[Héros et Dragons] Tyléar, la région du lac diamant. 5

Après avoir vu les quelques résumés de campagnes, je me suis dis que j'allais faire de même. Cela me permet aussi de faire un peu le point sur tout ce que j'ai pu écrire et faire jouer jusqu'à présent.

Introduction :

Inspiré par la carte de Cobis et la campagne invicible, j'ai décidé de faire jouer mes aventures dans la région du Lac Diamant mais quelques noms changent, tout comme la taille de certaines cités. J'ai aussi changé l'orientation (image mirroir de la carte proposée dans la campagne Invincible).

Ma campagne se déroule donc dans la région du Lac diamant, plus particulièrement à Milleseaux, qui occupe la même place que Paleseaux mais qui abrite plutôt 70 000 habitants.

Cet région est un melting pot remanié de Oblis, Cobis et Alarian et en l'écrivant ainsi je pense que ça fait un peu too much mais c'est un univers que j'essaye tant bien que mal de "créeer" et m'approprier.

La région en question a été sous le joug d'un empire esclavagiste pendant des siècles. Cet empire n'ayant pas de considération pour les différentes races d'elfes, gnomes, humains, nains et autre halfelins, ils étaient tous parqués ensemble pendant des générations.

Lorsque plusieurs esclaves des différentes races se sont rebellés et ont repris leur libertés à un empire vieillissant, cette mixité raciale a été conservée. Les villes de la région sont donc particulièrement cosmopolites, et les notions de villes elfes, naines ou même de quartiers spécifiques à une race sont rares. Les répartitions de populations sont donc aussi plus proche du 10-15% de chaque races.

Un peu comme Alarian même si moins réfléchis, les dieux ne sont plus aussi présent qu'avant et leurs influences sont plus limitées. Personne ne sait vraiment pourquoi mais après une eclipse de plusieurs jours, les dieux n'ont plus répondus aux prières comme il le faisait auparavant. Seul une poignée d'élus sont capables de réaliser de véritables miracles. Si la région du lac Diamant a conservé sa foi, d'autres régions se sont tournés vers d'autres protecteurs (comme les dragons par exemple dans le pays voisin, le Drékandesh).

La disparition des dieux et la nouvelle vénération des dragons dans le Drékandesh a aboutit à la prise de pouvoir d'Alychronos (un cousin éloigné de Lytochronos , je ne sais même pas pourquoi j'ai gardé chronos comme nom mais je trouvais que ça sonnait bien), un dragon noir qui leva des hordes de soldat et mort-vivants pour attaquer et conquérir la région. Un groupe de héros ont réussi à mettre fin à son invasion mais pas avant qu'il ne détruise une bonne partie de la région.

Plusieusr siècles ont passés depuis, et un nouveau mal à envahit les terres (Et c'est là que Oblis m'a inspiré), la brume : une brume qui apparaît à la nuit tombée et infecte les personnes qui la respire avec la peste draconique, une maladie qui rend les victimes de plus en plus agressive alors qu'une brume couvre leur yeux. Ils deviennent alors incontrôlable et meurent, soit parce qu'on lest a mis à mort, ou "naturellement". Aucun remède n'a été trouvé à ce jour.

Pour se protéger, toutes les constructions sont protégés par des runes et des rituels qui permettent de maintenir la brume éloignée, mais en pleine nature nul n'est à l'abris.

Les animaux ne semblent pas affectés en revanche. Tout comme les mort-vivants qui se déplacent dans la brume, ce qui a obligé l'édification de rempart et palissage dans le moindre village, hameau ou auberge relais.

Bon ça c'est plus ou moins la situation actuelle, passons à la présentation de mon groupe de joueurs.

Barthélémy de Franchetruite Sang Bleu moine humain. Troisième fils d'une famille noble de Milleseaux, il a été envoyé rejoindre le culte de Shaernis, déesse de la mort, la naissance et l'entre-deux, pour devenir moine. Très timide, il n'aspire à rien d'autre que de rester dans son monastère à lire et distiller des eaux de vies.

