[Documentaire] Les années Casus, une histoire du jeu de rôle en France 183

Le guest anglophone serait M. Froideval ? Car c'est un sacré pilier également. Gerfaud ce serait chouette aussi.

Le problème se situe plutôt sur le choix de l'interviewer alors qu'il a un contentieux avec une infime partie de la communauté, et que cela va donc pousser ladite communauté à ne pas soutenir le projet. Si cela ne pose pas de problème à Ludik'Event, pas de soucis (et l'évocation du contentieux Broken World n'a absolument rien à faire dans ce reportage).

le soucis vient de la teneur de l'échange aussi à mon avis:

cf le lien sur CASUS NO: https://www.casusno.fr/viewtopic.php?t=39274&start=30

"Pour info, copies des échanges sur l'adresse de Ludik'Event:
"Graminou: Bonjour,
Je viens de poster un commentaire sur la plate-forme.
Nous sommes quelques uns à nous interroger sur la présence de Fabrice Sarelli ( voir le forum CasusNo) au regard des problèmes rencontrés dans d’autres financements participatifs (Broken World par exemple).
Je vous laisse vous informer sur le fil du Fix ou également sur le forum BBE.
Cordialement
Réponse : Bonjour oui j’ai effectivement eu une remonté déjà.
Pour faire simple, aucun intervenant n’est rémunéré donc aucun ne recevra de « royalties » pour ce film. C’est déjà une première chose. La deuxième c’est que Mr Sarelli est une personnalité incontournable pour raconter cette histoire et donc j’ai choisi de ne mettre à l’écart personne sur ce projet…. J’ai même contacté Mireille Dumas c’est pour vous dire (mais pas de réponse de sa part XD)
Merci pour votre message
Kévin - Ludik'Event
Graminou: Merci de cette information.
Y aura-t-il au moins un mot sur les ratés récents ?
Le sujet n'étant pas de chercher à empêcher M Sarelli de parler de son expérience ni de sa contribution aux premières années du jdr, mais plutôt de ne pas laisser mettre en lumière que le beau côté des intervenants. Si même avec des casseroles auprès des clients ou des petites mains du jdr (auteurs, collectifs), on vient vous tendre le micro, c'est un peu nier la réalité, non ?
Réponse: Le propos du documentaire étant l’histoire du JDR en France jusqu’en 90 il n’y aura pas de mention de quelques problèmes avant ou après cette période.
Si des choses surviennent durant les interviews EN LIEN AVEC CETTE PERIODE, aucun soucis. Encore une fois, si c’est hors du cadre de notre histoire ça restera en dehors."

en résumé une réponse du style "notre docu concerne la période d'avant donc c'est bon, ca le fait quand même..."

comment dire... est ce que tu inviterais à une rétrospective des élections miss France des années 90, un mec reconnu coupable de harcèlement sexuel en 2020 ? ben non , je ne crois pas. [désolé pour l'image.]

STOP LES COMPARAISONS

ça va mal finir.

Encore une fois, mon intervention n'a pas pour objet d'empêcher un intervenant de participer, mais plutôt de questionner de l'angle du reportage.

Ludik'event déclare que c'est bien de mettre en avant certains des pionniers du jdr en France sur une période donnée, sans mettre un mot sur leurs actualités ou leurs faces actuelles moins reluisantes .

Je ne sais plus où j'ai lu cela (CasusNo ou ici), mais c'est mettre un beau coup de make-up sur une personne qui a des casseroles. C'est dommage à la fois pour la profondeur du sujet, parce que cela redore le blason de cette personne, et enfin parce que toutes les personnes connaissant ou ayant été victimes de ces casseroles vont forcément avoir un recul quant à la participation au projet (auteurs, maquettistes, backers, collectifs...)

Je plussoie que c'est dommage de donner de la visibilite a cette personne a travers une interview en cachant la poussiere sous le tapis. Ok c'est pas exactement le sujet, mais ca pourrait etre aborder tres rapidement. Pas besoin d'un mea culpa en direct. Ceci dit connaissant la nature humaine, je doute que ce Monsieur utilise cette inverview a cette fin.

Je n'ai pas participer a Broken World, mais de ce que j'en ai lu sur internet ca avait l'air de froler l'escroquerie quand meme. (mon message etait plus haut etait bien evidemment du pure trolling )

A noter que le message d'un non-backer qui décidait de ne pas participer, et le mien qui disait "idem" ont été supprimés des commentaires du projet. ça ce n'est pas très joli, ça doit commencer un peu à les irriter on dirait.

