Les petits morceaux de musique d'avant... 166
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Bon, HS car pas"petits morceaux de musique d'avant", mais grands morceaux bien d'aujourd'hui... Tant pis, je ne peux pas résister...
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Voici trois joyeux concerts que je compte parmi ces "choses qui réchauffent le coeur", selon l'expression de la Shônagon (Sei Shōnagon 清少納言, ca. 966 – 1017 ou 1025)*...
(*: ceci est un HS dans le HS, ne faites pas attention SVP).
Bref, j'aime, j'adore, j'adule, donc je partage:
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Elena Vainga [Еле́на Ва́енга] (Еле́на Влади́мировна Хрулёва, née en 1977):
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Zimfira [Земфира] (Земфи́ра Талга́товна Рамаза́нова, née en 1976):
Concert au festival : "Лето 2020", St Peterbourg, 6 septembre 2020
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Olⁱga Arièfiva [О́льга Аре́фьева] (О́льга Ви́кторовна Аре́фьева, née en 1966)
Concert du Nouvel An, 28.12.2016.
(Nouvel An, d'où son déguisement, au début, en Fille des Neiges, Snégourotchka, la petite fille du Grand-Père Gel, Dièd Maroz. Mais pour le reste c'est un concert normal).
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Voilà, gaudete, exsultate, tout ça...
"Pour ceux qui aiment le jazz", se serait exclamé André Francis.
Un concert de Thelonious Sphere Monk, une musique toujours aussi novatrice, éthérée et contemplative, un pianiste toujours aussi dingue, et Charlie Rouse au saxo toujours aussi sage.
https://www.youtube.com/watch?v=bEDr84cJQzE
- Senrad
- et
- NooB294044
J'oublie de préciser qu'il s'agit de son morceau le plus emblématique : 'Round Midnight
A écouter lors d'une soirée finissante, vers 3 ou 4h du matin, affalé au fond d'un sofa, un fond de verre à la main, le regard embué par la mélancolie et perdu dans les volutes de fumée, coupé d'un monde bruyant et abrutissant par la divine musique.
- alanthyr
bizarrement ta description, ça m'a fait penser à ça (un film culte de la fin des années 80 pour ceux qui ne connaissent pas)
- Senrad
Une réussite, et pas seulement technique. Je goûte peu les parodies (enfin, je vénère quand même les Monty Python : tout est paradoxe), mais ce film fonctionne bien plus sur le mode de l'hommage : aux cartoons, au film noir, à l'âge d'or d'Hollywood, à la transgression, etc. La scène est géniale parce que c'est à la fois la rousse incendiaire des films de Tex Avery (Cendrillon ou le petit chaperon rouge, au choix) qui fait craquer le loup érotomane, mais aussi un écho de Rita Hayworth dans Gilda et de son titre craquant (Put the blame on mame). Jamais on ne vit strip-tease plus accrocheur, quand elle retire ses gants... C'est la scène conventionnelle de boîte de nuit dans les années quarante, et la musique qui va avec.
Idéale aussi pour les fins de soirée, tu as raison, mais plus chaleureuse : elle fédère les auditeurs, quand la musique de Monk les renvoie davantage à un plaisir solitaire (ressenti personnel).
Et puis il y avait le choix du titre, Qui veut la peau de Roger Rabbit, formidable en français pour qui aime la contrepèterie.
Je crois être amoureux de Rickie Lee Jones depuis que j'ai 16 ans...
Mais chuuuuuuuut...
Il y a des morceaux de musique d'avant qui seront toujours d'aujourd'hui :
Portishead - Glory box (Roseland NYC)
J'ai quand même l'impression que c'était il y a mille ans... *long soupir*
If you're a storyteller you might think you're without responsibility
And you can lead your characters anywhere you want