Garren Tranche-dragon : Sang Bleu ensorceleur lignée draconique Demi elfe : Fils d'un héros humain Ali Tranche-dragon et d'une elfe de noble famille, Florie Faldorën. Son père est devenu célèbre en tuant un dragon qui menaçait la région avec ses compagnons d'armes. Garren est un demi-elfe métisse avec des écailles rouges sur certains partie du corps. Il n'a qu'une idée en tête, rencontrer un véritable dragon. Sa capacité à manipuler instinctivement la magie lui a permi d'intégrer l'académie magique de Milleseaux où les magiciens tentent de comprendre comment il procède.

Gilles l'Aurocj : Villageois Laboureur, Paladin humain. Issu de l'union d'un soldat de Milleseaux et d'une jeune villageoise qu'il devait escorter jusqu'au couvent, il a été élevé par son grand père maternelle jusqu'à ce qu'il découvre ses pouvoirs de Paladin.

Eshir aux milles vissages : Tourmenté, Sorcier Humain. Eshir au Mille Visage est un Chasseur de primes mandaté par la ville de Milleseaux. Il n'accepte que les missions pour les crimes les plus violents ou les criminels les plus dangereux, en somme les crimes où l'avis stipule mort ou vif, la mention vif étant jusqu'a présent oubliée. Rares sont les gens qui ont eu l'occasion de voir son véritable visage à tel point qu'on se ne sait pas si c'est une ou plusieurs personnes sous ce pseudonyme. Bien qu'étant un chasseur de primes ayant des méthodes expéditives il n'accepte que les affaires explicitement données par la ville et donc régit par la loi et travaille souvent de concert avec les autorités.

Khuram Sialkott : Tourmenté, Rodeur Humain. Venant du Drékandesh, des raison personnelles l'ont obligé à quitter sa terre d'origine pour venir jusqu'à Milleseaux. Habitué à lutter contre les mort-vivants qui pullulent dans sa région natale, il n'est pas encore habitué à la vie facile que mène les habitants de Milleseaux.

Exar O'aken. Sang-bleu, Magicien académicien évocateur humain. Seul héritier d'une famille noble mineur, il a dilapidé son héritage pour pouvoir intégrer l'académie de magie de Milleseaux dont les prix sont prohibitifs.

Fyras Salèhn. Sang-bleu, barabre Demi-Orc. Fils d'une famille de demi-orc ayant acheté son titre de noblesse récemment, il désire plus que tout péréniser leur nouveau rang. Ses parents sont responsable d'un musée dédié à la culture Orc, et de nombreuses reliques y sont exposées. Convaincu que son apparence de demi-orc serait nuisible dans la haute société, les tribus Orc du nord ayant été parmi les plus fidèles serviteurs d'Alychronos, il a trouvé un rituel lui donnant une apparence humaine, malheureusement le rituel n'est pas parfait et il doit consomme régulièrement un élixir pour maintenir son apparence.

Pour des raisons géographiques, nous jouons exclusivement sur Fantasy ground et pour l'instant je n'ai pas encore fait joué le groupe entier en meme temps. J'ai d'abord fait des scénario individuels ou en duo pour jouer quelques élémennts importants de leurs historiques.

J'écrirais la suite plus tard. Bon courage!

Pitch de background très sympa ! J'en veux plus !!!!! ​​

Merci en même temps quand je me relis je vois toutes les inspirations qui proviennent de productions Casus Beli ou assimilé, j'espère arriver à en faire quelque chose d'harmonieux. Je m'efforcerai d'écrire la suite rapidement!

ça me rappelle que j'ai justement commandé récemment les tomes 5 à 7 de casus belli, pour justement connaitre ce fameux background de Corbis et de sa brume enchantée

Bonsoir,

Je suis un des joueurs à la table de Cevi, et j'y incarne Barthélémy le moine. Ci-dessous son histoire, jusqu'à date du premier scénario joué.

Barthélémy est un jeune homme de 12 ans entré depuis peu aux ordres de Shaernis, déesse de la vie, de la mort et de l’entre-deux. Il n’est pas seul à être rentré sur le tard aux ordres de la déesse, qui accueille les serviteurs de tout âge, du plus vieux pour les personnes seules, souvent des veufs ne sachant pas vivre seuls après le décès de leur femme, au plus jeunes pour les benjamins de familles ayant déjà un héritier et un second engagé militairement.

