Le Pays de Dame Hiver - À la sauce André 7
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Bonjour,
Permettez-moi de partager avec vous ma vision des terres au nord d'Alarian et qui s'étendent vers l'est jusqu'au nord des Terre d'Osgild. Une étendue à première vue vide, mais rapidement nous nous rendons compte qu'elle est riche en vie, mais aussi qu'elle peut être très brutale. J'ai fait le choix de la décrire de manière à offrir une base clé en main qui permet de l'utiliser immédiatement tout en laissant beaucoup de place au développement pour que tous MJ puisse se l'approprier.
Sans plus de préamble la voici et bon jeu,
André
Pays de Dame Hiver
Royaume du Nord, Pays Gzar, Pays de Dame Hiver, peu importe le nom donné à ces vastes terres glacées au nord d’Alarian car tous décrivent le même danger. Plusieurs croient qu’au nord des montagnes qui ceignent le Norven se trouve une immense steppe gelée qui s’étend jusqu’aux banquises éternelles. Cette vision ne décrit à peine qu’une fraction de ce que ces terres désolées peuvent offrir à quiconque serait suffisamment courageux, certains diraient plutôt fou, pour s’y engager.
GÉOGRAPHIE
La frontière ouest est dominée par la côte qui longe l’océan du Norven jusqu’à la banquise. Elle varie énormément entre plages de pierres, petites anses ou baies, pentes douces et parois escarpées. Certains coins sont particulièrement dangereux dû à la présence de rochers à fleurs d’eaux souvent cachés par la marée ou la brume. De temps en temps nous rencontrons aussi des groupes d’îles et d’îlots le long des côtes.
La frontière sud est dominée par les Monts des Rapaces qui forment une frontière naturelle avec Alarian. Ces montagnes sont très escarpées et nous y trouvons plusieurs rivières sulfureuses et ravin sombres. Elles sont aussi parsemées de glaciers en particulier vers l’est au-delà de la frontière orientale d’Alarian.
Au pied de la montagne, parmi ses collines, sur une distances d’environs 3 jours de marches forcées nous retrouvons une taïga et ses forêts boréales. Les collines s’estompent de la première journée au nord des montagnes. Près de la Passe du Kroad, la forêt est éparse voire absente et elle est plus touffue et plus larges vers les côtes à l’ouest ainsi que vers l’est.
Au-delà de la taïga, jusqu’aux banquises éternelles, nous trouvons de vastes steppes glacées qui s’étendent dans toutes les directions sur des centaines voire des milliers de lieues. Généralement plates, elles offrent peu de protection contre les éléments et il est très difficile de bien juger les distances. Le sol y est gelé en permanence, sauf en surface ou les premiers 90 cm environs dégèlent au courant du court été. Ci et là nous avons des dolines, des rochers isolés et des « collines » formées par des poches de glaces sous la terre qui pousse celle-ci vers le haut. Vers le nord-est, nous avons une grande zone très accidentée de type Badlands.
Finalement, à quelques jours de la banquise nous avons deux petites chaines de montagnes. Celle de l’ouest est la plus longue s’étendant sur quelques centaines de kilomètres. Ces pics sont très hauts et escarpés et nous y trouvons plusieurs glaciers. Celle de l’est se trouve au-delà de la zone accidentée et n’est formé que d’une dizaine de monts issus d’activité volcanique. Les pics y sont peu élevés et les pentes sont moins à-pic. Nous y trouvons trois glaciers majeurs.
CLIMAT
Globalement, les saisons sont extrêmes et rudes. L’été ne dure jamais plus que trois mois et le printemps et l’automne sont extrêmement court, laissant un hiver très long. L’été les journées sont très longues avec un ensoleillement pouvant atteindre 18 à 22 heures par jour, et inversement l’hiver, les journées sont extrêmement courtes avec seulement de 2 à 6 heures de lueur.
