LETO - Yuigahama Bad Seeds 543
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C'est la manière de faire que je trouve anormale.
D'ailleurs, je ne black-liste jamais pour du retard. Le retard, au contraire, je le comprends. Les imprévus, ça peut vous tomber dessus à tout moment et ce n'est pas de votre faute.
Par contre, ne pas dire à un auteur qu'on retire le jeu des ventes, négocier dans son dos pour revendre son jeu et le laisser l'apprendre par la bande, ne lui verser aucun royalty mais exiger qu'il paye pour racheter la maquette de son jeu, je trouve que c'est vraiment se moquer de lui.
Note bien que ce n'est pas le fait de ne pas verser de royalty qui me fait tiquer. Ça, je pourrais le comprendre si c'était accompagné d'excuses. Mais là, que nenni ! Et, en plus, c'est assorti d'un : si tu veux la maquette de ton jeu pour l'éditer toi-même, tu dois la payer !
J'appelle ça du foutage de gueule.
D'autant plus quand il y a eu précommande, donc, calcul des frais et, normalement, suffisamment de clients non seulement pour les compenser mais, en plus, pour faire des bénéfices !
- Helios
Devancé par Gollum, c'est la "méthode" envers l'auteur qui pose problème.
D'accord. Je vais une nouvelle fois me faire l'avocat du diable :
Si par exemple - je dis bien par exemple - un nouvel auteur ne demande pas d'avance pour son jeu parce que l'éditeur lui dit : tu n'est pas un auteur reconnu, donc je ne t'en donne pas mais tu seras payé sur les royalties... et que l'auteur accepte pour voir enfin son jeu publié, et qu'il lui refile ainsi son jeu "gratos"... sans pour autant avoir épargné sa peine (j'imagine toutes les heures de travail).
On peut déjà dire que cet auteur casse le métier ! - je ne suis pas auteur, mais ça doit bien les faire hiech, surtout qu'ils n'arrivent déjà pas à en vivre eux-mêmes.
J'espère juste que cette situation n'est pas celle de Garagarape...
En tout cas, ça peut servir de leçon à d'autres, non ? : ne brâdez pas vos œuvres de l'esprit... juste pour les voir publier professionnellement. Il reste toujours la solution de la publication à compte d'auteur, même si c'est juste en pdf. Si votre travail est bon, pourquoi ne serait-il pas reconnu plus tard ?
- Gollum
Ou alors c'est que l'auteur fait confiance à l'éditeur pour le payer après publication de l'œuvre... Peut-être à tort, certes. Mais, bon... Quand il y a précommande participative, on peut aussi supposer qu'une partie de la somme demandée comprend la rémunération de l'auteur. Sous forme de royalties ou de fixe, puisqu'à la fin de la précommande (c'est-à-dire avant de faire le tirage) l'éditeur sait déjà exactement combien de jeu il va vendre.
Oui, je n'avais pas lu la méthode effectivement peu cavalière , la je comprends mieux meme si c'est souvent la triste réalité des rapports en entreprise .
Par contre, moi je suis beaucoup moins coulant pour les retards sauf exeptions comme celui de chtulhu origines.
YBS est un jeu très original, reconnu par de nombreux rôlistes comme un petit bijou !
Il faut noter que l'auteur a toujours pris le temps de venir discuter avec la communauté, toujours avec bienveillance. Et j'ai énormément apprécié cette démarche. Alors, je crois qu'il faut voir le positif : son premier jeu a reçu de très nombreuses bonnes critiques, un très beau prix et un bon accueil de la communauté. L'éditeur n'a probablement pas réussi à bien mettre en avant YBS. Mais on a découvert un auteur talentueux, et j'espère qu'on aura la chance d'avoir de nouveaux jeux dans l'avenir !
Ce n'est pas qu'une question de délai.
