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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

A quand un grand JDR français ? 685

Forums > Gnomes & liches

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@Geraud et Julien.

je ne nie pas le problème des moyens financier et du marché de niche, je dis que ce n'est pas le seul problème, c'est aussi une question d'approche sur les points mentionnés dans mon post sur ce sujet dont tout ne dépend pas des moyens, mais dont les moyens du JDR dépendent aussi content.

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Mais si c'était pour faire énormément de bénévolat en plus, je comprends que le poste a eu du mal à se pourvoir.

Je ne dis pas qu'il a eu du mal à se pourvoir, je n'en sais rien. Je montre juste que les paies sont au minimum de ce que l'entreprise peut offrir.

[citation supprimée]

Donc... c'est... l'argent... le... soucis.

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  • Utilisateur anonyme
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@Geraud et Julien.

je ne nie pas le problème des moyens financier et du marché de niche, je dis que ce n'est pas le seul problème, c'est aussi une question d'approche sur les points mentionnés dans mon post sur ce sujet dont tout ne dépend pas des moyens.

Lord Musashi

Non, c'est vraiment les moyens.

Ca fait personnellement un moment que je traine mes guêtres autour du milieu, et bien une grosses dizaine d'années que je bosse avec des gens dans le milieu. Ca fait aussi un moment que je vois plein de gens qui arrivent avec des idées pour révolutionner, changer tout ça, ou expliquer aux gens de ce milieu qu'ils n'ont pas tout pigé (sans dire que c'est ton cas hein), et donner plein de conseils de développement.

Le soucis c'est qu'on en revient aux moyens. Certains se sont lancé dans l'édition avec la certitude de tout changer et se retrouvent à galérer parce qu'en fait, sans moyens humains autant que financiers, ben mettre en oeuvre tous ces bons conseils... ils se sont ramassés.

La mutualisation inter-éditeur c'est un doux rêve mais ça n'arrivera pas. Ca fait aussi des années que plein de gens essaient de rassembler. Et ça ne se fait pas. Parce que le milieu est une somme d'individus qui ne sont pas tous prêts à collaborer. Parce qu'ils ont des vues et des envies trop différentes et qu'ils ne se mettent pas d'accord.

voir les choses autrement ? Ce n'est pas parce que vous ne voyez pas les choses qui se font en coulisses qu'elles ne se font pas. Il y a plein de trucs qui se tentent, de portes qui s'enfoncent, etc... Ou que les gens tentent d'enfoncer. Et pour le moment ça ne se fait pas. Il y a des éditeurs qui tentent de changer les choses, d'innover, de financer, même, des trucs différents. Quand ça ne se fait pas, vous ne voyez rien du côté public.

Il faut se sortir de la tête l'idée que les éditeurs passent leur temps à refaire toujours la même chose : ce n'est pas parce que vous ne voyez pas les process tentés en arrière plan que rien n'est tenté.

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  • Alessandro Zanni
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Julien Dutel
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  • Fytzounet
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  • Julien Dutel
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Utilisateur anonyme

Je pense que ce que Julien veut dire, c'est que si on pouvait engager des personnes en plus pour éviter ce genre de "bénévolat", il n'y aurait plus de soucis.

Donc c'est toujours un manque de moyen.

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Utilisateur anonyme

Et comme on te demande de sacrifier plus que de l'argent, c'est l'argent. On tourne en rond, sérieusement, et tu sembles clairement peu enclin à comprendre qu'en fait, bosser pour du JDR, c'est de fait accepter de bosser plus que de raison.

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  • Utilisateur anonyme
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Julien Dutel
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Julien Dutel

Ce n'est pas ce que je dis content

Je dis simplement qu'AMTHA il n'y'a pas que les moyens financiers qui manquent content, il y a aussi d'autres choses qui ne sont pas lié qu'à ce marché et ses contraintes.

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  • Fytzounet
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  • Alessandro Zanni
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Alessandro Zanni

Par exemple ?

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Ok. Alors pourquoi certains jeux suédois réussissent à cartonner, à s'exporter et a devenir peu à peu des références dans leur genre ?

Ils sont loin des monstres évoqués comme DD ou L'Appel, mais tirent leur épingle du jeu.

Ce n'est quand même pas du au marché intérieur ou aux niveaux de rémunération des auteurs de jeux suédois ? Si ? ..

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  • alanthyr
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Ok. Alors pourquoi certains jeux suédois réussissent à cartonner, à s'exporter et a devenir peu à peu des références dans leur genre ?

En fait, c'est tout le soucis du "pourquoi". On peut se poser la question, sans données précises, il est difficile d'y répondre réellement. Ce n'est pas parce que les voisins y arrivent qu'on a les mêmes conditions permettant d'y arriver.

On peut quand même trouver quelques explications. Parce que les jeux suédois qui s'exportent ne sont pas légion en réalité.