Dans les taïgas du sud, au pied des montagnes, les températures varient entre 10°C et 15°C l’été et peuvent descendre jusqu’à sous -30°C l’hiver. Les précipitations sont basses avec des chutes moyennes de 200-750mm par année.
Dans les toundras et les montagnes, les températures varient entre 0°C et 10°C l’été et peuvent descendre jusqu’à sous -50°C l’hiver. Il vente souvent très fort avec des vents qui atteignent souvent des vitesses de 50 à 100 km/h. Paradoxalement, les précipitations sont très basses avec des chutes moyennes de 150-250mm par année.
FAUNE & FLORE
Dans les taïgas, nous retrouvons diverses espèces aviaires : Grives, parulines, bruants, corbeaux, corneilles, hiboux et chouettes, busards, etc. et plusieurs mammifères : élans, caribous, bisons des forêts, lièvres, écureuils, lemmings, campagnols, lynx, renards polaires, loups (régulier et arctique), grizzlis et ours bruns, gloutons et martres. Nous y trouvons aussi des hibours des neiges et divers morts-vivants incorporels : âmes-en-peine, spectres et fantômes.
Nous y retrouvons principalement des conifères : pin, mélèze, épicéas, sapin, quelques feuillus : saule, peuplier, sorbier et bouleau, des fougères, divers champignons, diverses espèces de mousse et lichens, ainsi que des baies : fraisier des bois, pain de perdrix, canneberges, plaquebière, myrtille, Quatre-temps et airelle.
Dans les toundras, nous retrouvons diverses espèces aviaires : harfangs de neiges, tétras, lagopèdes, etc. et plusieurs mammifères : caribous, bœufs musqués, des mammouths, des tricératops argentés, des ours polaires, renards polaires, loup (régulier et arctique), lièvres polaires et lemmings. Nous y trouvons aussi des méphites de glace, des yétis et des remorhaz
Nous y retrouvons, parfois quelque arbres et arbustes nains, des fougères, divers fleurs : épilobe à larges feuilles, diverses espèces de lupins, l’oxytrope, la pyrole à grandes fleurs, le pavot arctique, l’œillet marins, etc., diverses espèces de mousse et lichens, ainsi que des baies : canneberges et plaquebière en particuliers.
Dans les montagnes nous trouvons diverses espèces aviaires : aigles, corbeaux et lagopèdes ainsi que divers mammifères : lièvres, renards polaire, ours, belettes et lemmings. Nous trouvons aussi des basilics, des worgs, des vouivres, des griffons, des hippogriffes, des yétis et des pérytons.
Le long de la côte nous avons diverses espèces aviaires : des mergules nains, diverses espèces de guillemots, des macareux moines, des petits pingouins, des pétrels, diverses espèces de labbe et d’eiders des sternes et des mouettes. Et pour les mammifères : plusieurs siréniens, morses, des pinnipèdes (phoques et otaries), des narvals, des bélugas, des épaulards et d’autres cétacés
POPULATION
Plusieurs des îles et des anses/baies le long des côtes abritent des petites stations de pêches norvenoises composées d’un ou plusieurs quais, quelques baraques, un mess et une cuisine, un atelier de tonnelier, des remises pour entreposer les vivres et le matériel pêches, des filets et des installations de préparations telles que des saloirs, des fumoirs ou des séchoirs. Ces stations ne sont habitées que durant la saison de la pêche.
Une des îles toutefois est habitée à l’année longue. Dans une des baies protégées à l’est de celle-ci se trouve une station baleinière qui opère à l’année longue. Une centaine de Norvenois téméraires y habitent et y pratiquent la pêche à la baleine. En plus des installations que nous retrouvons dans les autres stations, nous y retrouvons aussi un fondoir pour transformer les graisses en huile de baleine.
Malgré sa géographie les Monts des Rapaces ont une forte population due à ses multiples abris. À l’ouest de la Passe de Kroad il y a une petite communauté d’une cinquantaine de Géants de Pierre vivant dans les flancs d’une vallée protégée des pires intempéries.
