[Bla bla] De vous à nous... 1987

[message supprimé]

Yep, c'est excellent Scratch, on trouve aussi des plugins pour piloter des Lego Mindstorms et des Lego Boost avec.

Nioux

J'ignorais, merci pour l'information. Je savais que certains professeurs du secondaire préféraient mBlock parce que, basé sur Scratch, il peut en plus piloter Arduino par exemple.

Bah ma source, c'est Mitch Resnick et son principe des 4P et le programme sur Scratch en mathématiques.

Toute la partie ludique et créative est enlevée pour faire des programmes de calcul ou des figures géométriques avec le stylo ...

La programmation sur Scratch m'avait vraiment frustré dans les programmes (sans oublier la salle info défaillante ) parce qu'on peut faire des trucs de fou dessus et qui motivent les élèves.

La création de jeux sur Scratch demande de comprendre le repérage, le fonctionnement des boucles, des capteurs, de la logique, des variables, ... mais n'est pas très bien vu au niveau des programmes ...

Avec Adacraft, on peut aussi utiliser des modèles de reconnaissance d'image faits sur Teachable Machine comme déclencheurs.

Kolmogorov est le père, entre autres choses, de la théorie formelle des probabilités, Alexandre Alexandrov était un expert de la géométrie topologique (mais à ne pas confondre avec Pavel Alexandrov, célèbre pour son compactifié).

Nous on est en train de réfléchi à se barrer, j'en peux plus des touristes et le prix de l'immobilier devenant ridicule j'en ai marre de payer pour la plage alors que je n'y mets jamais les pieds.

NapalmGlop

Le prix de l'immobilier chez toi a augmenté d'une façon hallucinante en un an. Je connais un bien qui a pris 40% en un an (achat-revente). C'est juste dingue.

[message supprimé]

Je ne sais pas si elle est vraie, mais on m'a rapporté l'histoire d'une femme qui un jour rentre chez elle après le travail, et son mari lui dit "chérie, j'ai vendu la maison" (qui n'était absolument pas à vendre). Quelqu'un avait frappé à sa porte, et lui avait offert une somme colossale (à 7 chiffres) pour le bien.

La qualité matérielle dont tu parles est parfois avérée et justifie alors les prix pratiqués, quand ce n'est pas au détriment de la rédaction/relecture ou autre.

Par contre, la couleur gonfle souvent les prix jusqu'à 50 ou 60 € le LdB, ce qui est déjà rédhibitoire pour beaucoup de gens, mais elle peut aussi paradoxalement tirer la qualité générale vers le bas, vu qu'il s'agit d'un marché réduit qui ne permet pas toujours des tirages suffisants pour tout assurer à la fois. En effet, j'ai parfois l'impression que la couleur passe bien avant les textes et/ou le façonnage.

C'était génial le stylo optique. Tu pouvais en fabriquer un avec trois francs six sous. Mais écran cathodique obligatoire, car il utilise le temps de déplacement du canon pour que le programme calcule la position du stylo.
Au collège, c'était typiquement le Logo, et parfois le Basic, et au lycée souvent on basculait en TurboPascal.

[message supprimé]

[message supprimé]

Poser qu’une connaissance profane du monde, construite à partir d’expériences personnelles vaut comme connaissance objective et scientifique, est quand même une argumentation étrange. Belgarath31283

Simplement, je me répète :

Je ne dis pas que c'est une mesure qui vaut comme loi générale, mais je sais que je le constate à ma petite échelle (qui vaut ce qu'elle vaut pour ma toute petite personne)
Jay

Jay

C’est très bien, mais mon intervention répondait à Edwin et Alanthyr qui eux formulent de grandes analyses qui ont une prétention à être des lois générales.

« Oui l'humain devient fainéant intellectuellement et cela se voit ... »
« Tu le vois aussi à l'école, le goût de l'effort s'est perdu. »
« Désormais, on ne veut plus faire d'effort intellectuel pour comprendre. »

Comme je le disais, je suis d’autant plus étonné que cela vienne d’enseignants, car notre métier nous apprend l’importance et le poids des mots.

Je ne nie pas l’expérience que vous avez, mais elle reste une expérience individuelle, qui n’est en aucune façon une analyse objective généralisable.

Je pense qu’il est important (d’autant plus à notre époque) de faire preuve d’un peu plus de retenue, d’humilité et de rigueur dans nos paroles et de ne pas faire de nos expériences personnelles, des énoncés à portée générale.

Et dire que nos discours ne changeront rien à la course du monde, c’est juste omettre que notre réalité sociale est construite avec le langage, les mots que nous formulons ont bien une incidence sur la réalité, sur la manière dont nous l’appréhendons et dont nous interagissons (il suffit de regarder les études en psychologie et sciences cognitives sur les préjugés et les stéréotypes).

Dire, par exemple, que le goût de l'effort ne s'est pas perdu n'est pas moins un préjugé que dire qu'il s'est perdu, puisque ni l'une ni l'autre des affirmations n'a été démontrée. Pourquoi dire que l'une est légitime et pas l'autre, alors ? D'où mon :

Je ne dis pas que je n'ai pas envie d'en discuter avec toi, mais simplement qu'en discuter ne sert à rien. D'une part à cause du fameux principe de Locke : de mémoire, que nous sommes tous plus portés à défendre une idée pour raison qu'elle est nôtre plutôt que pour raison qu'elle serait juste (du fait qu'il nous est bien difficile de décider qu'une idée qui est nôtre serait fausse). D'autre part parce que la vérité en l'espèce, si vérité il y a (ce qui est incertain), ne peut pas être approchée par argumentation, mais seulement par campagne rigoureuse de mesures, de collecte de données et d'analyse de celles-ci.
Jay

À quel moment ai-je dit cela ? Je dis que l'on n'en sait rien, et qu'il n'y a pour le moment (pas à ma connaissance) d'études sérieuses sur le sujet.

Et comme disait Wittgenstein :

"Ce dont on ne peut parler, il faut le taire."

Ah d'accord, je dois donc me taire parce que j'ai un avis. Et ben ...

À quel moment ai-je dit ça ? Je dis que l'on n'en sait rien, et qu'il n'y a pour le moment (pas à ma connaissance) d'études sérieuses sur le sujet.

Et comme disait Wittgenstein :

"Ce dont on ne peut parler, il faut le taire."

Belgarath31283

"Faut" n'est pas une injonction dans le Tractatus, mais un constat, comme si je disais "la mort, il me faudra la subir.", il évoquait ce qui n'est pas dicible, et que donc il faut taire, puisqu'on ne peut pas le dire. La preuve : nous avons pu en parler (ne réalisant donc pas la condition "ce dont on ne peut parler"), donc nous n'avions donc pas à le taire.

Du reste, le monde étant incognoscible (ou alors sa cognoscibilité est inconnue, ce qui revient au même, dans les faits), s'il fallait taire tout ce que l'on ignore, on ne dirait jamais rien.

seuls les sachants ont le droit de parler ... c'est dans l'air du temps

Tiens Alanthyr, je ne comprends pas vraiment pourquoi le fait que les livres de jdr essaient d'être plus pédagogiques, explicites et ergonomiques impliquerait que les gens (ou les millenials) ne veulent plus faire d'effort.

Quel est le lien logique, ici ?

Est-ce qu'un jeu aux mécaniques simples serait de la fainéantise pour les MJ ?

seuls les sachants ont le droit de parler ... c'est dans l'air du temps

alanthyr

Il y a un paradoxe structurel : comment se lancer dans la recherche collective de la vérité quand la parole contradictoire est interdite ?