Je vous remercie pour vos commentaires.

Je suis partaté sur le sujet. D'un côté j'entend bien que le documentaire parle d'une époque où je n'étais pas né, et que cette personne n'avait rien fait de mal à cette époque. Ainsi son interview paraît justifiée, les gens du reportage ne sont pas concernés, et le reportage lui-même ne parle pas de Broken World. Après tout ce n'est pas le premier auteur de JDR à avoir "des casseroles", tous les auteurs que je connais ont été impliqués dans des histoires d'une façon ou d'une autre.

D'un autre côté je peux comprendre la réaction de ceux qui ont connu Broken World. Ce reportage peut être perçu comme une publicité indirecte. si j'avais souscrit à ce financement participatif, je l'aurais mauvaise.

Après tout ce n'est pas le premier auteur de JDR à avoir "des casseroles", tous les auteurs que je connais ont été impliqués dans des histoires d'une façon ou d'une autre.

Plateo

Fabrice Sarelli n'est pas auteur mais éditeur sur le projet Broken World.

(après, ça dépend ce qu'on appelle des "casseroles", parce que des vraies casseroles comme celle-là, on en a quand même pas eu des masses)

Voui, c'est ce que j'allais dire aussi... Tous les auteurs... Je ne pense vraiment pas. Et tous les éditeurs non plus. Même si tout le monde a des défauts, évidemment.

Merci pour la précision, c'est donc bien un auteur et pas un éditeur. Je ne le connais pas autrement que par les posts que j'ai lu sur ce forum, donc j'ai fait la confusion ^^

Je me rend compte en même temps que je n'ai pas précisé le mot "casserolles" qui laisserait croire que j'entend des choses aussi graves que ce financement participatif ; ce n'est pas forcément le cas. Le mot plus juste aurait été "histoires", je crois que tous les auteurs de JDR que je connais ont été impliquées dans des "histoires", parfois de façon involontaire d'ailleurs (et même en tant que victime dans l'un des cas).

Or si on doit empêcher de s'exprimer toutes les personnes dont le nom apparaît dans des "histoires" on n'a pas fini.

Le premier article du Barbare déchaîné, tout là-bas dans les années 90, concernait un litige entre Hexagonal (et donc Fabrice Sarelli) et un traducteur jamais payé... qui fait également partie des intervenants du documentaire, d'ailleurs

Du coup, c'est une quincaillerie ?

Si je comprend bien cette personne trempe dans des histoires depuis longtemps ?

Si oui, je crois que cela risque d'invalider mon propos précédent ^^

Je lis attentivement ces échanges et je dois dire que cela me fait hésiter.

Le premier article du Barbare déchaîné, tout là-bas dans les années 90, concernait un litige entre Hexagonal (et donc Fabrice Sarelli) et un traducteur jamais payé... qui fait également partie des intervenants du documentaire, d'ailleurs

Tristan Lhomme

Merci pour ces éclaircissements. D'ailleurs, penses-tu participer à ce documentaire ?

D'ailleurs, penses-tu participer à ce documentaire ?

Si les auteurs me le proposent, volontiers.

Mais bon, j'ai déjà abondamment parlé des années Casus un peu partout, ce qui fait que je ne suis sans doute pas le témoin le plus intéressant.

Ben si, quand même. D'autant plus que là, il ne s'agit pas d'une simple interview mais d'un documentaire censé faire le tour historique de cette période. Ta présence est donc indispensable.

Je comprends tout à fait la validité des arguments selon lesquels que M. Sarelli n'est pas partie prenante dans la réalisation de ce documentaire et que son témoignage dans le cadre d'une période clé du développement du JDR en France peut objectivement y trouver sa place.

Il est également exact que le sujet de ce documentaire n'a strictement rien à voir avec le comportement d'OMG dans le cadre de la PP Broken Word.

Cela étant, je considère aussi que ce type de documentaire peut donner une image positive de ceux qui y participent, en tant que pionners, aidants, visionnaires, etc. par exemple, auprès du public visé ; pour preuve, la liste des intervenants est justement censée donner du crédit à même d'attirer des souscripteurs, et le nom de M. Sarelli y figure.

