Les jeux de (société/plateaux/JDR) et le crowdfunding 62
Forums > Communauté > Les financements participatifs
Sauf que pour le coup, là Conan est vendu en boutiques, mais il se vend pas. C'est le serpent qui se mord la queue.
Il faut vendre en boutique mais ça se vend pas en boutique. On va aller loin comme ça...
- BeauBarbu
En effet, je l'ai connu cette "frustration" de ne pouvoir participer sur un truc non vendu après et je comprends. La solution possible à ce problème de boutique que Monsieur Fred soumet de mettre en dépôt vente sur une plateforme internet (Philibert pour l'Europe et un équivalent pour les US) me paraît plus que censé de sa part et de son point de vue, ainsi que pour celle de Monolith et des autres employés derrière
Oui mais il soulève du problème du surcoût rajouté par les boutiques entre autre, qui rentre la boîte bcp trop cher (plus le biais de considérer le jeu comme non complet par certain car il y a pas tout les cadeaux du CF)
- Zagig Yragerne
- Whaou ENORME : FH insiste la dessus et annonce (vers 87') que dans le circuit classique l'éditeur ne prend aucun risque, le seul qui prend des risques c'est le distributeur et que c'est un débat franco français de dire l'inverse. Heuu là faudra qu'on m'explique, comment l'éditeur ne peut ne pas prendre de risque, ça tient pas ou alors j'ai loupé un truc ? Je me remet le passage pour être sûr de bien avoir entendu mais je pense que ça ne s'applique pas au jdr, il est dans un exemple modèle spécifique aux jeux de plateau / fig'
- BeauBarbu
- et
- Julien Dutel
Il parle du fait que le distributeur achète tout les jeux à l'éditeur pour les vendre ensuite. Donc l'éditeur lui-même vends tout en bloc. Seul le distributeur va écouler et stocker (plus les boutiques en plus petits volumes bien entendu). Cela ne s'applique peut être pas au jdr en effet.
J'imagine (là je suppute) que c'est simplement parce qu'au moment d'investir, l'éditeur sait déjà qu'il va placer X de ses boites chez son distributeur. Du coup il investit en connaissance de cause.
C'est bien ce que je dis. C'est trop cher pour les boutiques (mais pour le client mis à part les exclus c'est un autre débat, c'est moins cher, car pas de fdp et le prix est le même ou presque).
On peut dire qu'il y a les SGs. Mais déjà que le jeu de base est quasi invendable, si on devait y mettre plus de choses, cela le serait encore moins. C'est l'avantage et l'inconvénient du KS. En attendant que quelque trouve une solution miracle, je pense que les CFs ont de beaux jours devant eux d'ici là.
morceau choisi :
- "(...) ceux qui utilisent Kick Starter aujourd'hui c'est ceux qui fréquentaient les boutiques de jeux de rôle avant (...) et le boutiquier qui répond : "ça c'est les looser qui n'ont pas pu acheter Heroquest à l'époque (...)"
je met quand même le lien clicable , c'est pratique aussi, mais oui ça fait gagner du temps de lire le fil
c'est quoi l'histoire de la pièce en métal?
- Zagig Yragerne
Il dit qu'au lieu de mettre un jeton tout moche, l'auteur souhaite mettre un jeton métal tout joli, parce que c'est franchement plus cool.
Si ça coûte 0.5€ de fabriquer ce jeton en métal, le prix final étant multiplié par 6, ça fait 3€ de plus sur le jeu, pouvant le rendre trop cher. Alors que la marge boutique pour vivre n'a pas besoin d'être augmentée autant. C'est le problème du circuit traditionnel. Si ça rajoutait que 0.5€ sur le prix final, le jeu se vendrait pareil, serait plus sympa, et tout le monde gagnerait autant qu'avec le jeton tout moche en carton.
- en 2016 toutes plateformes confondues (BBE compris ?) le jeu représente 280 millions d'euros.
- les banques ne sont pas forcément court circuitées car bien souvent les projets jeux n'auraient pas été financés par les banques. Hé hé intéressant ça, on serait donc en circuit fermé ou dans un "angle mort" comme dit Mr Phal ? Finalement ce (nouveau) mode de financement n'est pas si innovant que ça, il répond juste à un besoin sans quoi tous ces beaux projets de jeu n'auraient pu voir le jour et torpille l'idée comme quoi on passerai outre les banques.
Punaise j'en suis à plus de 2h là (bientôt la fin ) mais franchement pour tous ceux qui s'intéressent à la chose ludique c'est un débat TRES instructif.
Bon par contre la fin porte essentiellement sur un débat de magasinier/logisticien (stockage) et distributeur/boutiquier (marges) ou il est question de jeux à 10€ et de jeux à 50€. Intéressant aussi car on s'aperçoit que certains projets ne pourront jamais sortir des financements KS et être distribués en boutiques.
morceau choisi :
- "(...) ceux qui utilisent Kick Starter aujourd'hui c'est ceux qui fréquentaient les boutiques de jeux de rôle avant (...) et le boutiquier qui répond : "ça c'est les looser qui n'ont pas pu acheter Heroquest à l'époque (...)"
Ragnar
C'est quand même une pique à Fred Henry, surtout, qui parlait du fait qu'il ait toujours regretté de ne pas avoir acheté Heroquest.
- Ragnar
Oui et visiblement les deux n'ont pas du tout la même vision en ce qui concerne le nouveau modèle économique dans le jeu.
Il en a pas (ou peu) été question dans le débat de tric-trac, mais on constate aussi que nombreux éditeurs court-circuitent le circuit de distribution classique en vendant en ligne directement (comme BBE ou Sans Détour ; je ne cite que les plus important dans le JDR mais il en existe d'autres).
J'ai pas encore écouté toute la vidéo, mais c'est un amalgame que je fais souvent : crowdfounding et vente directe sans passer par les boutiques.
S'il est vrai que le crowdfounding se fait quasi exclusivement par vente directe, c'est bien elle et non le crowdfounding en lui même qui cause du tort aux boutiques. Il existe de rares cas de crowdfounding via boutiques uniquement (je pense à Beast & Barbarians ici même).
Et rien ne dit que sans crowdfounding les ventes directes n'auraient pas augmenté en nombre. (et encore, pour les jeux de rôle, les boutiques sont protégées par le prix unique du livre en france)
Non, c'est les boutiques qui font du tort aux boutiques (et là je reprends ce que Fred Henry dit), et cela inclut aussi les boutiques en ligne. Du coup, l'éditeur-vendeur devient aussi un concurrent des boutiques "classiques".
Après, personnellement, le sort des boutiques "classiques" m'intéresse assez peu. Je rejoins l'idée de Mr Phal que le monde change et qu'il faut que chacun s'habitue. Parce que le "c'était mieux avant...", comment dire, huuummm : c'est de la bêtise ! D'ailleurs quand on commence à dire cela, c'est qu'on est déjà vieux.
- Zagig Yragerne
- et
- Spark5262
Et les boutiques sont sujettes au dilemme du prisonnier.^^