[AAP] Assassin’s Creed - Le jeu de rôle officiel 62
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J'ai l'impression que quelqu'un prend une fiction installée dans un contexte historique beaucoup trop au sérieux.
Idées :
Ghislain
- prendre des dés dont les points ou les chiffres sont en blanc, leur mettre un coup de feutre (ou peinture fig pour les puristes) de la couleur qui va bien.
- Commander des dés vierges et coller des gommettes de couleur.
En fait, on peut même faire plus simple, les divers résultats étant équiprobables :
- le 1 est un Abstergo
- le 6 est un Creed
- choisir une autre face comme "match" peu importe l'approche
- choisir une dernière face comme "extra match" (j'ai vu un cas où on pouvait compter comme match un résultat d'une autre approche précise que celle utilisée)
PS : c'est très différent des dés spéciaux de Genesys, qui sont de différents types, ont plus de significations possibles sur un même jet et pas forcément équiprobables sur un dé. Là ça me paraît ingérable avec des dés normaux.
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À partir du moment où l'univers fait clairement référence par leurs noms à des ordres, des personnes, et des evenements historiques, tu ne peux pas y opposer la confusion entre réel et imaginaire, désolé. D'autant que ce qui pose problème n'est pas tant la référence à ces groupes, mais l'usage qui en est fait.
Les jeux se présentent comme des fictions à but divertissant, (très) librement inspirés de l'histoire réelle. Pas comme des documentaires. À partir de là, il n'y a aucune confusion. Si Ubi Soft commençait à dire que l'ordre des Assassins décrit dans les jeux a vraiment eu cette histoire-là dans la réalité, là, oui, ça poserait de gros problèmes (et on appellerait ça du complotisme). Mais ce n'est pas du tout le cas.
Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais ton argument repose en partie sur une mauvaise conception de la notion même de fiction. Toute fiction s'inspire de la réalité et va y entremêler des éléments purement inventés. L'important est que la fiction se présente honnêtement comme une fiction et non comme une vérité historique. Dès lors que le cadre est clair, il n'y a aucun problème.
On peut être lassé ou agacé par les clichés que les jeux brassent parfois. On peut craindre qu'une fiction massivement diffusée, même présentée comme telle, induise en erreur les gens qui ne connaissent pas bien le sujet. Mais on ne peut pas non plus penser que les gens sont forcément ignares au point de faire la confusion. Il existe de nombreuses ressources pour se documenter sur le sujet. Et dans le cas d'Ubi Soft, il existe des versions Discovery Tour de plusieurs jeux qui montrent le travail de documentation accompli par les concepteurs et qui aident à faire la distinction entre ce qui relève de la réalité historique et ce qui a été inventé pour les besoins du jeu. Dans le genre confusion, j'ai vu bien pire.
La distinction entre vérité historique et éléments imaginaires dans un univers de fiction est un sujet intéressant, mais je pense que, si tu veux en parler, il vaudrait mieux le faire en créant un fil à part entière, parce que c'est un problème bien plus large que la seule franchise Assassin's Creed.
- Fytzounet
Genre Nephilim, le World of Darkness, bref, tous les jeux se basant énormément sur notre univers et jouant du complot ou de la vérité cachée derrière un voile ont ce genre de problématiques.
Et puis bon, le pitche de départ d'Assassin's Creed, c'est quand même le fait que tu vives dans la mémoire d'un.e ancêtre grâce à une machine qui permet de décrypter ton adn. On fait difficilement plus explicite comme "entrée dans la fiction".
À essayer, je dirais, pour se faire une idée.
Il y a un élément du système que je comprends mal : la jauge de synchronisation, qui gère à la fois "synchro du Témoin" et "emprunt du Descendant" sur une même échelle. Deux notions différentes pour un même concept, réglées par une même mécanique.
Je trouve cela confus. Après avoir lu le guide de démarrage et les pages qui expliquaient ces éléments, je n'ai pas tout bien saisi, alors réussir à l'expliquer à d'éventuels joueurs me semble nécessiter un petit travail de reformulation et de simplification, à commencer par ne parler que de "synchronisation" sans diviser entre deux sous-notions.
Et d'un point de vue ludique et visuel, l'échelle est coupée en deux (emprunt moitié basse et synchro moitié haute), mais je n'ai pas trouvé d'explication là-dessus, ou je suis passé à côté, ni si cela avait une influence sur les mécaniques de jeu, notamment les circonstances de l'utilisation des dés bonus. A priori non, mais je trouve cela peu clair.
Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais ton argument repose en partie sur une mauvaise conception de la notion même de fiction. Toute fiction s'inspire de la réalité et va y entremêler des éléments purement inventés. L'important est que la fiction se présente honnêtement comme une fiction et non comme une vérité historique. Dès lors que le cadre est clair, il n'y a aucun problème.
On peut être lassé ou agacé par les clichés que les jeux brassent parfois. On peut craindre qu'une fiction massivement diffusée, même présentée comme telle, induise en erreur les gens qui ne connaissent pas bien le sujet. Mais on ne peut pas non plus penser que les gens sont forcément ignares au point de faire la confusion. Il existe de nombreuses ressources pour se documenter sur le sujet. Et dans le cas d'Ubi Soft, il existe des versions Discovery Tour de plusieurs jeux qui montrent le travail de documentation accompli par les concepteurs et qui aident à faire la distinction entre ce qui relève de la réalité historique et ce qui a été inventé pour les besoins du jeu. Dans le genre confusion, j'ai vu bien pire.
La distinction entre vérité historique et éléments imaginaires dans un univers de fiction est un sujet intéressant, mais je pense que, si tu veux en parler, il vaudrait mieux le faire en créant un fil à part entière, parce que c'est un problème bien plus large que la seule franchise Assassin's Creed.
Tybalt
Je n'ai pas vraiment envie de polémiquer sur le sujet, d'autant que je suis parfaitement lucide sur le fait que je ne parviendrai pas à convaincre quiconque sur ce sujet. Je suis cependant assez déçu que tu ne vois pas le point que je soulève, étant toi-même manifestement assez rigoureux et précis sur les choses de l'Histoire, et que tu réduises mon avis à un défaut de perception entre fiction et réalité.
Mon point de vue est qu'on ne peut pas faire du ludisme ou de l'argent avec n'importe quoi. Alors oui, à contrario, on peut bien sûr s'en tenir à un simple point de vue consumériste et considérer qu'on peut jouer avec tout. C'est pas mon cas.
Le terme assassin, dans son origine, fait référence à une chose bien précise. Le terme templier également. L'un et l'autre, chargés idéologiquement, traînent dans leur sillage des sensibilités extrêmistes et fanatiques, que tu vois resurgir dans les discussions identitaire, migratoire, d'intégration, brandies par un camp ou l'autre dans une nostalgie du temps des Croisades et que chacun rappelle de ses voeux. Et je n'y vois rien de ludique.
Au cas d'ailleurs où on aurait pu se méprendre et imaginer que la licence s'était simplement fourvoyé en utilisant ces termes, elle t'indique que ce choix est bien fait sciemment : les templiers représentent un empire financier hierarchisé et secret, corrompu et animé d'intentions peu louables, reprenant dans les grandes lignes le réquisitoire à charge de Philippe le Bel ; les assassins sont envoyés par une machine dans des épisodes temporels comme en vision, à l'instar des assassins gavés au haschicsh ; les mêmes assassins, une fois leur mission finie, sautent de distance vertigineuse qu'on comprends fatales pour retrouver le confort de leur repaire, tout comme on promettait aux hashashins de retrouver le confort d'un paradis peuplé de vierges et de haschich à satiété une fois leur sacrifice effectué, au mépris de leur (courte) existence. Bref toutes les composantes sont rassemblées au cas où on n'aurait pas compris les références.
Attribuer des bons points en caricaturant les gentils assassins contre les méchants templiers est déjà problématique en soi dans le contexte sociétal français actuel. Ensuite, en faire du ludisme et de l'argent est le comble du cynisme.
Sur le plan amoral, si on suit la logique avec des références contemporaine plus proches, on peut décliner les gentils nazis contre les méchants américains impérialistes. C'est du même acabit. Et il y aurait sans doute des gens pour te soutenir que c'est de la fiction, donc que c'est sans conséquences. Jouer des assassins, des nazis, des khmers rouges, ou des combattants de l'état islamique, je suis désolé mais je n'y vois rien de cool ou de fun. C'est juste des idées qui puent la merde.
Clairement, mon monde du jeu de rôle n'avait pas besoin de ça.
- Ismaren
- ,
- Maedh
- ,
- Carambouilleur
- et
- Carambouilleur
Eh bien, tu n'achèteras pas le jeu et ton joli monde du jeu de rôle en sera préservé.
Du reste, merci d'avoir atteint le point Godwin. On en avait vraiment besoin pour comprendre combien Ubisoft constitue une véritable menace pour le monde.
Excuse mon ironie, je suis désolé que Tybalt ait remis une pièce dans la machine, même si c'était bien son droit, mais encore davantage que tu relances ton procès, aux arguments plus que discutables, qui dénotent une certaine méconnaissance de l'univers des jeux.