C’est dans ce cadre d’ailleurs que Barthélémy a dû rentrer aux ordres. Son père, François de Franchetruite, décida dès avant sa naissance que le jeune enfant irait au temple lorsqu’il atteindrait l’âge de 6 ans, le plus tôt où il pouvait être reçu dans les ordres. A sa naissance les moines de l’abbaye de Shaernis voisine vinrent rendre visite à la demeure de la famille, ce qui fut une surprise pour tout le monde. Ils furent introduits avec respect dans la demeure, demandèrent à voir l’enfant, puis repartirent. Cette mystérieuse visite apeura grandement la mère de l’enfant, Eléonore De Franchetruite, qui refusa de laisser toucher l’enfant à quiconque jusqu’à ses 18 mois.

Ainsi Barthélémy grandit dans la demeure familiale, choyé et protégé par sa mère jusqu’à l’âge de 12 ans. Sa mère le protégea toujours des tâches que son père tentait de lui donner, si bien qu’au bout de quelques années ce dernier abandonna tout espoir d’éducation. Il poussa tant bien que mal l’enfant vers les ordres, mais la mère usa de tous les moyens en son pouvoir pour faire avorter ces projets.

Troisième enfant de la famille, Barthélémy était le chouchou de sa douce mère. Son frère aîné, qui ressemble comme deux gouttes d’eaux à son père, prenait déjà en charge certaines affaires de la famille. Son deuxième frère, plus âgé de 3 ans, était entraîné dès le plus jeune âge aux armes et stratégies militaires. Son père souhaitait en faire un officier : un commandant qui appuierait les intérêts de la famille au sein du corps militaire.

C’est d’ailleurs ainsi que sa famille s’était distinguée depuis plus d’une dizaine d’année. Mariages d’intérêts, comme sa mère dont la famille avait un commerce très prolifique d’épices, et comme son frère était promis à une fille de famille noble en perte d’influence. Commerce agressif et expansionniste, qui amenait son père à beaucoup voyager, et demandait donc une grande proximité avec le pouvoir. C’est bien simple, depuis quelques années, le nom De Franchetruite revenait de manière quasi systématique lorsqu’une affaire était discutée dans la cité.

Barthélémy se tenait loin de tout cela. Son seul plaisir utile pour la famille se trouvait dans son amour des nombres, alors qu’il assistait le Mestre Comptable. Son temps était principalement occupé à fouiller dans la bibliothèque de la famille, très fournie car son père disait : « Les livres, c’est la connaissance. La connaissance, une arme. Les armes, c’est le pouvoir. ». Ainsi la demeure comptait des ouvrages anciens comme récents, sur des sujets allant de l’astrologie à la religion en passant par les mathématiques.

Mais ce qu’il préférait, c’était les mythes et légendes. Il lisait jusqu’à tard dans la nuit, à la seule lumière d’une bougie, les histoires du héros Barthélémy l’Indivisible dont il avait hérité le nom.

Cependant un élément perturbateur vint se produire en la naissance d’un petit frère. Sa mère enceinte, il perdit rapidement tout contact avec elle alors qu’elle passait son temps enfermé dans sa chambre, malade. Son père en profita pour couvrir Barthélémy de tâches harassantes, loin de la demeure. Cette période fut particulièrement difficile pour ce dernier, qui ne sortait normalement que rarement de chez lui. Six mois plus tard, à la naissance de l’enfant, Barthélémy fut envoyé au Monastère d’Elisterion, Dieu de la Connaissance, sans voir le visage son nouveau frère ni revoir sa mère. Peu de temps après son entrée au monastère, des évènements mystiques contraignirent les moines à l'envoyer dans un autre Monastère, celui de la Déesse Shaernis, celle qui voit tout.

Sans nouvelles de sa famille, particulièrement de sa mère, Barthélémy est contraint de mener une vie d’ascète entouré de ses nouveaux frères. Promis à une vie de labeur et de privations, il se plie aux règles qu’on lui impose et se réfugie dans sa tête dès que possible, toujours bercé par les souvenirs de sa mère le portant contre elle, et aux rêves de voyages que lui ont inspiré les mythes de son homonyme, Barthélémy l’Indivisible.