D&D révèle des changements pour lutter contre le racisme dans les jeux 566
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Je ne vois pas en quoi ce proverbe me concerne.
Et puis il n'y a rien de moins pertinent dans un échange qu'un proverbe sinon, peut être, une citation ou une anecdote. Et puis cette histoire de se changer soi même pour changer le monde, à part que je trouve ça ridicule (mais ce n'est que mon opinion personelle et donc elle ne vaut que ça et rien d'autre) elle sous entend aussi que une personne peut décider en son for intérieur de ce qui est bon au mauvais, moi perso je ne m'y risquerai pas car cela fait des siècles que des gens y ont consacré leur temps (dans le cadre de la philosophie de l'éthique) et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'y a pas de consensus qui se dégage. Alors bon vu que rien ne permet de PROUVER que la vérité soit plutôt du côté de Kant, Bentham ou Ogien et bien que chacun aie son avis mais qu'il ne cherche pas a imposer celui ci à quiconque car en l'état actuel des choses cela reste une croyance et rien d'autre. (D'ailleurs parlant des croyances je ne peux que conseiller à tous ceux intéressés par ce processus la lecture de The believing brain de Michael Shermer.)
https://venturebeat.com/2020/06/18/dd-icewind-dale-rime-of-the-frostmaiden-adventure/
More inclusive
We’re seeing more discussion online on how D&D, creators, and players approach humanoids such as orcs and goblins, who have been long portrayed as evil monsters and not people. In a recent Twitter thread, D&D principal rules designer Jeremy Crawford addressed the alignments and treatments of humanoids. He said in the thread: “The NPC appendix of the Monster Manual reflects our intent for all humanoids: they can be any alignment. We are making the rest of our stat blocks reflect that intent going forward.”
I asked Wizards over email if Rime of the Frostmaiden reflects this with orcs (and with drow), as we’ve seen in the most recent sourcebook, Explorer’s Guide to Wildemount.
“Orcs are not prevalent in the adventure, but Rime of the Frostmaiden does feature other creatures that are currently defined in the game as humanoids. Some cleave to a particular alignment, while others defy expectation. We’re of a mind that humanoid creatures, going forward, shouldn’t have prescribed alignments; alignment belongs to each individual. To that end, there’s a new kobold stat block in Rime of the Frostmaiden that identifies the creature as a humanoid of any alignment, which is a departure from the kobolds in the Monster Manual,” he said.
Yesterday, Wizards posted a message about this, reflecting what Perkins shared. “We present orcs and drow in a new light in two of our most recent books, Eberron: Rising from the Last War and Explorer’s Guide to Wildemount. In those books, orcs and drow are just as morally and culturally complex as other peoples. We will continue that approach in future books, portraying all the peoples of D&D in relatable ways and making it clear that they are as free as humans to decide who they are and what they do,” the post reads.
Peut être cela clarifie t'il la chose?
“We present orcs and drow in a new light in two of our most recent books, Eberron: Rising from the Last War and Explorer’s Guide to Wildemount. In those books, orcs and drow are just as morally and culturally complex as other peoples. We will continue that approach in future books, portraying all the peoples of D&D in relatable ways and making it clear that they are as free as humans to decide who they are and what they do,” the post reads.
Ah ben ça, j'aime bien. Et ça me rassure complètement sur leurs intentions, en effet. Merci Tiramisu Rex pour cette citation.
- Tiramisu Rex
Les auteurs de jeux de rôles sont extrêmement cultivés. Parce qu'ils ont généralement affaire à des joueurs très cultivés eux-mêmes (faut être un minimum intello pour avoir envie de se farcir des bouquins de plusieurs centaines de pages sur un sujet aussi pointu que le Japon à l'ère Meiji ou l'Amérique des roaring twenties)... Alors, forcément, ils se tapent des recherches pharaoniques avant d'écrire leurs bouquins... Et puis parce qu'ils aiment ça, aussi...
Gollum
Non sérieux ?
Dire que les joueurs sont passionnés suffit amplement
Il ne faut pas se voir plus beau que l'on est.
