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SONDAGE & DEBAT : Edition de JDR et manque de relecture. 229

Forums > Gnomes & liches

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JM MJ

Hello JM MJ, pour avoir relu tout le PDF publié sur Laelith, je trouve que c'est effectivement l'un des rares exemples d'ouvrages sortis récemment d'un crowdfunding qui n'était pas truffé de fautes de frappe, d'orthographe et de syntaxe. Bravo pour le travail de relecture assuré, preuve que cela est possible.

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  • Gollum
  • et
  • JM MJ
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wyatt

Mais oui, c'est possible. Et ce n'est souvent qu'une question d'attention, avec deux principes simples qui aident déjà beaucoup :

1) On voit toujours plus facilement les erreurs d'autrui que les siennes, d'où l'utilité d'un relecteur extérieur, ne serait-ce qu'un pote auteur (à charge de revanche à défaut de rémunération).

2) Quand on doit se relire soi-même, il faut le faire le lendemain, voire une semaine après. Pendant la rédaction, on est tellement preoccupé par ce qu'on écrit et les tournures qu'on peut passer 10 fois sur une faute énorme sans la voir...

Personnellement, j'ai économisé beaucoup d'encre et de feuilles le jour où j'ai arrêté d'imprimer mes écrits le jour de leur rédaction.

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En regardant ma collection, le Vieux Fossile* en 2.5ed était... odieux à lire. Ou plutôt très particulier. Je ne suis toujours pas sûr que sa traduction n'ait pas été l'oeuvre de l'un de ses (ricains d')auteurs (tout content de faire croire qu'il maîtrisait la langue de Molière, mais qu'en fait il était même pas cap'). Ceci dit, le pire a été atteint avec une traduction par des froggies pur jus de Loup Solitaire, le JdR en OGL, première version. Il y a des pages que j'ai dû traduire en godon pour essayer de les comprendre, et j'ai regretté de ne pas avoir la VO.

Plus de fautes maintenant ? Je ne pense pas. C'est juste que l'écart en le parlé et l'écrit, et l'écrasement culturel par l'impérialisme d'un certain Pays Grand Frère et des tics verbaux pris par le biais de ses oeuvres très largement diffusées font qu'une partie du public se vexe plus facilement de ne plus pouvoir lire sa propre langue. Imaginez Clémenceau obligé de causer godon aux ricains... J'en fais partie, sans pour autant être gêné par la VO, mais quand c'est en VF, j'aime bien lire quelque chose qui tient la route (même pour la partie technique).

Après, au boulot, j'ai toujours l'obligation de pondre des piles de dossiers en godon pour des organismes publics indigènes qui, eux, ne semblent pas foutus d'écrire correctement ni en anglois ni en indigène, et CA, ça me les casse MENU !! Bien plus que les fautes dans mes bouquins de JdR. Et c'est aussi bien plus représentatif de la médiocrité généralisée de la maîtrise des langues dans le système scolaire (de mon temps, c'était trois langues vivantes et une morte à apprendre avec un léger décalage au démarrage. Je m'étais toujours demandé sérieusement si tout le monde pouvait être fluent dans quatre langues à la fois avant même d'avoir totalement maîtrisé sa langue maternelle. La réponse semble être non... Une question de bonus d'Int ??).

* remarquez que je joue encore avec la 2.5, et que j'ai bondi jusqu'à la 5.

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wyatt

Merci !

Ton message fera plaisir à toute l'équipe.

Je leur transmets de ce pas.

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A mon sens, les éditeurs ont aujourd'hui largement les moyens de faire des relectures pour éviter des tonnes d'erreurs au temps du crowdfunding. L'esprit participatif peut largement compenser les problèmes d’argent. Les éditeurs qui voient dans leurs pledgeurs des partenaires et non des clients qui apportent de la trésorerie l'ont compris.

Mais encore faudrait-il qu'ils s'en soucient sérieusement et le prévoient bien en amont...

Je m'explique avant une crucifixion assurée.

Les moyens en deux mots : communauté et technologie

Les communautés de JdR sont actives voire très actives et même si uniquement 2% ou 3% des pledgeurs sur un projet (qui en réunit plusieurs centaines généralement) acceptent de participer à la relecture "pour le plaisir" ou "pour le bien de la communauté", nous pouvons faire un travail de relecture de qualité avec 15 à 30 personnes si les travaux sont très lourds. Pour un ouvrage de 200 à 300 pages, il suffit de trouver deux ou trois personnes qui reliront tout.

