Faux SIN 8
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Je ne savais pas trop où mettre ça, mais finalement, je pense que c'est plus une histoire d'interprétation.
Dans les prétirés, chaque personnage dispose d'un commlink et certains ont plusieurs faux SIN et/ou faux permis.
Dans la nouvelle "Edition du weekend" p36 de SRA4, on voit que le personnage (qui est un hacker, je pense que ça a son importance) dispose de plusieurs commlink, dont un pour son identité publique.
Ma question est comment les MJ à SRA4 gèrent plusieurs SIN sur un seul commlink ? Comment protéger les identités qu'on ne veut pas utiliser ? Je pense qu'on peut faire l'analogie avec nos ordinateurs actuels, sur lesquels on peut cacher des fichiers, leur mettre un mot de passe, etc...
Voila, c'est juste une question d'interprétation, mais pour le coup, je trouve qu'avoir plusieurs commlink, ceux dont on ne se sert pas sont éteints, est plus sécurisant.
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Guitoune
Pour ma part je considère que le joueur "active" un SIN, qui sera vu comme le SIN public. Les autres SIN sont désactivés et donc pas accessibles, ni même visibles de l'extérieur.
On peut aussi envisager le stockage distant : tu ne gardes qu'un SIN sur ton commlink, les autres étant bien au chaud quelque part sur un lieu de stockage connu de toi seul et il te faut - disons, en termes de jeux, une action complexe - pour rapatrier un autre SIN depuis ce stockage et une autre pour effacer toute trace de l'ancien. Si tu as pensé à préparer cet échange à l'avance bien sûr. Sinon , ce sera plus long...
On peut imaginer quelque chose comme ça oui cela dit je pense qu'une action complexe est bien pour rapatrier un SIN distant, mais pas pour effacer les traces de l'ancien ! (qui doivent se trouver rapidement de partout dans le commlink".
Question : est-ce que les drônes et autres agents de surveillance matricielle qui scannent les SIN des personnes lambdas dans les quatiers et zones sécurisées ont accès à tout l'historique du SIN ? cad est-ce qu'il faut régulièrement mettre à jour son faux sin en lui créant un hsitorique d'achats, de sites matriciels visités, de cookies et autres spamms émanant de tags RFID de lieux réels, etc... simulant une vraie vie de l'identité) ou bien peut-on simplement se contenter d'un faux sin lambda ?
Cela dit, je doute que toutes ces données soient stockées sur ton commlink - tout au plus un cache pour accélérer leur utilisation. Il doit y avoir des myriades de bases de données manipulant ton SIN et elles ne vont certainement pas te laisser à portée de main l'ensemble des informations qu'elles ont accumulées sur toi. L'esclave corpo de base serait certainement effaré de savoir tout ce qu'on stocke sur lui.
Et puis ce serait trop facile de modifier ces infos. En plus, si tu trafiques des données locales mises en cache dans ton commlink, il y a gros à parier que la prochaine fois que le gestionnaire d'une base de données essaiera de mettre à jour les données que tu a trafiquées il remarquera une inconsistence et il se demandera d'où cela peut venir.
À mon avis, c'est pour ça qu'un faux SIN est cher : tu es obligé de graisser des pattes pour mettre un minimum de données dans de vraies bases pour que le SIN résiste à des mesures simples de vérification d'identité.
Carmody : peut-être qu'en s'étant préparé un script de nettoyage à l'avance, on peut caser un nettoyage en une action complexe, tu ne crois pas ? Cela dit le script devra être révisé régulièrement pour tenir compte de nouvelles modifications à faire. On pourrait envisager un petit test de programmation d'OS dont le nombre de succès donnerait le nombre de mois de tranquillité qu'on a devant soi avant de devoir reprendre le script.
Soit on joue "de base" et on ne va pas plus loin que ça (on reste "abstrait" sur le sujet), soit on rentre dans les détails, et donc on va dans des règles avancées, et là Unwired donne des règles de dégradation des logiciels, on peut imaginer que ça fonctionne pareil pour un faux-SIN : son indice descend, sauf si le PJ s'en sert souvent (la différence entre avoir un faux-SIN au fond d'un tiroir pour changer d'ID en cas de coup dur, et avoir un faux-SIN pour se balader au quotidien dans les coins sympas du métroplexe).