Il ne livre pas , pas se qui était prévu, se rend injoignable, ne répond pas aux plateformes de financement quand un client fait une réclamation au point d'y être tricard...c'est sans doute ce qui a fait qu'il ouvre sa propre structure pour ses financement.
Et surtout il ne respecte pas ses obligations légales comme rembourser alors qu'il le soit quand ce n'est pas livré.
Loin d'une simple question de retard
Il y a des jeux, des œuvres, pleines de qualités, qui n'ont parfois que ça, des qualités, qui sont allées au bout du panel de personnes qu'elles pouvaient toucher. C'est ce que doit évaluer celui qui finance au delà de l'attachement. L' édition ce n'est pas du mécénat et le militantisme a ses limites quand on veut en y mettre quelques gouttes.
Aujourd'hui c'est chouette on a certains auteurs qui viennent discuter directement avec les lecteurs (ici joueurs). Un bel avantage des réseaux et autres forums. On apprécie, on en repart plus riche et on s'attache. Perso avoir accès aux processus de création est un vrai enchantement.
Du coup les acteurs peuvent aussi facilement prendre à témoin le public des incidents liés à l'activité dans son aspect commercial. Quand je dis prendre à témoin ce n'est pas ce qui est nécessairement recherché mais c'est ce qui arrive de fait. Et on aime bien trouver des méchants sur qui cracher et des gentils a défendre et sans avoir une vision complète ni d'un fonctionnement ni des motivations de tous les acteurs. On en a pas besoin, on a juste besoin de prendre partie en réaction spontanée (le temps reel).
Je ne remet pas en cause ce qui a été dit et je serai le premier à plus que m'offusquer que l'on me traite dans des rapports humains comme cela a été décrit.
Pour me faire aussi l'avocat du diable et avoir vu des choses similaires dans le monde du spectacle, oui l'amateurisme plein de bonnes intentions ça n'aide pas. Il faut verrouiller et sécuriser son cadre de travail. Avokr uste confiance est une erreur et peut êtreune faute sur le plan pro. Et ce n'est pas que ces mondes soient pleins d'enfoires, c'est que les enjeux sont soumis à des questions de contexte et de conjoncture dont les fluctuations parfois négatives ne laissent pas la temps et la place aux bonnes intentions seulement. Celui qui dit "t'avais qu'à lire le contrat" a souvent raison. C'est une mécanique de commerce, pas un projet associatif. Donc est-ce que l'éditeur est un (mettez l'insulte que vous voulez), je trouve qu'on a vite fait de le dire en le ramenant à son propre univers. Moi je n'en sais rien et je défend ni ne dénigre. Je manifeste simplement mon étonnement face aux réactions et je remercie l'auteur du jeu que j'ai acquis (Japon un jour, Japon toujours) pour tout y compris pour le partage de son incompréhension quand a la gestion relationnel, que je comprends.
Nous avons un retour qui est sincère sans autre élément contradictoire qui pourrait l'être autant. Et puis avant c'était pareil, y avait des histoires similaires, les chevaliers blancs n'étaient pas plus nombreux, sauf qu'aujourd'hui on a tout en temps réel et on peut s'engager (si) facilement.
- Gollum
@Man From Outerspace
Il n’y a pas eu d’avance sur les royalties. Rien de tout ça dans le contrat.
Je n’en suis pas sûr, mais je crois que certains éditeurs payent un petit quelque chose, quelle que soit la balance du projet (pour moi, c’est de la théorie, puisque je ne l’ai jamais expérimenté moi-même).
Oui, la diffamation, c’est mal.