C'est cela qui, pour moi, pose problème. Que le nom de cette personne puisse être considéré comme caution, d'une manière ou d'une autre, aussi minime que puisse être la portée de celle-ci, ne m'est pas acceptable. Et je ne suis pas certain qu'on puisse faire abstraction du préjudice qu'il a provoqué - au sein justement de la sphère JDR - au nom de l'objectivité et du recueil de renseignement brut. J'ai préféré que nous ne nous lancions pas dans des comparaisons hasardeuses précédemment, qui auraient forcément engendré des excès et donc des crispations, mais certaines pourraient être pertinentes. Mais clairement, quand une personne est clairement identifiée comme ayant causé un préjudice non négligeable, l'approcher comme si de rien n'était pour une contribution quelconque peut parfaitement être vécu comme un déni de ses agissements. Et ça c'est juste pas possible me concernant.

L'effet est doublement néfaste :

• Pour le projet, car les victimes réfléchiront à se détourner du projet, voire pire, en feront une mauvaise publicité, activement ou simplement en signalant le problème (comme ici). Et c'est logique, parce qu'il est aisé de finir par en vouloir au journaliste qui donne une tribune à l'intéressé.
• Pour le jdr, car cela peut redorer le blason de l'individu incriminé, qui sera connu par le spectateur non pas comme celui qui a floué des souscripteurs mais celui qui a participé à l'essor du loisir. Et par voie de conséquence, cela peut lui permettre de relancer des projets sur la base de som nom. (et à la limite pourquoi pas ? Qu'il rebondisse grand bien lui fasse. Mais APRES avoir réglé ses dettes.)

Pour finir, un petit récapitulatif sommaire pour ceux que ça intéressent (qui pourra largement être complété ou corrigé par d'autres plus pointus que moi) :

• Décembre 2013 : PP Broken Word.
• Décembre 2014 : livraison d'un tiers des produits.
• Septembre 2019 : Après 5 ans d'attente, un collectif s'organise pour prendre contact avec OMG et demander la livraison des produits restants. Fabrice Sarelli devient l'unique interlocuteur d'OMG. Un dialogue constructif s'engage et des nouvelles sont données - toujours avec retard.
• Fin 2019 : des pdfs sont fournis et une fin d'écriture est envisagée pour début 2020.
• Mars 2020 : Covid, tout prend du retard.
• Quelque part en 2020 : lassé d'attendre, je demande un remboursement partiel à M. Sarelli par mail. Il me répond que j'ai été patient jusque là, et que ce serait dommage de renoncer alors que les nouvelles deviennent prometteuses.
• 2021 : nous obtenons les derniers PDFs, mais cela a été un chemin de croix. Quelques membres du collectif commencent à hausser le ton et M. Sarelli en prend ombrage, évoquant sa bonne volonté et son désir de satisfaire ses clients. Le collectif parvient à obtenir une visio-conférence en septembre.
• Septembre 2021 : M. Sarelli annonce au collectif (je n'étais pas présent) que : le dernier PDF ne sera pas maquetté ; les livres manquants ne seront pas produits ; les souscripteurs seront remboursés en bons d'achat. Il demande 15 jours de délai pour une annonce officielle.
• 3 semaines plus tard : aucune annonce n'est faite. Les conditions de remboursement ne nous ont toujours pas été communiquées. Certains d'entre nous en font état sur les forums.
• Aujourd'hui : nous n'avons plus jamais eu aucune nouvelle de M. Sarelli depuis qu'il nous a annoncé, toujours officieusement, que les commandes ne seraient pas honorées et que la PP était abandonnée.

Alors voilà. En ce qui me concerne, c'est M. Sarelli personnellement, qui m'a demandé d'être patient (ce qui conditionnait tout de même une fin heureuse et montre la fiabilité de sa parole), c'est lui qui a évoqué un remboursement, et puis plus rien. Sans compter qu'il me semble difficile de croire que tout au long des échanges pendant deux ans, il ignorait que nous n'obtiendrions jamais les produits physiques.

Voici pourquoi voir son nom CREDITE sur une page de financement participatif n'est tout simplement pas tolérable.

Et sinon, le lien que l'on trouve dès le début de la présentation du projet Années Casus sur Gameon (7e ligne) vers la page de la boutique OMG où acheter le bouquin de Sarelli, vous en pensez quoi ? Ça donne quand même l'impression que les porteurs du projet sont pour le moins proches de lui... En tout cas je trouve. Ils lui font de la pub, à lui... et à sa boutique...