Ca demande, à mon sens, une première chose : livrer des versions partielles ou des versions betas assez tôt. En effet, les passionnés, même s’ils sont passionnés, ne le feront que sur leur temps libre avec un besoin de concentration plus important qu’une simple lecture de balayage rapide. Donc, quand on donne en relecture un livre de 300 pages, moins d’une semaine avant l’envoi chez l’imprimeur, c’est un peu court…

Ca demande également une seconde chose, organiser la relecture en partageant le travail si nécessaire. Ici, c’est plus le cas d’un travail qui portera, non plus, sur 200 à 300 pages, mais sur des milliers, car certes, le passionné est gentil et participatif, mais relire avec attention des milliers de pages, ça devient un vrai travail qui peut prendre des jours et des jours pour un relecteur seul…

Tout ça, a besoin d’organisation et d’outils que la technologie nous offre à présent. Les fichiers n’ont plus besoin d’être imprimés pour être lus. Les documents partagés, type googlesheet, permettent de simplifier le travail de récupération des travaux de relecture de chacun, qui auparavant auraient été compilés un par un.

Je pense que tous les éditeurs peuvent y arriver…

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  • Lyana
  • et
  • JM MJ
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Game_pride

Tous les éditeurs peuvent y arriver oui, mais peut-être que certains veulent rémunérer les gens pour leur travail ? S'appuyer sur la communauté et surtout sur les clients (qui ont quand même payé un produit logiquement fini) pour faire un travail logiquement rémunéré est limite moralement, à mon avis. Et c'est surtout passer le message que relecteur c'est pas un vrai travail, tout le monde peut le faire et que ça ne nécessite pas salaire.

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Game_pride

Hum… Tentant, mais pas simple.

Tu as raison, les docs en ligne permettent de mutualiser pas mal d'interactions.

Mais pour prendre un exemple que je connais bien – Laelith, 38 produits, plus de 1 100 pages, plus de deux millions de signes –, je vois plusieurs problèmes qui se poseraient à suivre ton idée.

1. Trouver les bonnes personnes dans la communauté pour relire, cela signifie qu'ils ont :

> un niveau "scolaire" suffisant pour ne pas ajouter des fautes de français aux erreurs de l'auteur

> une vision suffisamment large du sujet pour bien maîtriser ce que celui-ci veut dire sans rajouter de contresens

> suffisamment d'honnêteté intellectuelle pour ne pas vouloir se faire auteur à la place de l'auteur, respecter ses idées ou sa vision des choses sans vouloir imposer les leurs.

2. Fractionner des centaines de pages entre plusieurs relecteurs, cela signifie :

> création de petits et gros problèmes de cohérence (le même PNJ avec un nom différent d'un chapitre à l'autre, un lieu dont la localisation varie au gré des pages, plusieurs fois la même idée ou le même type de perso à plusieurs pages d'intervalle…)

> manque d'homogéneïté dans les formulations (la haute guilde chez l'un, la Haute Guilde chez l'autre)

> de toutes façons un passage obligé par une seule personne pour une relecture finale et définitive.

3. Globaliser la gestion de tout ce petit monde, cela signifie :

> avoir le temps d'organiser très en amont et de gérer les aléas (remise parfois aléatoire des textes des auteurs, non-respect des consignes l'obligeant à réécrire)

> obtenir des choses en temps et en heure de gens qui ne sont ni contractualisés ni payés par un éditeur, alors que c'est parfois compliqué de les obtenir de personnes payées pour

> gérer les problèmes de timing pour ceux qui finalement n'ayant pas pris conscience du travail à fournir lâchent en cours de route.

Pour finir

Voilà comment s'est organisé le travail sur les textes pour Laelith sur les ± 850 pages que j'ai gérées :

> je crée un canevas pour chaque chapitre

> chaque auteur rédige un synopsis que je relis et rectifie si besoin

> l'auteur écrit son texte

- je le relis et fais des recommandations si besoin

> l'auteur amende son texte ou pas

> je vérifie les modifs et transmets à la secrétaire de rédaction

> elle relit et pose des questions à l'auteur qui lui répond

> elle finalise

> le texte part en maquette.

Donc, rajouter des "bénévoles" dans un tel processus sans avoir de gros dérapages… ben moi je n'y crois pas.

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Donc, rajouter des "bénévoles" dans un tel processus sans avoir de gros dérapages… ben moi je n'y crois pas.

JM MJ

Et pourtant ce n'est pas ce que fait BBE en mettant les pdf à disposition des clients et en leur demandant de faire remonter les erreurs constatées ?

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  • LeoDanto
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alanthyr

En toute fin de processus.

C'est plutôt du domaine de la finalisation, y'a eu un paquet de relectures qui sont passées avant ça.

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  • alanthyr
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LeoDanto

oui je me doute bien

Ce message a reçu 1 réponse de
  • JM MJ
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alanthyr

Oui en toute fin de processus. En bonus. Mais pas inutile à ce stade car il reste toujours quelques coquilles.

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Je pense quil ne faut pas confondre ce qui est dit dans le premier message de ce fil et ce qui est ensuite expliqué...