Pour ma part, j’estime qu’exposer les faits de manière neutre est un minimum côté SAV pour ne pas laisser ceux qui se posent des questions dans le flou. En général, c’est plutôt à l’éditeur de le faire, mais il n’y a eu qu’un message lapidaire sur son site et sa page facebook que peu de gens consultent (le forum dans le site de l’éditeur a disparu). Des personnes restées dans l’incompréhension m’ont contacté par message privé pour me faire part de leur inquiétude et de leur désir de voir perdurer YBS. Je n’aime pas faire du copier-coller pour répondre ni l’idée de laisser ceux qui ont soutenu le projet dans l’expectative. Je pense avoir le droit de parler de ma création, des raisons de sa fin abrupte et éventuellement de lui imaginer une renaissance. Quoi qu’il en soit, il n’y aura pas de refonte avant 2027 et je ne sais encore trop si je trouverai le temps et l’énergie de tout remanier seul (je travaille à temps plein dans une société japonaise). Il faut malgré tout reconnaitre que la version actuelle d’YBS n’existerait pas sans LETO. Jérôme Isnard s’est démené avec moi pour en faire la promotion et a été respectueux de mes choix parfois discutables dans l’élaboration du « produit » (le format scénario-nouvelle, etc.). D’autres éditeurs voulaient en faire autre chose ou débiter le manuscrit en tranches pour en faire une œuvre en ligne. « Ça aurait été mieux ailleurs » n’est pas le message que je souhaite délivrer et tout détricoter maintenant serait un peu facile.
Merci beaucoup pour vos messages de soutien. Je les comprends tous. Pardon de faire une réponse groupée.
A bientôt, j’espère.
- Jerome Isnard
Bonjour à toutes et à tous,
Je me permets d'intervenir car mon nom a été cité deux fois tout récemment ici
Merci de votre soutien à YBS, un jeu que j'ai adoré superviser aux côtés de Frédéric.
Pour le reste, je ne m'étendrai pas, pour des raisons déontologiques. Même si j'ai choisi de quitter LETO, la poursuite de mon activité éditoriale m'invite à ne pas commenter les affaires des confrères éditeurs.
J'apporte en revanche tout mon soutien à Frédéric, un vrai créatif qui mérite mieux que la situation actuelle. Nous continuons à échanger avec plaisir et, pour son YBS, je n'ai aucun doute qu'il trouvera une solution à un moment donné.
Merci encore à toutes celles et ceux qui nous ont fait confiance sur ce projet.
Ludiquement.
Ce que tu dis est très vrai. Mais même s'il pourrait y avoir de bonnes raisons de la part de l'éditeur, une fois encore, c'est la manière qui est insupportable.
Contacter quelqu'un pour lui parler avant de faire les choses dans son dos, ça prend au plus une heure si on veut le faire humainement (en discutant). Et ça ne prend que 15 minutes par mail, comme le veut la mode actuelle. On ne me fera jamais croire qu'aucun membre de Leto n'avait le temps de le faire.
Et oui, on voit ce genre de comportement partout. Malheureusement.
Je suis un vieux. 55 ans et demi. Et je constate à regret que ça ne fait que s'amplifier. Selon mon analyse, c'est dû à la distanciation croissante des échanges. Quand on a la personne en face, on ose moins. Car on doit faire face à sa réaction en direct. Au téléphone, on ose plus. Mais il y a tout de même la voix et on peut se faire enguirlander copieusement en retour. Via internet, on ose tout. Si la personne réagit, on peut ne pas lire sa réponse... Je ne suis pas sociologue, je me trompe peut-être, mais je constate dans mon travail et dans ma vie professionnelle que de plus en plus de gens osent se foutre de vous en ne vous prévenant plus, même quand c'est hyper important et que ça vous concerne directement. Et même quand ça impacte votre vie (argent ou service promis qu'on n'honore pas par exemple).
Bien sûr que des gens qui ne tiennent pas parole et se fichent de vous, il y en a toujours eu. Mais maintenant, il y en a beaucoup plus. Parce qu'ils savent que vous êtes loin et que vous n'allez pas vous taper des heures de trajet pour leur expliquer en face ce que vous pensez d'eux...
