CB 24 125
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Hop hop, sans être modérateur, je vous propose d'arrêter cette discussion là dans le thread sur les retours sur le CB24. J'ai vu ce sujet en particulier déraper trop souvent, ce serait quand même dommage.
Merci Sigfrid pour ton retour ! N'oubliez pas que vous pouvez laisser vos messages et retours sur la fiche produit de chaque numéro !
Avec un argument pareil, l'écriture SMS et les émoticônes, considérablement plus répandus, devraient remplacer le français littéraire. Et en ce qui me concerne (même si tout le monde s'en fout), l'écriture inclusive dans Casus Belli aura été la goutte d'eau de trop : je ne renouvelerai pas mon abonnement.
- LeoDanto
Avec une excuse pareille, je crois que tu n'avais pas vraiment besoin d'un goutte d'eau supplémentaire hein? :p
Moi, ce que j'ai vraiment apprécié dans ce numéro, c'est de voir fleurir des scénarios pour des jeux pas si souvent représentés que ça. Genre Insectopia ou Altro Mondo.
Et puis Yenka aussi, mon coup de coeur: peu de chance que je le fasse jouer mais j'ai bien aimé cette découverte ludique.
(sans oublier tous les autres articles qu'on a tendance à considérer comme "acquis" dans Casus Belli mais qui font le sel du magazine tels que les critiques, les bizarreries, les batisses et autres interviews...)
- Sigfrid
Oui, pour Yenka il faudra quand même que je prenne le temps de lire la seconde partie dans CB24. De mémoire, j'avais bien aimé à la lecture ce que j'avais lu dans le CB23. Même si en effet, aucune chance de le jouer tel quel, mais pour l'inspiration et la transposition ça peut être bien pour d'autres jeux.
Je considère mal un procédé qui consiste à charcuter ma langue sous prétexte de ne froisser personne.
Jacknife
Du coup il serait bon se se renseigner sur l'origine de l'écriture inclusive, qui n'a rien à voir avec le fait de ne pas froisser les gens.
Pas que ça soit idéal, pas que ça soit parfait, mais c'est un mécanisme qui n'a rien à voir avec la suceptibilité des gens (d'ailleurs, les seules suceptibilités que ça soulève sont celles qui sont contre ce genre d'appropriation)
- Sigfrid
Eliminer la forme féminine des mots n'a jamais été une solution viable pour féminiser l'écriture. Parce que au final on voit toujours la forme masculine correctement écrite et la forme féminine qui n'existe plus en tant que telle, mais comme un vague suffixe caché derrière la forme masculine.
Pour "féminiser" l'écriture, la meilleure méthode est de faire porter le neutre également par la forme féminine. Indifférement. Pas mal de jeux aux US font cela, les articles d'Eugénie le font aussi et c'est à mon sens la meilleure façon de mettre plus de féminisme dans la langue française plutôt que l'écriture inclusive.De plus cela a l'avantage littéraire d'apporter des variations naturelles dans des contextes où le même mot revient souvent. Alterner "le joueur" et " la joueuse" au fil des phrases, c'est bête, mais cela fait moins répétitif que de voir deux fois la forme masculine.
Personnellement si de voir "les joueuses" pour parler d'un groupe mixte ne me dérange pas, c'est grâce notamment aux livres US (Numenéra/Cypher System en VO en tête de gondole) que j'ai pas mal éclusé. A la longue, c'est bête, on s'y habitue et on trouve même ça normal. Par contre, le charcutage des mots féminins qui n'éxistent même plus avec cette forme d'écriture inclusive, c'est au mieux contre-productif.
Après on peut aussi faire un fil dédié si vous voulez, en dehors du fil de CB 24.
Edit : et j'ai oublié de parler de la grammaire égalitaire qui permet d'accorder au masculin ou au féminin quand il y a de plusieurs sujets mixtes. Bref, notre langue permet déjà de se modifier simplement sans en déformer les mots.
- Fytzounet
Eliminer la forme féminine des mots n'a jamais été une solution viable pour féminiser l'écriture.
