[Tales from the Loop] la série Amazon 59
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Un univers enivrant, des paysages sublimes, hâte de voir les illustrations de Simon Stålenhag prendre vie !
C'est très prometteur !
Vu le premier ce soir. Je suis de l'avis de Jay, très bon, à voir.
Et j’ai trouvé le ton admirablement bienvenu dans le contexte actuel, même si cette convergence est fortuite.
Je n'ai vu que le premier pour le moment et mon avis est mitigé : autant la partie graphique est vraiment fidéle à l'oeuvre de Simon Stalenhag (et c'est un bonheur à regarder), autant la partie drama m'a ennuyé au plus haut point, je trouve que certaines scénes/situations ne collent pas, et malheureusement j'ai trouvé le scenario classique.
Bref je tenterais le deuxième en espérant qu'il soit plus à mon goût.
Premier épisode insupportable à regarder.
Tout est filmé au ralenti parce qu'il faut du temps pour regarder la retranscription des peintures. Il n'y a aucune adaptation mais reproduction fidèle d'un tableau. C'est-à-dire du statique dans un médium de mouvement. Donc idée pourrie. Rien n'est développé et l'univers n'est absolument pas présenté. Il y a des robots, ok. Mais qui que quoi dont où, que dalle. Même pas la base, le quotidient des habitants, la cohabitation. Rien. Ce serait sympa de poser les enjeux et l'univers dans le premier épisode.
Le scénario n'avance pas, donc, et c'est très très long. Pourtant, l'intrigue n'est pas plus mauvaise qu'une autre mais on a trop le temps d'y penser durant le visionnage, ce qui fait qu'on se rend compte qu'on a lu/vu ça pas mal de fois. Côté casting, le gamin avec son air de petit vieux est très flippant. Et tous semble jouer "neutre", ce qui n'aide pas à entrer dans ce qui est présenté à l'écran.
Pas vraiment motivé pour regarder le suite.
Les goûts et les couleurs... ce sont précisément cette retenue dans le rythme, cette pudeur dans l'interprétation, ce refus de l'explication et du développement systématiques, cette construction pointilliste qui prend le temps de prendre son temps, cette simplicité (ou plus précisément simplexité) dans un propos centré sur la relation entre deux, trois personnes, qui m'ont plu.
Littéralement, ce sont bien des contes, comme le titre le promet.
Oui, c'est ce qu'on peut dire devant une oeuvre qui n'a aucune idée de ce qu'elle veut raconter
Sans poser de base, on ne peut absolument rien développer et c'est exactement ce qui arrive avec ce premier épisode. On peut faire dans l'abscon tout en présentant le monde. Twin Peaks l'a excellemment fait par exemple.
Dans les contes, sans la situation de base, il est impossible de les faire évoluer. C'est un peu comme si on commençait le Petit Poucet direct chez l'Ogre ou Hensel et Gretel chez la sorcière, ça n'aurait pas beaucoup de sens.
Oui, c'est ce qu'on peut dire devant une oeuvre qui n'a aucune idée de ce qu'elle veut raconter
marvelarry
Oui, j'avais bien compris que nous divergeons absolument sur ce point. A mon avis, qui n'aime pas Tarkovsky détestera probablement Tales from the Loop. J'adore infiniment Tarkovsky, ceci explique peut-être cela.
Je viens de voir le 1er épisode. Ce qui tranche par rapport à toutes les séries "années 80" diffusées depuis quelques temps, c'est qu'on ne joue pas à outrance sur l'aspect eighties .
- marvelarry
Allez, tu peux même dire que ça ne joue absolument pas dessus ! Aucun repère temporel n'existe dans cet épisode. Il peut se dérouler des années 60 à nos jours sans qu'on puisse faire de différence. Peut-être l'absence de téléphone portable fait qu'on pourrait penser que ça se passe dans le passé. Mais comme on ne connaît pas le monde, bah on ne connaît pas non plus la période. Peut-être que les portables n'existent pas dans ce monde, comment savoir ?
Pour te répondre, il faudrait les avoir tous vus. Nous avons vus les deux premiers avec un p'tit gars de 10 ans qui a beaucoup aimé, même s'il disait ne pas tout comprendre. Il a fallu lui expliquer que c'est le principe des puzzles, et que cela se construit pièce après pièce. Et de fait.
Il y a une violence, mais c'est celle de la condition humaine, pour l'instant pas de monstre ni d'explosion ni de sang, juste le vertige du dasein (pardon pour le gros mot, c'est le seul qui me soit venu).
Allez, tu peux même dire que ça ne joue absolument pas dessus ! Aucun repère temporel n'existe dans cet épisode. Il peut se dérouler des années 60 à nos jours sans qu'on puisse faire de différence. Peut-être l'absence de téléphone portable fait qu'on pourrait penser que ça se passe dans le passé. Mais comme on ne connaît pas le monde, bah on ne connaît pas non plus la période. Peut-être que les portables n'existent pas dans ce monde, comment savoir ?
marvelarry
En même temps, on s'en fout de le savoir, non ? comme dans les romans la Fin des Temps (de Murakami) et Annihilation (de VanderMeer), en somme.
C'est bien foutu mais en lisant le JDR je m'imaginais une autre ambiance moins dramatique quand meme
Aprés avoir vu les trois premiers en famille, ce n'est décidemment pas pour moi.
Plus Eureka que TFTL, les gouts et les couleurs....
La série aura ses fans et ceux qui n'accrochent pas. Tant mieux, cela montre quelle a des qualités.