Mais est-ce qu'on ne peut rien faire pour que ça change ? Est-ce normal et est-ce vraiment à chacun d'entre nous (aux auteurs ici) de se blinder et de devoir faire attention à tout vérifier avant de signer chaque contrat parce que la malhonnêteté serait devenue la norme des échanges professionnels ?
Je suis sûr du contraire. Des managers, des vendeurs (des éditeurs ici) qui font leur boulot humainement et respectueusement, il y en a encore, fort heureusement.
Alors je me fiche qu'on me prenne pour un chevalier blanc ou même un Don Quichotte, mais maintenant, je dis stop à ceux qui ne se comportent pas comme il faut. Et j'invite tout le monde à faire pareil. Parce que ça marche. Ça aussi, je le constate tous les jours au boulot. Si le manager sait que la petite crasse qu'il veut tenter pour se simplifier la vie (ou par simple flemme) va entraîner une réaction très désagréable en retour, parce que cette réaction est logique, il en fera moins.
Donc, stop à Leto. Il y a encore des tas d'éditeurs qui agissent autrement. Honnêtement et aussi humainement. Ça ne veut pas dire qu'ils font des miracles. Personne ne le peut. Ça veut juste dire que quand il y a un problème, ou un désaccord, ils le disent, franchement et avec courtoisie. Voire gentillesse. Ça ne leur coûte rien, mais ça change tout. À mon tout petit niveau, j'ai personnellement eu affaire à deux éditeurs comme ça.
Si personne ne réagit face aux autres, à ceux qui se foutent des gens (parce que c'est bien de ça dont il s'agit) alors, oui, ça finira par devenir une norme.
Donc, pour moi, c'est non. Quand on se fiche de moi ou d'un collègue au boulot, je le dis. Haut et fort. Et quand un éditeur se fiche d'un auteur, eh bien en tant que client, je le dis aussi.
Et comme par hasard, les gens deviennent plus courtois autour de moi. Ils n'osent plus...
Donc, Leto, pour moi, ce sera désormais niet.
- Garagarape
Bon dans ce cas, si effectivement il n'y a pas eu d'avance sur droit je ne comprend pas pourquoi il n'y a pas eu de paiement de royalties sur les ventes.
Est-ce que le contrat prévoit des royalties sur le revenu net ou sur le revenu brut ?
là est toute la question...
Même si c'est sur le net, sans aller jusqu'à parler de " comptabilité hollywoodienne ", on peut se poser des questions sur l'affirmation de LETO "projet déficitaire".
Pourquoi et comment ? Cela me surprend pour un fp réussi et sans retard, les retards causant souvent les problèmes.
Edit : Loludian mentionne plus bas que c'est plausible, autant pour moi.
LETO était déjà blacklisté pour moi après Valérian, il vient de rajouter un clou.
Merci Gollum. Ce que vous avez écrit me touche beaucoup. Je suis plus ou moins de la même génération à 4,5 années prés. Je ressens un peu la même chose que vous ; j’ai le sentiment que plus les moyens de communication se diversifient, moins les gens savent communiquer. Je sais, ça fait vieux con. J’essaye de ne pas trop généraliser ; il arrive que de jeunes gens nés en plein dans l’ère du digital me surprennent par leur finesse, leur capacité à écouter les autres et par leur sens de l’à-propos. A contrario, certains nés au temps de l’analogue ne savent pas se comporter et n’incluent pas les pensées de leurs partenaires dans leurs réflexions.
En ce qui concerne YBS, le bouquin a le mérite d’exister. Même si la fin est brutale, c’était relativement confortable pour moi, puisque je n’ai pas eu à avancer mes deniers personnels pour concrétiser la parution du livre.
Après une nuit d’insomnie, j’ai pris aujourd’hui un jour de congé et en ai profité pour vérifier en détail les options pour sortir du circuit classique de l’édition. Il y a d’ailleurs à ce sujet un commentaire intéressant de John Grümph sur le forum d’en face. Peut-être un exemple pour ceux prêts à tenter l’aventure en solo ?