À l’est, à environ une journée de marche forcée au-delà d’Alarien, se trouve un glacier qui abrite la plus grosse communauté de Géants de Givre de la région. Forte de 200 membres, ils se sont installés dans un réseau de grottes et de cavernes creusées à même le glacier et le roc environnants. Cette cité est protégée entre autre par 2 jeunes dragons blancs apprivoisés.
Ci et là, dans divers ravins et grottes, nous avons des tribus de gobelins blancs, d’hobgoblins, de goblours ou de trolls qui y ont élu domiciles. Ceux-ci représentent un danger omniprésent pour quiconque traverse les montagnes.
La taïga héberge quelques petites communautés de gobelin blancs, d’hobgoblins, de goblours ou de trolls plus petites que celles dans la montagne plus au sud. Quelques tribus Gzar y ont élu domiciles, en particulier vers l’est où ils ont un mode de vie semi-nomadique.
La forêt est réputée hantée suite aux combats qui y ont fait rages au courant des derniers siècles. Il n’est pas rare de faire de malencontreuses rencontres avec des morts-vivants incorporels en particulier près de la Passe du Kroad.
Malgré l’impression de vide que nous pourrions avoir, cette toundra est relativement très populeuse. Les Gzars constituent la population dominante sans conteste de celle-ci. Plusieurs tribus nomades la traversent dans leur migration ancestrale, chaque tribu ayant leur propre territoire, bien qu’il y existe quelques chevauchements. Les relations entre ces tribus varient énormément et les alliances ne se forment généralement qu’entre deux tribus, rarement trois et jamais pour très longtemps dans ce cas-là. Plus au nord, nous retrouvons aussi quelques tribus nomades de Géants de Givres et leurs mammouths qui arpentent les steppes près des banquises.
Les terres accidentées sont le territoire d’orques bien adaptés au climat. Constitué de quelques tribus apparentées, ils font usages du terrain accidentés pour se cachés et pour prendre en embuscades tous ennemis. Une grande partie de leur territoire se trouve dans un vaste réseau de cavernes et de tunnels qu’ils utilisent comme espaces de vie ou pour se déplacer.
Les montagnes occidentales abritent quelques tribus de Géants de Givres qui ont élu domiciles dans ou près des divers glaciers les deux plus grosses ont une centaine de membres chacune et sont situé vers le centre (flanc sud) et vers l’est (flanc nord). Dans un des glaciers à l’ouest de la chaîne, se trouve le repaire d’un vénérable dragon blanc, Mahvan-Spitak. Rarement vu, son influence se fait sentir sur plusieurs lieues. Les Géants évitent le coin autant que possible. Et les stations de pêches norvenoises les plus au nord ont toujours quelqu’un à l’affût.
Les montagnes orientales abritent une demi-douzaine de petites tribus de Géant de Givres installent dans les glaciers ou dans les vallées enneigées. Inconnue de tous, incluant les géants qui y résident, dans une valllée camouflées par la géographie des monts, se cache Síðastr Hlíf, une citadelle Andvari, dernier refuge de ceux-ci. Cette citadelle, dont les portes sont bien camouflées, tire avantage des activités géothermiques de la région pour diverses opérations quotidiennes et pour maintenir un environnement chaud et confortable.
Oh oui!
Outre les Gzar, j'ai quelques idées d'extension pour ceci: une carte de la région, la station baleinière, la tribu de Géants de Pierre , les principales tribus de Géants de Givre , les Badlands et les orques qui y résident, le repaire du Dragon et la citadelle Andvari. Et probablement aussi une série d'amorces qui offrira des idées de rencontres ou de lieux à visiter.
Considérant que je suis de nuit pour les 4 prochaines semaines, il est fort possible que je travaille sur certaines de ses idées.