Ce n'est pas non plus le but de l'écriture inclusive. Mais je ne lance pas de débat, je préconise juste de se renseigner sur les véritables tenants et anoutissants d'une forme d'écriture.
Bref, notre langue permet déjà de se modifier simplement sans en déformer les mots.
Sigfrid
Notre langue voit ses mots et ses sons se déformer à loisir depuis toujours.
- Sigfrid
Les articles en écrit-ure inclusif-ive, c'est très chiant-e à lire, je préfère encore que vous mettiez tout au féminin!! Ce n'est que mon avis, mais mettre des terminaisons à la con, ca rend la lecture lourde et peu fluide. Tout au féminin, c'est plus facile à lire! Je lis le magasine pour me detendre, car le jdr est mon loisir, et si ca devient désagréable à lire, le plaisir n'est plus là...
- Fytzounet
L'écriture inclusive, ce n'est pas juste dire joueu.r.ses mais au lieu de considérer un masculin comme neutre par rapport à des mots en lien avec des relations humaines, on ajoute en plus le féminin.
Exemples d'écritures inclusives: les chirurgiens et les chirurgiennes, les françaises et les français, les autrices et les auteurs, ...
Donc c'est long à écrire, c'est chiant, ... Certains préfèrent donc raccourcir en utilisant une forme abrégée (c'est une forme abrégée au même titre que mr est la forme abrégée de monsieur), d'autres préfèrent trouver des formes vraiment neutres:
le personnel médical, le peuple français, la population humaine, ...
Donc écrire "joueu.r.ses" c'est écrire la forme abrégée de "joueurs et joueuses" qui est l'écriture inclusive du mot "joueurs".
- Sigfrid
C'est plus rapide pour celui qui écrit mais pas celui qui lit. Et au final, je le redis encore, on perd visuellement la forme féminine des mots au profit de la forme masculine. Ce qui est contre-productif.
La grammaire égalitaire et le portage du neutre également sur le féminin sont bien plus efficaces et ne freinent pas la lecture.
Bravo, le procès d'intention
Il n'y a que quelques mots écrits sous la forme abrégée de l'écriture inclusive sur un mag de 256 pages, va falloir arrêter de dire des âneries à un moment.
(et encore, dans le 24, je n'ai trouvé que le seul "champion.ne" comme exemple dans l'article d'Eugénie)
D'ailleurs, quand tout est mis au féminin, il n'y a pas moins de critiques, cf les livres du Grumph.
- bougna
Donc c'est long à écrire, c'est chiant, ... Certains préfèrent donc raccourcir en utilisant une forme abrégée (c'est une forme abrégée au même titre que mr est la forme abrégée de monsieur)
Fytzounet
On ne m'empêchera pas de croire qu'il y a un vice de forme en lisant ça.
En gros, féminiser l'écriture et mettant les mots féminins en plus du masculin, c'est long et chiant et donc on abrège le tout. C'est un peu comme se comporter comme un sagouin toute la semaine et se donner bonne consicence en allant à l'église le dimanche.
Si c'est long et chiant, autant porter le neutre au féminin et pratiquer la grammaire égalitaire plutôt que ça (surtout pour cette raison).
- Julien Dutel
certain.es ( ) pensent que faire du féminin le neutre n'est pas non plus satisfaisant. Parce qu'il est absolument faux de dire qu'il s'agit de féminiser l'écriture.
En outre, on débat pour trois mots d'une rédactrice sur un article.
Ca me rappelle les débats enflammés quand, dans ses livres "sortir de l'auberge", Brand et Coralie ont utilisé "joueuses" au lieu du neutre masculin habituel. Même genre de taulé pour, finalement, pas grand chose. (avec les mêmes arguments de la lecture qui demande un effort en plus)
Ca me rappelle les débats enflammés quand, dans ses livres "sortir de l'auberge", Brand et Coralie ont utilisé "joueuses" au lieu du neutre masculin habituel. Même genre de taulé pour, finalement, pas grand chose. (avec les mêmes arguments de la lecture qui demande un effort en plus)
Julien Dutel
A titre perso c'est pas de lire ça qui m'avait fatigué, c'est la capacité d'imagination qui m'avait été nécessaire...