Eh bien ! Pour faire court, en habitant au Japon et sans adresse disponible en France, des options il n’y en a point.
Je ne voudrais pas que mes commentaires ici soient facteurs de rancœur vis-à-vis de qui que ce soit. Ce n’est pas ce que je souhaite. Il ne faut pas faire de prosélytisme. Ça ne fait qu’étaler le caca un peu partout
Sans transition : Je viens de manger une tartine de Saint Agur, et ça va beaucoup mieux. Le Saint Agur, mon nouvel Augurium ? Les produits français, c’est bon quand-même.
Je vais continuer à créer et à proposer de nouvelles choses.
Merci à Black Book Éditions d’avoir hébergé ce fil.
Merci pour vos avis et vos conseils. Merci Gollum. À bientôt !
- Gollum
Même si c'est sur le net, sans aller jusqu'à parler de " comptabilité hollywoodienne ", on peut se poser des questions sur l'affirmation de LETO "projet déficitaire".
C'est plausible que le projet soit déficitaire. S'il n'y a eu que 100 à 200 ventes sur le site (je ne me rappelle plus des détails mais je crois que c'était de cet ordre là), payer l'impression, les envois et le maquettiste n'est pas forcément couvert, selon le prix de vente au public.
- Gollum
Oui, c'est possible. Mais se pose alors la question des sommes demandées lors des précommandes participatives. C'est débattu en long en large et en travers sur le fil qui traite de ce sujet, alors je n'y reviens pas, mais on voit bien qu'il y a là un problème. Surtout pour tous les acteurs qui pensent que, vu que la précommande est un succès (souvent largement supérieur à 100% de la somme demandée), ils seront payés comme promis.
Mais bon, encore une fois, là n'est pas le principal souci. Le souci, c'est la manière. Et la conclusion. J'arrête tout, sans te demander ton avis, sans même prendre le temps de t'avertir, en t'interdisant de reprendre ton jeu avant 2027 (alors que moi, éditeur, je n'ai même pas respecté ma part du contrat qui le stipule) et, comble du comble, en te demandant de payer si tu veux récupérer la maquette (avec l'espoir que tu le fasses histoire que non seulement je ne te paye pas mais, en plus, ce soit toi qui me paies !).
C'est pour ça que j'appelle ça du foutage de gueule. Car ça en est.
Humainement, ça aurait pu être : "OK, on est déficitaire. On n'a donc pas perçu tes royalties. On ne peut donc pas te les verser. Mais vu qu'on n'a pas rempli notre part du marché, eh bien, tu n'es plus tenu à la tienne. Tu reprends les droits de ton jeu dès maintenant pour l'éditer si tu le souhaites, toi-même ou chez un autre éditeur. Et vu qu'on n'en fera rien, on te file la maquette gratuitement en dédommagement." Et ça, avant de retirer le jeu du site, évidemment, pour que Garagarape soit le premier averti.
Ça n'aurait rien coûté à Leto si ce n'est le temps de le lui dire (ça m'a pris deux minutes) et ça aurait été tellement plus juste.
C'est pas compliqué d'être humain. Faut juste le vouloir. Et il y a des éditeurs qui le sont. Alors qu'on ne me dise surtout pas que ce n'est pas possible, que ce sont les circonstances, etc. Tout ça, c'est du bidon. On ne peut pas maîtriser les événements, certes, mais on peut respecter les gens. Ça, ça ne coûte absolument rien.
- Ragnar
De rien. Je trouve que vu la qualité du travail que tu as fourni (je suis sûr que le nombre d'heures de boulot se compte en centaines et qu'on dépasse même largement la dizaine de centaines), on te doit un minimum de respect.
Et ça me choque particulièrement que ça ne saute pas aux yeux du ou des responsables de Leto !