Au départ, il est dit que les erreurs de typo, d'alignements, d'orthographe et de grammaire devrait être évitées pour des productions qui sont souvent de très bonne qualité sur le fond et le reste de la forme : des mises en page attrayantes, des illustrations de très bonne qualité, des couvertures cartonnées et des vernis sélectifs. On est réellement émerveillé par les ouvrages qui sortent, et lorsqu'on lit on peut trouver des fautes très régulièrement. C'est tout ce qui est dit.
Ensuite, faire relire par les participants d'une communauté, ce n'est pas pour qu'il réécrivent le fond et jugent de la cohérence sur l'ensemble d'un ouvrage. La cohérence, c'est plus du domaine des auteurs.

Ensuite, on ne peut pas d'un côté dire, si vous voulez qu'il y ait moins de fautes, il faut accepter de payer les livres deux fois leur prix actuel et d'un autre côté que le travail des participants volontaires décrédibilise le travail d'un relecteur professionnel. D'un côté, on a une personne qui va y passer 1/2 heure à une heure par jour par passion alors que le professionnel est sensé en faire son travail, soit généralement pour le commun des mortels, 8 heures par jour même si par malchance le sujet ne le passionne pas...

Pour ma part, je suis informaticien et je suis payé pour l'être 8 heures par jour et environ 20 jours par mois. Si un voisin a besoin d'aide et m'en demande, je ne vais pas lui présenter un devis en lui disant que si je l'aidais gratuitement je décrédibiliserais le métier... Non, je le fais durant une heure ou deux sans me faire payer pour rendre service mais aussi car ça me plait également de résoudre des problèmes.

Pareil, si je fais de la relecture de pdf et que j'indique toutes les fautes (de tous genres), je le fais une ou deux heures par jour sans me faire payer et que je me rend utile à la création d'ouvrages que je soutiens.

Maintenant, le jour où un éditeur souhaite que je fasse un plein temps sur de la relecture de documents (et qui ne m'interessent pas forcément), je demanderai à être payé... Et je trouve ça assez logique.

démon

Si j'étais plus tordu (peut-être le suis-je), je pourrais imaginer qu'un éditeur livre ses pdf en béta quelques semaines avant l'impression avec une autre raison moins reluisante, pour se dédouaner auprès des emmerdeurs (dont je fais partie). En effet, l'éditeur qui reçoit une plainte des râleurs (et il y en a) à propos des fautes, pourra dire : "Mais, j'ai fourni les fichiers... Les relecteurs de la communauté n'ont rien dit sur ces fautes... alors mon pote si t'es pas content des fautes que tu trouves, il fallait participer à la relecture..."

Mais là, je suis un peu tordu. Non ?clin d'oeil

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  • Lyana
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Game_pride

Sauf que ton voisin, à la fin, il te vend pas l'ordinateur que tu viens de réparer.

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  • alanthyr
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Lyana

C'est assez bien résumé mort de rire
Personnellement, je ne participe jamais à la relecture parce que je n'ai pas envie de passer des heures gratuitement à faire cela (mais je respecte ceux qui souhaitent le faire hein ? plaisantin ). Si je tombe par hasard sur une coquille en lisant le pdf, bien entendu je vais le signaler. Mais vu que je lis rarement les pdf, cela reste exceptionnel (comme dernièrement avec Deadlands).
Mais vu que je veux pas faire de relecture finale, j'évite s'assomer de critiques le produit fini et de ruer dans les brancards. Si je ne suis pas satisfait, j'évite de recommander chez le même éditeur ou même je revends ce que j'ai acheté et je laisse tomber la gamme (ce qui s'est passé pour Symbaroum)

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Qu'il reste des fautes dans les ouvrages de jeu de rôles, c'est une certitude. Qu'il y en ait plus qu'avant, par contre, est très loin d'être une évidence. Quand je relis l'un de mes vieux livres de jeu de rôles des années 90, la différence de qualité me saute aux yeux. Ce ne sont pas seulement la qualité des ouvrages ou des illustrations qui ont changé de ligue, mais également la qualité des textes. Et leur volume. Je jette un oeil sur ma boîte de PN2, à ma droite. Elle est tout simplement énorme. Cela représente des millions de signes, des kilos de romans, des milliers d'heures de travail. C'est la norme aujourd'hui dans le monde du jeu de rôles (même si certaines petites merveilles se font parfois une place au soleil avec très peu de pages). Si on le compare à ce volume colossal, le prix de vente final d'un livre de jeu de rôles est très faible. On peut le regretter, mais ainsi le veut l'impitoyable loi de l'offre et de la demande.

