que cela fait parfois bizarre de les entendre en français. La première fois que j'ai lu Padhiver, je n'ai pas tout de suite percuté qu'ils parlaient de Neverwinter.
Là, moins de confusion possible. Moi ça me va.
Sigfrid
Il n'y a pas trop de symbole exotique en suédois .
Néanmoins, pour la traduction des noms propres, je suis généralement contre quand il s'agit de "vrai" nom propre comme dans le monde réel (ex : Pékin en français alors que dans la langue c'est Beijing plutôt). Ce qui me dérange le plus ici, c'est que les noms "non traduits" ne sont pas vraiment des noms propres justement.
Pour un anglais, Waterdeep signifie quelque chose dans la construction même du mot, comme Eauprofonde en français. Ces noms "propres" ont été construits en terme d'univers pour signifier quelque chose, pour amener le lecteur et/ou joueur à imaginer quelque chose. En d'autres termes, à mon avis, ne pas traduire ces noms cassent un peu l'immersion ou l'imaginaire.
Effectivement, le gros problème de la traduction est l'inconstance qui casse encore plus l'immersion à mon avis.
C'est marrant que tu dises ça. À ce niveau la France est une exception. On "traduit" énormément les noms des pays ou des villes. Ce qui n'est pas du tout le cas dans d'autres langues qui gardent "London" par exemple... Mais on n'est pas logique jusqu'au bout pour autant. On dit Londres mais pas la Nouvelle York. Allez comprendre.
Honnêtement, je suis ni pour, ni contre. Comme cela a été dit nous sommes un des rares pays à traduire les noms de pays, ville quasi systématiquement. Puis aucun soucis pour traduire à la volé un nom de ville. Moi même, il m'arrive parfois d'utiliser les deux notamment pour une ville comme la Porte de Baldur/ Baldur's Gate. De plus cette "francisation" n'a jamais été complete : Ravenloft, Dark Sun, Planescape Torment... Ou encore le titre du jeu le fameux "Dungeon" traduit en "Donjon" ce qui en français est une aberration, puisqu'en français comme vous le savez tous, il s'agit de la tour principale d'un château. Bien différent du "Dungeon" anglais que signifie un cachot, des oubliettes, bref un truc sous terre. A quand une pétition pour que D&D soit enfin traduit correctement par "Cachots & Dragons" ou "Oubliettes & Dragons" ?
"Traddutore, Traditore" Ô traducteur, Ô traître.
My two cents.
- Jeremy7435
Un donjon en anglais c'est "keep", éventuellement "dungeon" mais en français c'est la tour centrale du château ou le roi, le vassal habite comme celui de Vincennes, un des seuls encore debout ou un roi a régner.
- Grand_Ancien
tout à fait et dans le cas présent dungeons signifie plutôt complexe souterrain.
Littéralement, cela veux bien dire cachot, car à l'époque ce qui constituait les souterrains d'un chateau était en grande partie les fameux cachot ou bien les réserves...
Le terme Donjon est rester en en Français car cela était plus "marketing" de garder le sigle D&D.
Merci à Gigax et à FMF pour cette idée remarquable
Au-delà des préférences personnelles, des questions de propriété intellectuelle et de marketing, c'est surtout pour l'unité de la gamme que ça pose (un léger) problème. Si ces gens de peu de considération avaient inclus la conservation des termes anglophones dans leurs desiderata en amont de la traduction, ç'eut été moins gênant. Or, là, on va se retrouver avec Eauprofonde dans les livres de base et Waterdeep dans les suppléments (c'est pour l'exemple), ce qui risque d'incommoder les lecteurs qui ne parlent pas anglais, en plus d'être complètement... nul. Ça, ou un autre mot de trois lettres.
La question se pose également concernant la Boîte d'initiation, ainsi qu'une éventuelle réédition du triptyque de base : en tant qu'éditeur, BBE va-t-il être obligé de repousser la parution de ladite boîte pour revoir sa copie ? Les livres de base vont-ils ressortir dans une version modifiée ? Les suppléments à venir pourront-ils au moins inclure un lexique pour donner la correspondance des termes non-traduits à ceux qui seraient intéressés ?
Après la réticence initiale de l'éditeur américain (WotC) à autoriser les traductions du jeu, après la centralisation desdites traductions par un éditeur tiers (GF9) qui leur sert de flic et ralentit considérablement les publications, et enfin, après ce nouveau décret, trop tardif pour passer en toute cordialité, ça commence à faire beaucoup. C'est à se demander si l'on ne devrait pas finir par le leur laisser, leur D&D.
- Zagig Yragerne
- ,
- Dohnar
- et
- Nicolas Pirez
Vu que les noms propres dans le tryptique ne servent que d'exemples pour illustrer un propos, car il ne s'agit pas du tout de livres d'univers, je ne vois pas en quoi c'est un problème...
- NoOb38217
Idée !
Que BBE sorte des planches de stickers avec les noms en français, stickers que l'on pourra coller dans les bouquins pour franciser les noms comme on veut ! BBE a de l'expérience dans le domaine : remember les erratas de la première impression de Pathfinder (titre non traduit d'ailleurs), à coller soigneusement dans le gros bouquin.