Mon but n'est pas d'étaler les problèmes pour étaler les problèmes. C'est simplement de dire non, et de le dire suffisamment haut et fort pour que les gens qui font ce genre de choses réfléchissent au fait qu'ils ont plus à y perdre qu'à y gagner. Car si on laisse passer sans rien dire, ils continueront et d'autres suivront même peut-être leur exemple.
Alors ne les laissons surtout pas faire sans protester. On ne changera peut-être pas leur mentalité, mais s'ils s'aperçoivent qu'ils risquent d'y perdre des clients et d'éventuels futurs auteurs, ils feront un peu plus gaffe à la façon dont ils traitent les gens. Le bouche à oreille, ça va très vite, surtout dans le commerce.
Si un responsable de Leto passe par là, qu'il commence à y réfléchir. Il est peut-être encore temps d'essayer de rattraper le coup. Tout le monde fait des conneries de temps en temps, moi le premier. Ce qui est grave, c'est de ne rien faire pour les corriger. Il y a un éditeur célèbre qui en a fait les frais ces dernières années...
- The ReAl NoOb
Le problème avec ce monsieur est que vu de l'extérieur, il n'assume jamais rien. Soit c'est pas sa faute c'est l'imprimeur/le dessinateur/ le facteur..., soit c'est pour rendre un produit "aux petits oignons" soit c'est pas sa faute car incendie/navire qui coule/ braquage de l'imprimerie....mais jamais...jamais ce n' est de sa faute.
A partir de là je pense qu'on ne peux rien espérer.
Toujours d'un point de vue extérieur , il a même envoyé au casse pipe de la communication sur les site communautaire des collaborateurs motivés et a la réputation intact pour faire sa basse besogne...
Non vraiment aucun travail sur soit depuis des années qui laisse espérer de l'amélioration
Oui, c'est possible. Mais se pose alors la question des sommes demandées lors des précommandes participatives. C'est débattu en long en large et en travers sur le fil qui traite de ce sujet, alors je n'y reviens pas, mais on voit bien qu'il y a là un problème. Surtout pour tous les acteurs qui pensent que, vu que la précommande est un succès (souvent largement supérieur à 100% de la somme demandée), ils seront payés comme promis.
Je ne dédouane pas LETO. J'explique juste que ce n'est pas parce qu'un projet est à 100% qu'il est financé.
Ma philosophie perso, en tant que chef de projet c'est : 100% c'est le montant suffisant pour que l'on s'engage à le produire, et à continuer les dépenses, et qu'on se dise qu'avec les ventes boutiques, même si ça s'arrête à 100%, ce sera au final équilibré.
Mais dans nos projets, si on est à 100% (ou plus, et je ne crois pas qu'on ait annulé de projet à ce jour), les auteurs sont évidemment payés, et ce peu importe ma tambouille interne de rentabilité.
L'auteur a un pourcentage ou un fixe (avec ou sans avance sur droits), et une fois ces règles fixées le reste regarde l'éditeur. Et si le projet n'est pas rentable, l'auteur est quand même payé, l'illustrateur aussi, etc..
C'est pour cela que je n'en reviens pas que LETO dise "le projet n'est pas rentable tu n'auras pas de droits d'auteurs". Sauf si c'est quelque chose qui était prévu en amont, et que l'auteur avait dit ok, ça peut arriver aussi, ça dépend des deals de chacun.
- Gollum
Oui, évidemment, il faut peut-être ne pas indiquer 100 % de la somme nécessaire pour de ne pas effrayer les souscripteurs... Ça, c'est un aspect des précommandes que je ne maîtrise pas du tout, n'en ayant mené aucune.
Et je sais (d'après les témoignages que j'ai eu ici ou là) que les 12 singes sont tout à fait reglo en la matière. C'est ce que je dis : il est possible de faire les choses humainement ; de nombreux éditeurs le font.
Je suis client des 12 singes et achète chaque fois avec plaisir.