Cela a bien sûr des conséquences pour la relecture. Quiconque a déjà fait une relecture pro, dans le milieu du jeu de rôles ou non, saura que repasser sur texte d'une telle taille demande un temps et une énergie considérable. S'il est bénévole, ou quasi-bénévole, c'est lui qui fixe ses limites, pas les lecteurs. Une relecture pro aurait un coût qui se retrouverait directement dans le prix de vente de l'ouvrage. Vu les faibles volumes de vente dans le milieu du jeu de rôles, et vu qu'un traducteur/relecteur se fait généralement payer au signe/mot, on se retrouverait rapidement à une situation ou ceux-ci gagneraient plus qu'un auteur (c'est sans doute parfois déjà le cas), sans cependant rouler sur l'or.

Le jour où les jeux de rôles se venderont mieux, il y aura du budget pour plus de relectures. En attendant, il faut garder une certaine souplesse, et se rappeler l'énergie et le temps qui sont mis dans chacun de ces ouvrages.

Quant à la communauté, elle peut aider en dernière ligne, comme c'est le cas aujourd'hui, mais s'imaginer qu'il suffirait de diviser 1.000 pages en petites parties pour avoir une relecture de qualité, c'est méconnaître ou sous-estimer ce que fait réellement un relecteur.

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  • Utilisateur anonyme
  • et
  • MRick
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Daedellos
[message supprimé]
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Certes, une relecture pro de l'ensemble d'un ouvrage, avec concertation entre relecteurs et avec le ou les auteurs est essentielle.

Mais il y a aussi la relecture finale, au cas où il resterait des coquilles, et il en reste toujours ! Là, il ne s'agit plus de modifier le nom d'un PNJ, la valeur d' une caractéristique erronée, etc. Il est juste question de repérer la majuscule oubliée, le point d'interrogation en debut de ligne, le sous-titre qui n'a pas la bonne police par rapport aux autres... Ça ne nécessite aucune concertation.

Cette relecture-là peut-être découpée en petits bouts et répartie entre plus de gens, volontaires, parce qu'elle sera plus beaucoup plus légère.

C'est celle-là dont parlait Game_pride. Et c'est à mon avis surtout celle-là qui manque. La relecture pro est excellente et ça se voit.

BBE la fait faire en livrant les PDF à l'avance aux souscripteurs... C'est une idée de génie, car ça fait en plus plaisir : quand on participe à une PP, on est tout fier d'avoir notre PDF avant tout le monde et encore plus de participer au produit fini !

Il suffirait juste qu'on ait un peu plus de temps. Avec les délais impartis, je n'arrive jamais au bout de la relecture avant l'envoi à l'impression... Il me semble qu'un mois serait le minimum nécessaire pour vraiment bien faire les choses (pensez qu'on relit seulement après notre journée de boulot, sur notre temps libre)...

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  • JM MJ
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Gollum

Je plussoie ! content

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Daedellos

Clairement, les livres de JdR de maintenant n'ont pas plus de fautes et coquilles que ceux d'il y a 20 ou 30 ans.

Enfin 30 ans je ne sais pas, j'ai commencé en 1993, mais il y a 20-25 ans, on trouvait déjà pas mal de coquilles... À tel point que j'ai décidé de passer à la VO sur certaines gammes !

Et pourtant à l'époque j'étais encore assez médiocre en orthographe, j'ai du continuer à bosser longtemps après la fin de mes études pour avoir une orthographe/grammaire à peu près correcte.

Bref, tout ça est quand même beaucoup une affaire de perception, mais à mon avis, les productions JdR se sont plutôt améliorées en qualité par rapport à celles de la fin du XXème siècle.

(à part quelques exceptions particulièrement remarquables, sorties un peu dans la précipitation, je pense à la traduction de Pathfinder 1 édition Pannini, ou D&D 5 livre de base par exemple).

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De mon expérience de traducteur de jeux de rôles :

- on ne m'a jamais demandé de relire et valider mes traductions après la révision, peut-être parce que je ne l'aurais pas fait gratuitement;

- j'ai eu la nette impression que le réviseur, c'était tout simplement le gérant de la boîte d'édition, le prix extrêmement bas proposé aux traducteurs de jeux de rôles est inférieur à celui que demanderait un réviseur professionnel au prix du marché, la révision "pro" doublerait donc le prix de la traduction;

- j'ai même eu la désagréable surprise de constater que mon dernier client, loin d'avoir corrigé mes coquilles, en avait encore ajouté lors de la réviion (je ne citerait pas de nom, on ne tire pas sur les ambulances et les cadavres);

- je ne crois pas que l'urgence soit en cause, vu les délais encore longs pour éditer un jeu quand la traduction est reçue (après, on se demande pourquoi on a dû traduire 120 pages en moins d'un mois à côté de son boulot à plein temps).

Je constate souvent un gros relâchement dans l'orthographe et la syntaxe, en général, mais ça ne veut pas dire qu'il y aurait actuellement plus de fautes dans les livres de jeux de rôles qu'avant.

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  • kyin