Question sur le déroulement des évènements 12
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Cher Kobbold,
J'ai beaucoup aimé ta critique et le résumé de tes parties. Je me pose toutefois une question quant à la structure chronologique de l'aventure.
Les troubles se déclarent en ville pendant l'épisode de la pêcherie, ce qui peut s'avérer très rapide. Le scénario nous renseigne ensuite qques rencontres possibles pendant la période mouvementée et nous apprenons qu'il y a entre autres des pénuries de nourriture qui se font sentir. Je n'ai pas la moindre idée du temps qui doit en théorie s'écouler entre la pêcherie, la visite à la reine, celle à Cressida etc...
Comment gères-tu tout cela?
Désolé de poster sur le forum mais je ne peut te joindre par MP
- Les PJ sont capturés à la pêcheries. L'un d'entre eux (le mage) a bossé pour la garde mais est tombé dans l'alcoolisme quand Gaedren a tué sa femme (en fait, comme je joue en DD4, j'ai rajouté une unité spéciale tieffeline dans Korvosa, la Garde Cornue, qui enquête sur les sujets sensibles - ce qui va bien avec le côté loyal mauvais de la ville).
- Dans le prochain épisode, ils seront donc amenés, après deux jours à avoir croupi dans les geôles, devant Cressida qui est à la fois désolée de voir l'état du mage, et en même temps les remercie d'avoir éliminé Gaedren.
- Le lendemain, ils sont amenés devant la Reine qui les remerciera d'avoir retrouvé son bijou.
- Ensuite, les divers événements auront lieu selon mes envies durant les enquêtes qu'ils vont mener.
J'ai aussi un peu remanié les enquêtes.
En fait, ils ne commenceront pas directement par Vankaskerkin. Ils seront envoyés sur la trace du diplomate Chélite (enfin, Chéliaxien, mais je préfère utiliser le terme "Chélite") qui tente de racheter des terrains en ville, profitant du chaos en proposant soit de la nourriture, soit une opportunité de quiter la ville. Ce diplomate utilisera les hommes de Vankaskerkin pour faire "disparaître" les propriétaires récalcitrants. Là ils vont tomber sur Toutes les Viandes du Monde, et s'apercevoir que Vérik n'est au courant de rien mais semble avoir été manipulé par une femme, la fameuse arkona. Je n'ai aps encore décidé de quel lien existe réellement entre le fameux diplomate et Vérik, mais c'est via lui ou ses hommes qu'ils apprendront qu'ils peuvent trouver des éléments compromettants dans la vieille Korvosa. Après, je lis els tomes suivant pour voir si la arkona ne pourrait pas échanger cette info contre l'amnéstie pour Vérik (à voir selon les plans ultérieurs de la maison Arkona, mais un sergent est toujours utile - et se mettre des PJ puissants dans la poche aussi).
Voilou, en gros, ce qu'il va se passer.
(enfin, Chéliaxien, mais je préfère utiliser le terme "Chélite")
kobbold
Pour info, la traduction officielle est "Chélaxien" (sans le "i" avant le "a", pour une prononciation plus fluide)
Damien C.
oui, erreur de typo de ma part. Mais je préfère toujours "chélite" ^^
Un peu comme à Midnight où je préfère Sarcos à Sarcosien
Les noms de peuples sont des choses délicates et soumises aux gouts personnels
C'est quand même pas comparable, autant Sarcosien, après la montée en puissance de celui qui est devenu notre président, c'est un gros souci, autant je vois pas ce qui peut poser problème avec Chélaxien (après, les goûts et les couleurs, si Kobbold préfère Chélite, c'est pas un souci - sauf peut-être pour s'y retrouver dans les CR, mais et encore ! ).
En même temps, accordant une grande importance aux noms, je n'hésite pas à retraduire quand ça ne me convient pas (comme Jorgenpoing, citadelle que je préfère appeler "la citadelle du Poing de Jorgen". On oublie souvent que si les anglais créent souvent un nom en associant deux mots usuels ou deux noms, en France on utilise souvent les deux mots dissociés, comme "la dent du chat" dans les alpes de haute savoie).
Bref, malgré les grandes qualités de la traduction de Black Book (et si je ne le pensais pas, j'achèterais en anglais vu que je suis plus ou moins bilingue), je ne suis pas toujours en harmonie avec les traductions des noms.
Les coups et les douleurs.
En fait, on trouve en anglais les deux (Cheliaxian et Chelish comme on le trouve dans le synopsis du sixième volume de Council of Thieves et dans certains des suppléments VO). J'ai choisi "Chelish" que j'ai traduit par "Chélite" parce que je trouve ça plus élégant que "Chélaxien".
kobbold
Maintenant que tu le dis, effectivement, je me souviens de ce terme (et Chélite est pour moi aussi une bonne traduction de ce terme).
Tiens, Bordeaux pour bord de l'eau... Ou Villelongue pour la ville construite en longeur, Ventenac, pour la plaine du vent, Montolieu, Eaubonne. Certaine invention de ville ne sont pas toujours de tout les goûts (vous connaissiez tous Montcul ou La Machine, mais je vois bien un supplément d'enquête français traduit en espagnol (pour garder la "grammaire") ... vous arrivez à Proxima del agua...
Au final et pour simplifier, ils ont pris la décision que Chelish = Chelaxian et basta ! En fait, c'est pas plus mal je trouve. Sans autorité centrale pour déterminer ce qu'est "le bon parler", il est assez logique de trouver des versions différentes désignant la même chose. En fait, c'est le contraire (avoir un nom unique pour chaque lieu-dit et chaque mot dérivé) qui serait plutôt illogique.
Bizarrement, moi je connais plein de nom de lieu qui sont des contractions de mots, bien plus que de lieu dit de l'arc_en_ciel.
Tiens, Bordeaux pour bord de l'eau... Ou Villelongue pour la ville construite en longeur, Ventenac, pour la plaine du vent, Montolieu, Eaubonne. Certaine invention de ville ne sont pas toujours de tout les goûts.
Laurange7
Ceci étant, ces noms, on le voit, ne sont pas composés de noms propres.
Pour reprendre Jorgenpoing, c'est un nom propre (Jorgen), et un nom commun. Chez nous, quand on a un nom propre, on a tendance à ne pas contracter le nom (je dis tendance, ça ne veut pas dire que ça n'arrive jamais).
Prenons une exemple con: une commune nomme un sentier souvent emprunté par Malraux. LE plus probable sera de le nommer "le Chemin de Malraux" plutôt que Malrauxchemin. ^^
D'ailleurs des lieux comme "Sombrelune" me semblent être une traduction élégante... Alors que "nid du Faucon" me semble moins sympa (pour le coup un "Valfaucon" m'aurait semblé plus approprié).
Mais on peut discuter trad des heures, c'est aussi une histoire de gout. Et dans les noms, en JDR, il y a aussi, pour moi, une notion de "compréhension" et de "classe". Un nom de lieu, de personne, de zone, c'est super important: c'est ce qui restera (ou non) dans la tête des joueurs.
'fin bref, rien n'est simple dans ces histoires.