Il y a des rôlistes cultivés et d'autres qui ne le sont pas. Et pas besoin d'être cultivés pour jouer.
Et puis la culture, moins tu en as, plus tu l'étales comme disait Michel ...
- SmirnovV5312
- et
- Gollum
Ce n'est pas se voir plus beau qu'on est. C'est un fait : le jeu de rôle est une activité essentiellement intellectuelle qui exige que l'on aime lire, faire des recherches, prendre des notes et s'intéresser un minimum à des savoirs aussi divers et variés que l'histoire, la géographie, les climats, la zoologie, etc., même quand c'est juste pour s'amuser : "Tiens, qu'est-ce qu'il pourrait bouffer mon lézard géant ? Ben la même chose qu'un lézard ordinaire, mais en plus gros... Voyons voir..."
Et ce que je dis là ne critique en rien les autres activités. Et ne dit pas non plus que c'est la seule activité culturelle. Ceux qui aiment les romans, le cinéma, le théâtre, ou que sais-je encore, se cultivent tout autant que les joueurs de jeux de rôles.
- alanthyr
J'ai sans doutes des jeunes différents mais quand je leur pose la question "pourquoi tu aimes jouer au foot ?" ils me répondent "parce que j'aime bien marquer des buts" plutôt que "parce que j'aime bien le côté éducatif du coach et les valeurs qu'il veut me transmettre"... S'il n'est pas disposé à vouloir apprendre quoi que ce soit, tapper dans le ballon lui suffit..
Réservé à un public averti
Durant les dernières décennies, Vampire : la Mascarade a abordé le thème des ténèbres
du monde réel au travers d’histoires horrifiques : SIDA, exploitation capitaliste,
prédation sexuelle, résurgence de l’extrême droite, fanatisme religieux, surveillance
d’État et privée… Cette nouvelle édition ne fait pas exception, car nous pensons
que ces sujets peuvent aussi bien être explorés dans le jeu de rôle que dans les autres
médias. Inclure un thème difficile dans un jeu de rôle ne revient pas à le glorifier ;
et si vous l’envisagez avec un esprit critique, c’est même l’exact opposé. Si nous comprenons
les problèmes auxquels nous devons faire face, nous sommes mieux armés
pour les affronter.
V5 inclut des références à notre époque et aborde des sujets comme les violences
sexuelles et physiques, l’extrémisme politique, la manipulation psychologique, la
torture, la maltraitance, l’emprisonnement, le kidnapping, le racisme, le sexisme et
l’homophobie, pour n’en nommer que quelques-uns. C’est un jeu ayant pour protagonistes
des monstres.
« Pourquoi me dites-vous ça ? » pourriez-vous vous demander.
Quelqu’un à votre table n’est pas familier avec ce jeu. Quelqu’un à votre table a
dû faire face à ces horreurs dans sa vie. Quelqu’un à votre table veut savoir que vous
avez lu cet avertissement et sait que vous ferez preuve de prévenance envers vos
joueur∙euse∙s, tout en passant leurs personnages à l’essoreuse.
Dans les Appendices, vous trouverez des techniques concrètes sur la façon de
traiter les sujets difficiles dans vos parties tout en respectant vos joueur∙euse∙s et
leurs expériences personnelles aussi bien que ludiques. Choisissez en amont quelles
techniques votre groupe souhaite mettre en pratique. Les gens ont des besoins et des
attentes différentes et aucune méthode n’est universelle.
C’est un jeu traitant de monstres. Mais ce n’est qu’un jeu.
Ne l’utilisez pas comme prétexte pour devenir un monstre vous-même.
C'est la quatrième page du LdB de Vampire V5, et franchement je trouve ça plus superbe que n'importe quel autre discours ! C'est un bel exemple de comment montrer l'exemple.
Pour manger ton chapeau Julien D j'arrive un poil trop tard ! Car en vérité, considérer les méchants comme des personnes et non plus pour de la chair à canon (ce qui est soulevé avec les Drows et les Orcs), est quelque chose que j'ai découvert il y a quelques années avec ma pratique du JdR. Est-ce que c'est rétroactif ?