Pour ne donner qu'un exemple, ce sont les Templiers, via la société Abstergo, qui ont créé l'Animus qui permet de revivre les souvenirs de ses ancêtres, pas les Assassins qui n'ont fait que voler cette technologie. Ensuite, qu'on puisse rapprocher cela des visions provoquées par une drogue comme le haschich, dont par ailleurs on s'accorde généralement à penser que seule une poignée d'individus, dont j'ai oublié le nom exact, qui n'est pas assassin, consommaient en quantité pour commettre des meurtres, pourquoi pas, mais ça n'a pas grand chose à voir. Être dans l'Animus, c'est comme regarder un film (historique) comme si on y était, ce qui est très éloigné de consommer de la drogue pour commettre sans pleine conscience des actes répréhensibles. Sinon, oui, on peut devenir un peu fou en l'utilisant à plein régime, mais ce n'est en aucun cas présenté comme une bonne chose, les murs teintés de sang de la cellule du sujet 16 en sont la preuve.
Édit : De fait, s'il y a un rapprochement à faire, ce serait plutôt avec l'aliénation que peut dans certains cas particuliers provoquer une pratique trop intensive du jeu vidéo. Comme le fera Far Cry 3 d'une autre manière, les premiers AC ont un caractère assez réflexif sur le média qui leur donne vie, l'animus servant d'outil de mise en abyme.
Encore une fois, ce n'est pas la première, j'invite à créer un autre sujet, pour que ceux qui s'intéressent au jeu véritablement puissent en discuter sereinement.
Non, je ne l'ai pas vue ni sur la page du projet ni sur la page de précommande. Peut-être la question a-t-elle été posée sur les réseaux que CMON utilise, mais je n'y ai pas accès.
Encore une fois, je comprends les préoccupations et je me montre moi-même vigilant sur ces questions de possibles instrumentalisations de l'Histoire, mais j'ai atteint les limites de ce que je peux dire sur la franchise en connaissance de cause, puisque je n'ai joué qu'aux versions Discovery Tour d'Origins et d'Odyssey et que je ne connais vaguement le lore que par des articles de presse et des avis d'internautes. Je ne suis donc pas du tout qualifié pour parler des jeux.
Pour ce qui est de tes arguments, Thegrom, il faut prendre garde aux sauts logiques (un assassin qui "saute pour retrouver le confort de son repaire" ne peut pas être comparé à un hashishin à qui on a promis " le confort d'un paradis peuplé de vierges et de haschich à satiété une fois leur sacrifice effectué" : seul ton usage du mot "confort" dans les deux termes de la comparaison leur donne un point commun artificiellement alors qu'un assassin du jeu qui retourne dans son repaire a survécu et n'a donc pas sacrifié sa vie) et au biais de raisonnement qui consiste à ne chercher dans les jeux que des éléments susceptibles de valider ton hypothèse sans examiner ce qui peut l'invalider. On peut en parler sur un autre fil ou en MP si tu le souhaites.
Jouer des assassins, des nazis, des khmers rouges, ou des combattants de l'état islamique, je suis désolé mais je n'y vois rien de cool ou de fun. C'est juste des idées qui puent la merde.
Clairement, mon monde du jeu de rôle n'avait pas besoin de ça.
Pourtant c'est le genre d'opposition qui est reprensentée dans la grande majorité des univers, JdR ou non, fantasy ou historique. Il y'a quasiment toujours une guerre idéologique (souvent au premier plan) à laquelle les protagonistes prennent part, généralement résolue par des moyens peu recommendables, quel que soit le côté de la barrière dans lequel la proposition ludique nous positionne (gentil ou méchant, c'est toujours très relatif) et le bouclier de vertue qu'on s'invente. Il n'y a que les noms et les physiques qui changent.
Pourquoi discréditer cette gamme, sous l'unique prétexte qu'elle s'appuie sur des éléments historiques lourds de sens ? Est-ce que des elfes qui abattent orcs et gobelins à vue est plus acceptable que des assassins missionés pour se débarrasser de templiers ?
https://www.gameontabletop.com/cf2801/assassin-s-creed-le-jeu-de-role-officiel.html
C'est bien parti, le jeu est déjà financé
Peace and Love. C'est un financement long donc pas surprenant je pense sur la dynamique de participation.
Avec plaisir tu le sais
J attend l actual play pour dire à mon banquier que je serais dans le rouge.
Le dernier pallier est tombé ! Les contributeurs auront le droit au Guide de Démarrage en version papier