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Personnaliser

Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

CASUS BELLI

3 questions à... L'Odieux connard [CB#21] 16/03/2017

Casus Belli #21 est disponible partout et notamment sur la boutique en ligne Casus (en version papier mais aussi en version PDF). Avant de vous laisser en compagnie de Monsieur L'Odieux connard, le célèbre blogueur qui sévit désormais dans les pages du mag, nous avons deux questions pour vous :

  1. Avez-vous pensé à vous abonner... ou vous réabonner si votre abonnement se terminait avec le numéro 21 ? Cela se passe par ici !
  2. Avez-vous pensé à faire vos retours sur le forum du site ou votre note et critique sur la fiche de CB#21 ?

C'est bon ? Voici donc nos 3 questions à L'Odieux connard.

Casus Belli : Tu tiens un site de mauvaise foi absolue (mais pas que...) dans lequel on a pu comprendre vu certaines références que tu étais rôliste. Y'-t-il un quelconque lien entre le fait d'écrire ton blog et le jeu de rôle ?

L'Odieux connard : D'une certaine manière, oui. Le jeu de rôle, c'est créer un personnage et le faire vivre. Lorsque j'ai ouvert mon blog, j'avais envie de sortir du schéma "L'auteur vous parle de son quotidien". J'ai donc créé un personnage, l'Odieux connard, que je prends toujours autant de plaisir à camper et à mettre en scène. Certes, il n'est pas si éloigné de son créateur de bien des manières, mais chacun sait que le rôliste aime jouer des personnages qui vont avec son style.
Par ailleurs, je parle beaucoup de cinéma et d'incohérences. Or, là, le jeu de rôle est un outil formidable. Pour une raison simple : si les scénaristes hollywoodiens soumettaient leurs scénarios à des troupes de PJ, ceux-ci seraient démontés en quelques instants. Les PJ sont des experts pour trouver la faille qui leur permettra de tout résoudre en un instant. Oui, le jeu de rôle a formé des hordes de script doctors qui s'ignorent. De script doctors psychopathes, d'ailleurs, si l'on pense à certains groupes de PJ. Ou à Mireille Dumas. Au choix.

CB : On sait que le name dropping c'est pas bien, mais comme tu es un vieux rôliste doublé d'un Odieux connard, on va faire une exception avec toi : quels sont tes jeux préférés ?

OC : Je suis un grand amateur de Shadowrun. Même si je râle contre la lourdeur des règles et un univers trop fourre-tout, il offre tellement de possibilités que j'y reviens toujours. Ars Magica, aussi, avec son concept de personnages que l'on suit génération après génération, sur de très longues campagnes (j'ai ainsi un temps rejoint une troupe qui fit durer sa campagne durant près de dix ans sans jamais lasser !). Quant aux classiques, j'ai apprécié la dernière mouture de D&D5 (et son moine enfin jouable proprement !), et on peut régulièrement me retrouver à fumer la pipe dans un coin de salon bourgeois de L'Appel de Cthulhu. Parfois, j'entends aussi l'appel lointain de Deadlands ou de Vampire... mais soyons francs : nous savons tous que plus qu'un bon jeu, ce qu'il faut, c'est avant tout une bonne table.

CB : Tu te lances dans des articles à charge contre certaines pratiques répandues des rôlistes, tu n'as pas peur de t'attirer les foudres de la communauté ? Tu aimes ça en fait, non ?

OC : Si ma berline se fait mitrailler au d20 au Petit Clamart, je saurai d'où ça vient. Plus sérieusement, qui n'a jamais eu un joueur désagréable autour de la table qui saborde une partie ? Humour lourdingue, personnages insupportables, besoin constant de pourrir sa propre équipe pour se sentir puissant... même si les tables de joueurs ne se ressemblent pas, nous avons tous croisé des énergumènes tout juste bon à finir sur un plateau télé pour illustrer que le jeu de rôle rend fou, ou je ne sais quel autre sujet qui fit jaser durant les années 90.
Alors oui. J'aime partager mon mépris de ces êtres étranges. Mais après tout, n'est-ce pas mon rôle ?
Et puis, ce n'est qu'un jeu.

CB : merci beaucoup et au plaisir de te lire dans CB#21 et les futurs numéros !

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