Quand JdG a fait ses blagues tendancieuses sur Aventures tu as bien dû voir comme moi les réactions des internautes et les différentes publications dans les blogs. Il y avait des gens qui écrivaient que notre passion n'était qu'un moyen pour des hommes virils à simuler des viols, que c'était une activité écrite par des hommes pour des hommes et que la femme n'y avait pas sa place.. et qu'il fallait changer tout ça en nous apprenant à jouer.
Mais non, c'est là où tu te trompes : tu n'as pas besoin d'être cultivé pour jouer. Il faut juste une feuille de perso, des dés, un MJ et un scénario. Rien de plus. Et je connais des joueurs qui ne cherchent pas plus que ça. Tu ne les verras jamais ouvrir un bouquin de JDR, d'histoire ou de géo.
Ils sont joueurs. Rien de plus car cela suffit à leur bonheur.
- Gollum
Ah, OK. Désolé, moi je parlais des MJ : ceux qui lisent les bouquins écrits par les auteurs (et se creusent les méninges pour inventer des scénarios - ou qui font au moins les recherches minimales nécessaires pour pouvoir répondre aux questions que vont inévitablement leur poser leurs joueurs).
- Spark5262
J'ai sans doutes des jeunes différents mais quand je leur pose la question "pourquoi tu aimes jouer au foot ?" ils me répondent "parce que j'aime bien marquer des buts" plutôt que "parce que j'aime bien le côté éducatif du coach et les valeurs qu'il veut me transmettre"... S'il n'est pas disposé à vouloir apprendre quoi que ce soit, tapper dans le ballon lui suffit..
Non, c'est ainsi que ça se passe dans tous les domaines de l'éducation, les jeunes commencent à se rendre compte de tout ce qu'ils ont appris à partir du lycée en fonction de leur maturité.
Si les éducateurs s'arrêtaient à ce que disaient les enfants, il y aurait belle lurette qu'ils auraient arrêté de réfléchir à comment passer ces valeurs pour simplement leur faire "pousser le ballon".
Je ne sais pas ce que tu appelles cultivé... J'en connais des MJ qui peuvent vous citer toutes les parties d'une armure issues de leur jeu favori et ça s'arrete là. En faite non, s'y ajoutent des amalgames historico ludiques où se confondent inventions et Histoire. Question culture pop, oui, c'est plus dense, certes. Je travaille dans la culture, insitutionnelle principalement, aucun des gens "cultivé" que je rencontre n'est rôliste. La culture c'est quand même un concept valise et une question de contexte toujours à relativiser. Je ne crois pas que l'on puisse dire ques les rôlistes MJ ou joueurs sont particulièrement cultivés (ou qu'ils ne le sont pas ), même si on parle de culture générale. Je suis membre d'un club d'échecs, de jeux de plateaux, d'astronomie, de pêche à la mouche et de passionné du bois. C'est en fêtant le Baujolais nouveau avec mes amis pêcheurs que je découvre la plus grande variété de connaissance suivi de près par les menuisiers... C'est pas une fiction (dédicace au club mouche de Plaisir et aux Passion&s du bois d'Evry) et mon expérience ne vaut pas étude, elle me permet juste de mettre en perpesctive des profils de pratiquants aux loisirs différents et de m'étonner de telles affirmations concernant les rôlistes dont peu fréquentent les forums.
- SmirnovV5312
- et
- Gollum
Quand je parle de personne cultivée, j'entends par là quelqu'un qui a de la culture générale (couvrant de nombreux champs de connaissances) et qui s'intéresse à ces domaines que l'on considère comme faisant partie de la culture : littérature, sciences, histoire, arts, etc.
Et ça m'étonne que ça vous étonne, parce que quand je lis vos réponses, j'ai l'impression que vous pensez que j'ai affirmé qu'il n'y a que les rôlistes qui sont cultivés (vous me citez d'autres activités où vous rencontrez des gens cultivés comme si c'était un contre-argument). Or dire que les rôlistes sont cultivés (ce que j'ai dit et que je continue à penser) ne veut absolument pas dire que les autres ne le sont pas ni qu'ils le sont plus que les autres ni même que c'est une supériorité sur ceux qui seraient moins cultivés...