  • La gamme Mutant c'est 1000 à 1500 contributeurs. C'est incroyable pour chez nous. C'est un petit KS pour de l'anglosaxon.
  • Forbiden lands s'en sort bien parce que c'est du med fan. C'est d'ailleurs, je crois, le plus gros succès de Free League
  • Symbaroum capitalise sur ses illustrations parce qu'il est co-écrit par un illustrateur (comme De Genesis si je me souviens bien) et du coup profite de ça
  • Tales from the Loop capitalise sur son illustrateur qui est très en vogue, et dont les artbooks ont largement dépassé les frontières de la suède.
  • Free League a en plus eu un accord de distribution avec Modiphius qui a beaucoup aidé.
  • Truvdang a bien fonctionné sur son livre de base, grâce à ses illustrations et à la sortie d'un artbook avant, notamment. Mais ses autres KS sont un peu plus à la traine (1500 backers pour Lex Occultum, et on descent pour le reste en dessous des 1000)

On les voit beaucoup parce qu'on en parle beaucoup. Mais je ne suis pas sûr qu'à l'exception de Free League, il y ait une scène si importante, et à l'échelle des ventes US, ils sont dans le bas du panier. (et qu'on ne se trompe pas, j'adore, j'ai tous leurs jeux, et tous les jeux que j'ai cité, et j'en fais jouer... et je suis ravi qu'ils en fassent des version anglaises) Mais ils ont désormais leur public.

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Alessandro Zanni

@Fytzounet :

un exemple :

Tu vois le concept des PP? je pense que oui content, les délais annoncés par rapport au réalisé, la façon dont c'est présenté, n'est pas un problème de moyen ou de trésorerie, mais aussi d'approche, d'organisation et de communication, ou tu pourrais budgeter dans ton projet un volet communication/SAV qui au final ne couterait pas si cher ramener à chaque PP.

un autre exemple : le poste de responsable logistique chez BBE à 1700€ par mois.

La ce n'est pas non plus un problème de moyen, d'argent ou de salaire, mais de redaction de l'offre.

Le contenu du job à 90% c'est du travail d'opérateur logistique standard, la seule chose qui sorte de ce job c'est la relation commerciale avec les boutiques. Donc tu l'intitule Opérateur logistique, et déjà niveau salaire/titre/poste tu es raccord par rapport à la job description, et tu precises dans l'annonce que tu es amené à être contacté pour le statut d'une commande par une boutique ou répondre à des questions, et tu tournes ton annonce pour mettre en valeur l'autonomie dans le poste et sa diversité.

Ca evitera de fausser le truc en disant un resp logistique dans milieu du jdr c'est 1700 quand chez un logisticien de métier c'est 3000 minimum et tu attireras des logistiens qui s'ennuient en étant mono tache, qui ont une pause à heure fixe et n'aime pas travailler dans des centre de 45000M2 et soumis a des cadences de production.

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, ou tu pourrais budgeter dans ton projet un volet communication/SAV qui au final ne couterait pas si cher ramener à chaque PP.

Ben c'est plus compliqué que ça. Parce que du coup si tu reportes ça uniquement sur ta PP en le posant en pallier, et non sur les frais fixes de l'entreprise, ça veut dire que ton poste est dépendant de la continuité de tes PP.

Un poste en comm, un poste en SAV, ça fait partie des frais fixes. Pour un poste fixe.

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  • Alessandro Zanni
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Julien Dutel

Je ne parlais pas d'en faire un palier mais plutôt de budgeter une somme fixe par PP allouer à cela en terme de gestion, genre tu trouves une agence de communication ou un indépendant, tu lui demande pour la rédaction d'un point projet en X signe une fois / mois, avec ton souhait de ce qui doit ressortir du communiqué, et tu fais une un communiqué mensuel global reprennantle statut des PP. je ne pense pas que cela monte super haut en terme de tarif, donc relié au nombre.

Pour le poste, certes le poste est pourvu donc ça a marché, mais il n'empêche qu'en terme d'image, de méthode, même si ça a marché, c'était pas tip top et pas forcément la bonne approche.

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  • Fytzounet
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Alessandro Zanni

Amha, ce genre de poste sont déjà budgetés dans les pp, mais au vu du prix du livre, s'ils veulent laisser des coûts pas trop gros, ils peuvent 0as faire grand chose (cf l'analyse de Psychee sur le vrai prix du jdr)

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Je ne parlais pas d'en faire un palier mais plutôt de budgeter une somme fixe par PP allouer à cela en terme de gestion, genre tu trouves une agence de communication ou un indépendant, tu lui demande pour la rédaction d'un point projet en X signe une fois / mois, avec ton souhait de ce qui doit ressortir du communiqué, et tu fais une un communiqué mensuel global reprennantle statut des PP. je ne pense pas que cela monte super haut en terme de tarif, donc relié au nombre.

AMTHA : c'est beaucoup de boulot (démarchage, compilation et transmission des données, validation, allez retours, etc) pour pas grand chose. On remarquera que ce point (trimestriel, certes) existe désormais ici d'ailleurs.

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Hiver

D'une manière générale, les français ne savent pas exporter. Et ce dans tous les domaines. Pas uniquement le JDR.
Les français n'ont pas le talent de l'export ... C'est un savoir faire qui n'est pas une qualité première chez nous.

Donc ça n'aide pas à exporter des JDR ... aussi beau et géniaux soient-ils ...

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Utilisateur anonyme

Je t'invite à vivre avec le smic pour voir si c'est si ça suffit...

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  • SmirnovV5312
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  • Utilisateur anonyme
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Dohnar
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LMe chiffre de 50k rolistes pour la France c'est une estimation du nombre de pratiquant ? ou du nombre d'acheteur de jdr ? Si c'est le 1e, ça me parait vraiment très faible et très pessimiste comme estimation. Par contre le 2e me parait plus réaliste, ça ferait entre 100k et 150k pratiquants si on estime qu'1 roliste sur 2 ou 3 est acheteur, les autres ne sont que joueurs.
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  • Geraud myvyrrian G
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  • Dohnar