Ca veut juste dire qu'il faut aimer la culture pour lire des bouquins de plusieurs centaines de pages et, souvent aussi, les oeuvres dont ces bouquins s'inspirent (Tolkien, Lovecraft... pour ne citer que les deux jeux les plus pratiqués en France) ainsi que de nombreux écrits sur les périodes historiques concernées (Moyen Âge, années 20...), sans parler des films, séries TV et autres recherches sur Internet afin de rendre ses parties plus vivantes...
Mais bon, on est grave hors sujet, donc j'arrête là.
Ah, si, un dernier argument : si vous voulez ouvrir un magasin de jeux de rôles, il vaut mieux le faire dans une ville où il y a une université (Bordeaux) que dans une ville où le milieu estudiantin est très réduit (Périgueux). Vous ne voyez vraiment pas de lien ?
- alanthyr
J'ai beau être MJ et me taper des centaines de pages de bouquin de JDR, bizarrement je ne m'estime pas comme quelqu'un de particulièrement cultivé, au sens culture littéraire, cinématographique, etc.
Je ne suis pas un lecteur assidu de roman, j'en lis très peu car je préfère lire mes bouquins de JDR, et puis je suis rarement captivé quand je commence à lire un roman.
Par contre, le JDR a développé chez moi une curiosité utile qui m'amène à m'intéresser, à chercher sur tout et n'importe quoi. Après tout c'est peut être aussi ça être cultivé...
Si je ne me trompe pas, les précurseurs de l'inclusivité sont Paizo avec Pathfinder.
Et ben, je n'ai jamais croché avec leur monde. En fait j'avais trop l'impression de jouer dans notre monde, mais avec des épées.
Je n'avais plus l'impression d'être dans du médiéval, mais juste d'avoir remplacer les voitures par des chevaux. En plus se serait notre monde, mais lissé, pour ne pas froisser quelqu'un.
Je n'ai pas croché.
Je suis reparti sur Glrorantha.
Par contre, le JDR a développé chez moi une curiosité utile qui m'amène à m'intéresser, à chercher sur tout et n'importe quoi. Après tout c'est peut être aussi ça être cultivé...
alanthyr
Mais exactement. C'est ça la culture. A ne pas confondre avec la culture scolaire (qui a son intérêt aussi mais qui n'est qu'une culture parmi tant d'autres possibles).
Je suis reparti sur Glorantha.
Yep, ça fait un bail (depuis le début en fait) que les races non humaines de Glorantha sont présentées de manière approfondie, diversifiée et non stéréotypée!
Ce qui n'empêche pas quand même qu'entre, par exemple, les Broos, les Vadeli Rouges (des Melnibonéens en pire), l'esclavagisme en Fonrit (70% de la population est esclave) et autres joyeusetés, Greg Stafford a laissé pas mal de sujets tous prêts pour les indignations futures !
Dorastor, Land of Doom, la région gangrennée par le Chaos, vient même de se voir développée aujourd'hui via le Jonstown Compendium!
Après ce qui vraiment me pose un problème visible à D&D au niveau du racisme, c'est une certaine redondance de rapport entre couleur chez les espèces et alignements... et que cette redondance à tendance à faire un peu écho à un discour nauséabond.
Les nains sont bons, sauf les méchants qui sont ... noirs
Ours
Jamais vu de nain noir dans une quelconque édtion de D&D. Pas plus chez les duergars qui sont gris que chez les derros.
Du coup là, est-ce discriminant ? Il n' y pas de nain noir !
Après on peut imaginer une histoire avec treize nains (un nombre pair serait peut être mieux pour la parité, afin d'avoir la moitié de naines). Reste donc à définir les six ou sept couleurs (une par paire nain / naine) retenues sans en oublier une au risque de léser quelqu'un.
Je sens que ça va devenir prise de tête cette histoire...
Voilà où en est l'état de mes réflexions, qui valent ce qu'elles valent, ni plus ni moins.